Les films d'horreur
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- Mouais
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Re: Topic films d'horreur
Déçu par Day shift, j'ai adoré les dix premières minutes qui m'ont fait penser à un Evil dead avec des vampires.
Mais plus le film avance plus on se retrouve sur des bases d'un boddy movie habituel, l'humour est répétitif et pour tout dire assez saoulant, les scènes d'action sont de moins en moins inventives et comme la Vampire principale est peu charismatique, voir même complétement naze, on fini par se faire chier, vraiment dommage.
Je ne voyais pas Snoop Dogg si grand en taille, hors début de film, finalement les meilleurs passages sont pour lui.
Mais plus le film avance plus on se retrouve sur des bases d'un boddy movie habituel, l'humour est répétitif et pour tout dire assez saoulant, les scènes d'action sont de moins en moins inventives et comme la Vampire principale est peu charismatique, voir même complétement naze, on fini par se faire chier, vraiment dommage.
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- Etanche
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Re: Topic films d'horreur
Plus j'y pense, plus j'y vois l'un des plus mauvais films de l'année dernière. Mise en scène catastrophique sauf pour mettre en avant quelques cascadeurs, acteurs à la ramasse (en même temps quand on voit les personnages nullissimes qui se coltinent), photographie très laide, humour au niveau des pâquerettes, méchants ridicules, concept à peine exploité.Addis-Abeba wrote: ↑22 Feb 23, 09:48 Déçu par Day shift, j'ai adoré les dix premières minutes qui m'ont fait penser à un Evil dead avec des vampires.
Mais plus le film avance plus on se retrouve sur des bases d'un boddy movie habituel, l'humour est répétitif et pour tout dire assez saoulant, les scènes d'action sont de moins en moins inventives et comme la Vampire principale est peu charismatique, voir même complétement naze, on fini par se faire chier, vraiment dommage.
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- Mouais
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Re: Topic films d'horreur
Le réalisateur , son vrai métier c'est coordinateur des cascades, ca explique surement cela, sinon on est bien d'accord le concept n'est pas exploité.Watkinssien wrote: ↑22 Feb 23, 10:48
Plus j'y pense, plus j'y vois l'un des plus mauvais films de l'année dernière. Mise en scène catastrophique sauf pour mettre en avant quelques cascadeurs,
Et puis Karla Souza je ne la connaissais pas, elle en fait des tonnes, mais j'essaye de ne pas être méchant, elle a zéro charisme, elle plombe encore plus le film.
Je rajoute que Scott Adkins m'a bien fait pitié en mode Steven Seagal, je me fais doubler sur la plupart des scènes d'action.
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Re: Topic films d'horreur
J'en ai vu pas mal ces dernier temps, Blackcountry (2014) : Le film est très long a démarrer, on a le droit à une attaque d'ours très impressionnante,un long passage avec un Eric Blafour fort inquiétant, et c'est à peu près tout, mais comme j'adore les survivals, je ne me suis pas vraiment ennuyé.
Je ne reviendrai pas sur l'immonde remake de Candyman (2022), ni sur Le Monstre qui vient de l'espace (1977) qui ne vaut le coup d'œil que pour les incroyables maquillages de Rick baker.
Regardé aussi Horror star (1983) , finalement pas si mauvais ce petit film d'horreur, j'aime bien l'ambiance avec son brouillard permanent, la photographie, Ferdy Mayne toujours impeccable, il y a même un tout jeune Jeffrey Combs, c'est bien sûr trop plan-plan, mais je m'attendais à bien pire.
Tout le contraire de The Devonsville Terror (1983) qui nous refait le coup de "sorcières" brûlées et qui menacent de venir se venger de l'Au- delà, comme cinquante films avant lui on nous refait le coup de dix minutes au moyen-âge, puis le reste dans un monde contemporain, faute de budget
On ne peut se contenter de la présence Donald Pleasence, alors oui l'introduction est réussie, mais tout le reste est convenu au possible, avec des sfx pour le coup bien moches...
Et enfin Barbare (2022) qui est une sacré réussite, j'avais l'impression par moment de revoir quand j'étais ado Massacres dans le train fantôme, je ne vais pas m'attarder sur les quelques maladresses, on s'en fout, dès le début le réalisateur arrive à poser une putain d'ambiance, qui ne se relâchera qu'à de rares moments, même la fin plus grand guignol me plait, un film d'horreur à l'ancienne, vieille école, ca fait forcément plaisir.
Ps: Vraiment pénible que l'on ai pas droit à une édition physique pour ce dernier.
Je ne reviendrai pas sur l'immonde remake de Candyman (2022), ni sur Le Monstre qui vient de l'espace (1977) qui ne vaut le coup d'œil que pour les incroyables maquillages de Rick baker.
Regardé aussi Horror star (1983) , finalement pas si mauvais ce petit film d'horreur, j'aime bien l'ambiance avec son brouillard permanent, la photographie, Ferdy Mayne toujours impeccable, il y a même un tout jeune Jeffrey Combs, c'est bien sûr trop plan-plan, mais je m'attendais à bien pire.
Tout le contraire de The Devonsville Terror (1983) qui nous refait le coup de "sorcières" brûlées et qui menacent de venir se venger de l'Au- delà, comme cinquante films avant lui on nous refait le coup de dix minutes au moyen-âge, puis le reste dans un monde contemporain, faute de budget

On ne peut se contenter de la présence Donald Pleasence, alors oui l'introduction est réussie, mais tout le reste est convenu au possible, avec des sfx pour le coup bien moches...
Et enfin Barbare (2022) qui est une sacré réussite, j'avais l'impression par moment de revoir quand j'étais ado Massacres dans le train fantôme, je ne vais pas m'attarder sur les quelques maladresses, on s'en fout, dès le début le réalisateur arrive à poser une putain d'ambiance, qui ne se relâchera qu'à de rares moments, même la fin plus grand guignol me plait, un film d'horreur à l'ancienne, vieille école, ca fait forcément plaisir.
Ps: Vraiment pénible que l'on ai pas droit à une édition physique pour ce dernier.
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Re: L'incroyable alligator de Lewis Teague
Alors que le genre n'attise que rarement ma curiosité, je dois dire qu'ici je rejoins complètement cet avis. Très convaincu par l'écriture des personnages, qui ont une belle épaisseur, ainsi que par la bonne distance prise avec le sujet, les acteurs sont convaincants, le visuel fonctionne très bien, et tout cela donnent 90 minutes extrêmement plaisantes.gnome wrote: ↑30 Mar 12, 16:11 L'incroyable alligator (Lewis Teague - 1980) 8/10
Le film commence avec cette jeune fille qui assiste à un show sur les alligators où elle voit un des cascadeurs se faire quasiment arracher la jambe. Ça ne la refroidit pas puisqu'elle achète illico-presto un petit bébé alligator pour ramener à la maison. Mais Ramon (c'est son nom () n'est pas au goût du papa de la jeune fille qui s'en débarrasse dans les égouts. Fin du premier acte.
12 ans plus tard, le policier David Madison de la police criminelle est amené à enquêter sur le décès d'un égoutier dont on n'a retrouvé qu'un membre ainsi que sur la découverte de chiens anormalement grands et dépecés retrouvés eux aussi dans les égouts. Petit alligator est devenu grand (aidé en cela par la science il est vrai) et a très faim.
Solide et classique film d'horreur typique de son époque, le film de Teague (scénarisé par John Sayles (tout de même !) qui a pris soin de soigner ses personnages en leur ajoutant un peu d'épaisseur) se laisse suivre avec un réel intérêt. Ainsi, Madison traine la sale réputation d'avoir été impliqué dans la mort d'un coéquipier, notre spécialiste en alligators a un maman légèrement démente etc. Les effets spéciaux sont gore comme il faut même si on devine par moment que l'alligator est sur roulettes ou dans une maquette il donne bien le change. Robert Foster est excellent. Henri Sylva en chasseur de crocodiles (excellente la scène où il mime à une charmante journaliste le cri de l'alligator en rut). Que demander de plus ? Bon d'accord, la musique pompe Williams et son thème de Jaws...
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Re: Topic films d'horreur

My head is raining
Après Skinamarink, il semblerait que l’horreur trouve dans le cinéma expérimental, à la fois, un terrain de jeu plastique et narratif permettant d’abolir les frontières entre dehors et dedans. C’est à cette hauteur qu’entend se hisser ce The Outwaters, film d’horreur sorti de nulle part filmé dans le désert de Mojave, qui s’inscrit sous le patronage de Massacre à la tronçonneuse comme en témoigne son prologue: rapport de police livrant les preuves du drame, cartes-mémoire enfermant les images filmées que l’on découvrira «chronologiquement ». S’ensuit une laborieuse exposition qu'il faut pouvoir tenir où les personnages sont filmés dans leur préparatif d’avant le tournage d’un clip, et de tenir l’énième représentant de la progression dans l’horreur, façon Projet Blair Witch. Or, c’est par un coup de tonnerre qui scinde le film en deux, que s’ouvre l’espace véritablement insituable du film, passant des coulisses du tournage badin au délire hallucinatoire perturbant: cameraman étonné devant ce flot d’images sanguinolentes qui, au filmé, mêle souvenirs, et symboles: points lumineux dans la nuit ou météorites, faisceau de lampe-torche éclairant comme un œil une matière sanguinolente et boueuse, tentacules ou viscères on ne sait plus, ombres portées sur la roche de mains squelettiques, ambiance sonore saturée de respirations, commentaires consolateurs, cris. La réelle force du dispositif de Robbie Banfitch tient à ce refus de l’explication, autant qu'au caractère à la fois irruptif et méconnaissable de la crise de démence auquel nous, spectateurs, assistons médusés. Si le film donne parfois l’impression de nous donner à voir les limites du perceptible, refusant ainsi la lisibilité au profit de la suggestion, le film ne tient ses belles promesses de vertige que du dispositif fragile qui le soutient. Aussi, le caractère répétitif et régime hallucinatoire des images ont-ils tendance sur la longueur à atténuer l’effroi et la fascination, renvoyant le film, dans ses pires moments, à sa nudité de film amateur et prétentieux. Néanmoins, et malgré ces défauts (notamment un prologue insupportable), un essai très impressionnant qui renouvelle à la fois le "found-footage" et la voix narrative, perturbant le lien établi entre narrateur (les images sont celles du caméraman Banfitch,qui commente en temps réel l'action, "je" est un autre), auteur (le réalisateur Banfitch est aussi le héros du film) et le personnage (Robbie Banfitch alias Robbie Zagorac, l'un des frères parti tourné ce clip dans le désert).
6/10
6/10
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Re: Topic films d'horreur
Tout pareil. L'attaque de l'ours est vraiment méchante, ça fait très mal.Addis-Abeba wrote: ↑6 Mar 23, 09:55 J'en ai vu pas mal ces dernier temps, Blackcountry (2014) : Le film est très long a démarrer, on a le droit à une attaque d'ours très impressionnante,un long passage avec un Eric Blafour fort inquiétant, et c'est à peu près tout, mais comme j'adore les survivals, je ne me suis pas vraiment ennuyé.
Je l'ai vu la semaine dernière et j'ai été agréablement surpris. On est loin de l'original, on ne retrouve pas du tout son romantisme macabre et encore moins sa subtilité. La version de 2022, qui n'est pas un remake d'ailleurs, ne fait pas peur, est lourde dans son message. La fin est bâclée et le personnage du frère homo est insupportable. Malgré ça, ça m'a plu. Visuellement ça tient la route, la musique est belle. Les références au 1er film m'ont plu, j'ai trouvé qu'ils avaient intelligemment utilisé la mythologie du Bernard Rose.
Vu 2 autres films.
Le Nanny de Nikyatu Jusu (PrimeVideo), une version américaine et récente de La noire de... de Ousmane Sembène. C'est vraiment raté malgré une belle mise en scène et une superbe actrice, Anna Diop. Au début, on y croit puis ça s'enlise. Ça ne raconte plus grand chose et ça devient très pénible à regarder. L'élément fantastique ne semble servir à rien. Une belle déception alors que le contexte était intéressant et original.
Second film, Synchronic (Netflix) de Aaron Moorhead et Justin Benson. J'ai un peu du mal à comprendre la hype autour de ces 2 réalisateurs. Spring m'avait fortement ennuyé, The Endless était plus réussi et ambitieux mais rien de génial à mes yeux. L'histoire de Synchronic est intéressante et original, je ne la dévoilerai pas. Il faut juste savoir que 2 amis ambulanciers sont confrontés à des morts étranges. L'un est un père de famille, fidèle et dévoué, l'autre est un coureur de jupons. Hélas, il faut se farcir des dialogues lourdingues sur la famille, vivre au présent, l'amour, les vaches... J'ai même trouvé ça assez réac. Enfin bref, vraiment très très lourd et quand on apprend la raison de ces morts étranges, on connaît tout de suite la fin. Bilan mitigé.
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Re: Topic films d'horreur
Malgré tous ces défauts, des images me restent en tête.
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Re: Topic films d'horreur
A la base je ne suis déjà pas super fan de la franchise, là oui je suis d'accord le message est très très relou, les meurtres sont nuls, l'arrivée de Candyman est mal gérée, absolument pas flippante, les acteurs sont fades et les dialogues insipides ,rien ne fonctionne dans ce film, mais rien d’étonnant.Duane Jones wrote: ↑6 Mar 23, 18:29Tout pareil. L'attaque de l'ours est vraiment méchante, ça fait très mal.Addis-Abeba wrote: ↑6 Mar 23, 09:55 J'en ai vu pas mal ces dernier temps, Blackcountry (2014) : Le film est très long a démarrer, on a le droit à une attaque d'ours très impressionnante,un long passage avec un Eric Blafour fort inquiétant, et c'est à peu près tout, mais comme j'adore les survivals, je ne me suis pas vraiment ennuyé.
Je l'ai vu la semaine dernière et j'ai été agréablement surpris. On est loin de l'original, on ne retrouve pas du tout son romantisme macabre et encore moins sa subtilité. La version de 2022, qui n'est pas un remake d'ailleurs, ne fait pas peur, est lourde dans son message. La fin est bâclée et le personnage du frère homo est insupportable. Malgré ça, ça m'a plu. Visuellement ça tient la route, la musique est belle. Les références au 1er film m'ont plu, j'ai trouvé qu'ils avaient intelligemment utilisé la mythologie du Bernard Rose.
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Re: Topic films d'horreur
Merde, en y réfléchissant je me dis que tu as peut-être raison. Tu m'as tué le film.Addis-Abeba wrote: ↑6 Mar 23, 20:57 la base je ne suis déjà pas super fan de la franchise, là oui je suis d'accord le message est très très relou, les meurtres sont nuls, l'arrivée de Candyman est mal gérée, absolument pas flippante, les acteurs sont fades et les dialogues insipides ,rien ne fonctionne dans ce film, mais rien d’étonnant.

En fait, j'aime particulièrement l'histoire et le propos de cette suite/remake. C'est vrai que Candyman ne fait pas peur alors que je me souviens avoir été terrifié par le 1er film. La mise en scène peut être belle mais elle ne fonctionne pas du tout dans les scènes de terreur, les acteurs ne sont pas dingues... bon bon à revoir...
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Re: Topic films d'horreur
Ce remake de Candyman, j'en retiens principalement sa réussite formelle. Pour le reste...outre le message appuyé bien lourdement et son script qui part un peu dans tous les sens, on est teeeeeeeeeellement loin de la réussite du film de Bernard Rose.
Et je serais curieux de savoir ce que Barker a pensé de cette version (où l'on voit un personnage d'artiste peintre pédant et insupportable affublé du prénom...Clive).
Et je serais curieux de savoir ce que Barker a pensé de cette version (où l'on voit un personnage d'artiste peintre pédant et insupportable affublé du prénom...Clive).
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Re: Topic films d'horreur
Souvenir surtout d'un nouveau film chiant comme la pluie, là où l'original était passionnant (moins d'ailleurs pour ses aspects horrifiques que toute son atmosphère gothique et assez poétique).
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Re: Topic films d'horreur
Tiens, voilà ce que j'ai vu le mois dernier dans le genre :

Graduation Day (Herb Freed - 1981)
L’intro est incroyable. Si vous aimez l’athlétisme, les effets de montage super cuts et la musique disco, alors il faut absolument voir les 5 premières minutes.
Forcément, après un tel début en fanfare, la suite ne pouvait être que décevante, avec son tueur pas mystérieux du tout (le twist final est parmi les moins surprenants que j’ai vus de ma vie), ses meurtres pas très sanglants et inventifs, mais on y croise tout de même un certain nombre de jolies filles. Ce qui reste toujours appréciable.
Dont une jeune Leanna Quigley (qui n’était déjà pas la dernière pour dévoiler son anatomie) et surtout une Patch Mackenzie que j’ai découvert ici, et qui possède une sexyness indéniable (même à la fin quand elle fait du karaté).
Et puis Herb Freed, dans la continuité de sa séquence d’intro, multiplie les choix de montage incongrus (des ralentis un peu n’importe quand et n’importe comment) qui rendent le film assez particulier, et donc pas du tout dénué de charme au final.

Curfew (Gary Winick - 1989)
Un home invasion assez étrange, bizarrement foutu, qui semble s’éparpiller beaucoup trop par moments, mais qui offre son lot de bizarreries et d’humour noir grâce à ces personnages de frères psychopathes littéralement imprévisibles (surtout l’aîné, interprété par un flippant Wendell Wellman).
Le bodycount est élevé (notamment dans le 1er tiers où ça charcle assez sévère), et puis petit à petit le rythme s’embourbe, le récit n’avance plus et l’ennui commence à gagner du terrain…
Alors ok ça ne dure que 1h25, mais il valait mieux pour lui (et moi) qu’il ne dure pas 1 minute de plus.
Et je me rends compte que je n'ai pas grand-chose à dire sur ce film.

One Dark Night (Tom McLoughlin - 1982)
Si tout le film avait été à la hauteur de ses 20 dernières minutes, alors on aurait tenu là l'un des films de genre les plus généreux de toutes les 80's.
Malheureusement, il faut se taper avant ça une histoire qui n'avance pas et des personnages qui vont, qui viennent, sans que l'on sache trop à qui on est supposé s'intéresser.
Dans un premier temps, il semblerait que ce soit Meg Tilly. Ce qui m'allait très bien, puisque je suis particulièrement sensible à ses charmes d'alors, avec son petit minois à la Emilie Simon/Marion Cotillard. Sauf qu'elle disparait petit à petit du récit, pour ne devenir qu'une sorte de spectatrice de sa propre histoire, au profit de deux pouffiasses insupportables, dont une qui mâchouille en permanence et de façon absurde une brosse à dents (!?).
Et puis arrivent les 20 dernières minutes, où Tom McLoughlin (qui signera 4 ans plus tard le meilleur opus de la saga Vendredi 13) lâche enfin tous les potards, à base de cadavres purulents, poisseux voire liquides (difficile de ne pas penser aux zombies de chez Fulci) revenant à la vie et de course-poursuites dans un mausolée flippant évoquant directement l'univers de Phantasm.
C'est presque trop peu trop tard, mais ce dernier tiers fait tellement plaisir à voir qu'il rattrape à lui tout seul les faiblesses de ce qui a précédé.

The Lair (Neil Marshall - 2022)
Qu’il semble loin, le temps de The Descent…
Aujourd’hui, Neil Marshall en est réduit (quand il ne fait pas le mercenaire pour la télé) à mettre en images des DTV un peu bidons co-écrits et interprétés par sa meuf, qui est donc aussi doué devant que derrière la caméra.
C’est-à-dire qu’elle est nulle à chier, dénuée du moindre charisme (zéro crédibilité quand elle veut faire la nana badass), et elle a semble-t-il vu 3 films d’action dans sa vie (dont Aliens) qui sont repris ici de la manière la plus teubé qui soit.
Il y a certes quelques effets gores rigolos (notamment un visage arraché à mains nues du plus bel effet), mais au-delà c’est surtout la foire aux clichés (j’adore ces militaires probablement joués par des Britanniques mais qui forcent à MORT l’accent texan) et au production design qui puent la cheaperie. J’ai encore du mal à me remettre de la nullité des créatures, que ce soit leur design atroce ou leurs costumes qui font des plis.
Sans parler de ce plan qui devrait être interdit par la Convention de Genève et que Marshall nous ressort ici totalement au 1er degré : les héros tous alignés qui avancent au ralenti d’un air badass vers la caméra.
Rien que pour ce seul plan inadmissible, c’est un film ni fait ni à faire.

Swallowed (Carter Smith - 2022)
Au départ, j'étais content de retrouver le Carter Smith qui m'avait plutôt enchanté avec son pas mal du tout The Ruins en 2008 (vu en salle sur les Champs, une toute autre époque donc...). Sauf que là, c'est à peu près naze.
Déjà, on est là face à un cas éhonté d'une affiche clairement mensongère voire carrément foutage de gueule.
Parce que n'espérez pas le moindre bout de body horror là-dedans. On est tout simplement devant un thriller à peine fantastique, qui dure 95 minutes alors qu'avec un tel pitch, il aurait pu en durer moitié moins, et dont le dispositif d'une pauvreté à pleurer m'a mis dans un état d'ennui profond très rapidement...
Seul élément qui sort du lot (outre la charge homo-érotique du film, qui s'étale absolument partout, au point même de se demander si c'était bien utile d'insister à ce point-là) : la présence de Mark Patton, premier rôle de Freddy's Revenge il y a près de 40 ans, dont l'accueil et les attaques homophobes ont détruit son comédien principal, au point de fuir Hollywood et de se tenir le plus loin possible des plateaux (voire sur ce sujet l'excellent docu Scream, Queen ! My Nightmare on Elm Street).
Ici, il nous offre une prestation totalement autre et flamboyante, en plus d'avoir un petit côté meta lorsque son personnage parle de l'industrie hollywoodienne qui serait un enfer sur Terre.
En dehors de ça et d'une scène de fist fucking assez étonnante même si tristement hors-champ (le film est plus timide quand il s'agit de filmer du gore que lorsqu'il filme des bites en gros plan), vraiment pas grand-chose à retenir de ce tout petit film dont la séquence finale n'a fait que confirmer ma mauvaise impression (c'est bien mec, t'as réussi dans la vie, t'as gagné un prix pour avoir reçu la meilleur facial de l'année...super).

Graduation Day (Herb Freed - 1981)
L’intro est incroyable. Si vous aimez l’athlétisme, les effets de montage super cuts et la musique disco, alors il faut absolument voir les 5 premières minutes.
Forcément, après un tel début en fanfare, la suite ne pouvait être que décevante, avec son tueur pas mystérieux du tout (le twist final est parmi les moins surprenants que j’ai vus de ma vie), ses meurtres pas très sanglants et inventifs, mais on y croise tout de même un certain nombre de jolies filles. Ce qui reste toujours appréciable.
Dont une jeune Leanna Quigley (qui n’était déjà pas la dernière pour dévoiler son anatomie) et surtout une Patch Mackenzie que j’ai découvert ici, et qui possède une sexyness indéniable (même à la fin quand elle fait du karaté).
Et puis Herb Freed, dans la continuité de sa séquence d’intro, multiplie les choix de montage incongrus (des ralentis un peu n’importe quand et n’importe comment) qui rendent le film assez particulier, et donc pas du tout dénué de charme au final.
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Curfew (Gary Winick - 1989)
Un home invasion assez étrange, bizarrement foutu, qui semble s’éparpiller beaucoup trop par moments, mais qui offre son lot de bizarreries et d’humour noir grâce à ces personnages de frères psychopathes littéralement imprévisibles (surtout l’aîné, interprété par un flippant Wendell Wellman).
Le bodycount est élevé (notamment dans le 1er tiers où ça charcle assez sévère), et puis petit à petit le rythme s’embourbe, le récit n’avance plus et l’ennui commence à gagner du terrain…
Alors ok ça ne dure que 1h25, mais il valait mieux pour lui (et moi) qu’il ne dure pas 1 minute de plus.
Et je me rends compte que je n'ai pas grand-chose à dire sur ce film.

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One Dark Night (Tom McLoughlin - 1982)
Si tout le film avait été à la hauteur de ses 20 dernières minutes, alors on aurait tenu là l'un des films de genre les plus généreux de toutes les 80's.
Malheureusement, il faut se taper avant ça une histoire qui n'avance pas et des personnages qui vont, qui viennent, sans que l'on sache trop à qui on est supposé s'intéresser.
Dans un premier temps, il semblerait que ce soit Meg Tilly. Ce qui m'allait très bien, puisque je suis particulièrement sensible à ses charmes d'alors, avec son petit minois à la Emilie Simon/Marion Cotillard. Sauf qu'elle disparait petit à petit du récit, pour ne devenir qu'une sorte de spectatrice de sa propre histoire, au profit de deux pouffiasses insupportables, dont une qui mâchouille en permanence et de façon absurde une brosse à dents (!?).
Et puis arrivent les 20 dernières minutes, où Tom McLoughlin (qui signera 4 ans plus tard le meilleur opus de la saga Vendredi 13) lâche enfin tous les potards, à base de cadavres purulents, poisseux voire liquides (difficile de ne pas penser aux zombies de chez Fulci) revenant à la vie et de course-poursuites dans un mausolée flippant évoquant directement l'univers de Phantasm.
C'est presque trop peu trop tard, mais ce dernier tiers fait tellement plaisir à voir qu'il rattrape à lui tout seul les faiblesses de ce qui a précédé.
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The Lair (Neil Marshall - 2022)
Qu’il semble loin, le temps de The Descent…
Aujourd’hui, Neil Marshall en est réduit (quand il ne fait pas le mercenaire pour la télé) à mettre en images des DTV un peu bidons co-écrits et interprétés par sa meuf, qui est donc aussi doué devant que derrière la caméra.
C’est-à-dire qu’elle est nulle à chier, dénuée du moindre charisme (zéro crédibilité quand elle veut faire la nana badass), et elle a semble-t-il vu 3 films d’action dans sa vie (dont Aliens) qui sont repris ici de la manière la plus teubé qui soit.
Il y a certes quelques effets gores rigolos (notamment un visage arraché à mains nues du plus bel effet), mais au-delà c’est surtout la foire aux clichés (j’adore ces militaires probablement joués par des Britanniques mais qui forcent à MORT l’accent texan) et au production design qui puent la cheaperie. J’ai encore du mal à me remettre de la nullité des créatures, que ce soit leur design atroce ou leurs costumes qui font des plis.
Sans parler de ce plan qui devrait être interdit par la Convention de Genève et que Marshall nous ressort ici totalement au 1er degré : les héros tous alignés qui avancent au ralenti d’un air badass vers la caméra.
Rien que pour ce seul plan inadmissible, c’est un film ni fait ni à faire.
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Swallowed (Carter Smith - 2022)
Au départ, j'étais content de retrouver le Carter Smith qui m'avait plutôt enchanté avec son pas mal du tout The Ruins en 2008 (vu en salle sur les Champs, une toute autre époque donc...). Sauf que là, c'est à peu près naze.
Déjà, on est là face à un cas éhonté d'une affiche clairement mensongère voire carrément foutage de gueule.
Parce que n'espérez pas le moindre bout de body horror là-dedans. On est tout simplement devant un thriller à peine fantastique, qui dure 95 minutes alors qu'avec un tel pitch, il aurait pu en durer moitié moins, et dont le dispositif d'une pauvreté à pleurer m'a mis dans un état d'ennui profond très rapidement...
Seul élément qui sort du lot (outre la charge homo-érotique du film, qui s'étale absolument partout, au point même de se demander si c'était bien utile d'insister à ce point-là) : la présence de Mark Patton, premier rôle de Freddy's Revenge il y a près de 40 ans, dont l'accueil et les attaques homophobes ont détruit son comédien principal, au point de fuir Hollywood et de se tenir le plus loin possible des plateaux (voire sur ce sujet l'excellent docu Scream, Queen ! My Nightmare on Elm Street).
Ici, il nous offre une prestation totalement autre et flamboyante, en plus d'avoir un petit côté meta lorsque son personnage parle de l'industrie hollywoodienne qui serait un enfer sur Terre.
En dehors de ça et d'une scène de fist fucking assez étonnante même si tristement hors-champ (le film est plus timide quand il s'agit de filmer du gore que lorsqu'il filme des bites en gros plan), vraiment pas grand-chose à retenir de ce tout petit film dont la séquence finale n'a fait que confirmer ma mauvaise impression (c'est bien mec, t'as réussi dans la vie, t'as gagné un prix pour avoir reçu la meilleur facial de l'année...super).
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Re: Topic films d'horreur
J'avais beau avoir compris là où tu voulais en venir, ce sens de la formule m'a fait marrerFlol wrote: ↑8 Mar 23, 15:51 The Lair (Neil Marshall - 2022)
Qu’il semble loin, le temps de The Descent…
Aujourd’hui, Neil Marshall en est réduit (quand il ne fait pas le mercenaire pour la télé) à mettre en images des DTV un peu bidons co-écrits et interprétés par sa meuf, qui est donc aussi doué devant que derrière la caméra.
C’est-à-dire qu’elle est nulle à chier
