Commentaires à propos de votre film du mois

[Alexandre Angel]

All That Jazz (Fosse) 8,5/10

Impressionné!
Le temps étant ce qu'il est, mine de rien, ça commence à faire un petit bail que je ne l'ai vu, moi qui le regardais comme si j'allais au petit coin.
Il faut dire que j'ai jeté le dvd because moisissures (seul exemple personnel à ma connaissance).
J'attends maintenant une belle édition BR (idem pour Cabaret). Ça devrait être jouable ça quand même!

[Flol]

1er candidat au titre de film du mois : le très beau et original Dingo de Rolf de Heer.



Que ça fait plaisir de pouvoir encore tomber sur de telles pépites passées totalement sous le radar.
Le genre de films qui fout la banane, où l'on prend plaisir à voir un idéaliste, d'abord moqué par ses congénères à cause de ses rêves de grandeur (devenir un grand trompettiste de jazz, alors qu'on chasse le dingo dans le bush australien, c'est quand même pas à portée de main), finalement parvenir à atteindre son objectif a priori inatteignable.
Alors oui je spoile mais c'est pas grave, tant ça n'entachera en rien l'expérience immersive et sensorielle qu'est le film. A ce titre, le premier quart d'heure, voyant notamment l'apparition d'un gros porteur en plein désert (vision littéralement exceptionnelle que de Heer retranscrit avec ce qu'il faut de sentiment d'extase et de contemplation), avant un concert improvisé sur la piste d'atterrissage mené par un Miles Davis plus magnétique que jamais (quelle présence incroyable), est certainement parmi les séquences les plus démentes que j'ai vues depuis pas mal de temps.
Autre grande séquence : celle du club de jazz parisien, totalement galvanisante et dont le final donne envie de reproduire ce qui se passe à l'écran. C'est-à-dire se lever de son canap en hurlant et en applaudissant très fort.

Et donc un grand merci à ce tout nouvel éditeur qu'est Intersections, qui permet au film d'être enfin visible dans de parfaites conditions en France. Et le fait que ce soit géré par un pote ne change rien à l'affaire, je reste totalement objectif, et c'est bel et bien un excellent film atypique à découvrir d'urgence !

[Spongebob]

Comme tu as fait pour le voir alors que le Blu-ray d'Intersections n'est pas encore sorti ?

[Jack Carter]

Comme tu as fait pour le voir alors que le Blu-ray d'Intersections n'est pas encore sorti ?

parce que c'est géré par un pote ?

[tchi-tcha]

Parce que c'est du publi-reportage ?

[Alibabass]

Parce-que c'est du ChatGPT déguisé ?

[El Dadal]

De toute manière, le film n'est pas en UHD, il n'existe pas.

[Addis-Abeba]

J'ai peur que ce soit un peu trop musical pour moi Mais les paysages Australiens ont l'air magnifique.
Je tenterai quand même surement le coup.

[El Dadal]

À moins d'avoir une dent particulière contre les sons de trompette, ça ne me paraît pas plus rédhibitoire qu'un Ascenseur pour l'échafaud (pour rester avec Miles) ou Soul de Pete Docter (avec lequel il partage pas mal de thématiques). Le film est plutôt "jazz lite", au grand dam de certains ultras d'ailleurs. C'est plus un film sur la recherche de l'expression personnelle, la musique est une toile de fond.

[Joshua Baskin]

À moins d'avoir une dent particulière contre les sons de trompette, ça ne me paraît pas plus rédhibitoire qu'un Ascenseur pour l'échafaud (pour rester avec Miles) ou Soul de Pete Docter (avec lequel il partage pas mal de thématiques). Le film est plutôt "jazz lite", au grand dam de certains ultras d'ailleurs. C'est plus un film sur la recherche de l'expression personnelle, la musique est une toile de fond.

Tout à fait.
Je souscris a 100% aux propos de Flol et rajoute même que le film semble hors du temps.
Gros coup de coeur également et ça confirme après (ou plutôt avant) Bad boy bubby et Charlie's country que Rolf de Heer est un sacré réalisateur qui n'a pas eu la reconnaissance qu'il mérite en France.

[Addis-Abeba]

À moins d'avoir une dent particulière contre les sons de trompette, ça ne me paraît pas plus rédhibitoire qu'un Ascenseur pour l'échafaud (pour rester avec Miles) ou Soul de Pete Docter (avec lequel il partage pas mal de thématiques). Le film est plutôt "jazz lite", au grand dam de certains ultras d'ailleurs. C'est plus un film sur la recherche de l'expression personnelle, la musique est une toile de fond.

Ok, de toute façon c'est Miles, dès le début des premières notes d’Ascenseur pour l'échafaud, ca donne des frissons, et j'avais bien apprécié le film Paris Blues, mais ca me rassure quand même que ce soit plus une toile de fond, et la rareté va l'emporter, merci à toi.

Dire que j'ai toujours pas vu Charlie's Country

[Addis-Abeba]

Pour le moment devant Les trois visages d'Eve et Les joyeux début de Butch Cassidy , c'est bien le film Les sables de Kalahari qui est en tête.





C'est un très bon film d'aventure, film que je qualifierai de peu aimable, j'ai étais surpris par la tournure des événements, Je n'avais comme d'habitude rien lu du scénario, attiré surtout par l'affiche et son casting.
Il y a bien quelques maladresses, la réalisation de Cy Enfield n' pas la force de celle de Zoulou, et on subit une vision rétrograde de la femme , superbe Susannah York qui n'a jamais était aussi belle.
Mais c'est exotique au possible, le désert avec ses babouins, ses scorpions, son groupe d'humain incapable de ne pas régresser au contact de la nature.
Stuart Whitman héros de jeunesse notamment pour ses westerns est exceptionnel, je l'avais déjà revu dans un rôle très émouvant le mois dernier dans Le jour et l'heure, vraiment un acteur trop sous estimé. En face de lui Stanley Baker comme d 'habitude parfait.
Je ne dirai pas que c'est un grand film, mais un putain de bon film.

[Flol]

À moins d'avoir une dent particulière contre les sons de trompette, ça ne me paraît pas plus rédhibitoire qu'un Ascenseur pour l'échafaud (pour rester avec Miles) ou Soul de Pete Docter (avec lequel il partage pas mal de thématiques). Le film est plutôt "jazz lite", au grand dam de certains ultras d'ailleurs. C'est plus un film sur la recherche de l'expression personnelle, la musique est une toile de fond.

Ok, de toute façon c'est Miles, dès le début des premières notes d’Ascenseur pour l'échafaud, ca donne des frissons, et j'avais bien apprécié le film Paris Blues, mais ca me rassure quand même que ce soit plus une toile de fond, et la rareté va l'emporter, merci à toi.

Et il n'y a pas que Miles dans l'affaire, puisque la BO du film est co-composé par Miles himself et Michel Legrand. Et à ce titre, le thème principal est splendide.

Comme tu as fait pour le voir alors que le Blu-ray d'Intersections n'est pas encore sorti ?

parce que c'est géré par un pote ?

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[Alexandre Angel]

Pour le moment devant Les trois visages d'Eve et Les joyeux début de Butch Cassidy , c'est bien le film Les sables de Kalahari qui est en tête.





C'est un très bon film d'aventure, film que je qualifierai de peu aimable, j'ai étais surpris par la tournure des événements, Je n'avais comme d'habitude rien lu du scénario, attiré surtout par l'affiche et son casting.
Il y a bien quelques maladresses, la réalisation de Cy Enfield n' pas la force de celle de Zoulou, et on subit une vision rétrograde de la femme , superbe Susannah York qui n'a jamais était aussi belle.
Mais c'est exotique au possible, le désert avec ses babouins, ses scorpions, son groupe d'humain incapable de ne pas régresser au contact de la nature.
Stuart Whitman héros de jeunesse notamment pour ses westerns est exceptionnel, je l'avais déjà revu dans un rôle très émouvant le mois dernier dans Le jour et l'heure, vraiment un acteur trop sous estimé. En face de lui Stanley Baker comme d 'habitude parfait.
Je ne dirai pas que c'est un grand film, mais un putain de bon film.

Oui, ça a de la gueule. D'accord sur les maladresses auxquelles j'adjoindrais la moumoute de Stanley Baker. Mais c'est suffisamment cramé, halluciné, original avec un vrai sens du paysage et de l'espace, pour m'avoir séduit. Le personnage de Stuart Whitman est intéressant car complètement à contre-emploi. J'ai bien dit le personnage pas l'acteur, encore que. Je rapprocherais ce film, en moins surprenant toutefois, de La Proie nue, de Cornel Wilde.

[Brody]

premier candidat du mois : Seuls sont les indomptés (Lonely are the brave) (David Miller, 1962)

Dernier film de mon coffret Kirk Douglas / Sidonis, qui m'a permis de constater que je n'accrochais vraiment pas au jeu cabotin de Kirk Douglas plus jeune (ni au ciné de King Vidor, l'homme qui n'a pas d'étoile m'ayant décidémént été aussi pénible que Duel au Soleil), j'ai mis du temps à me décider à insérer la galette dans le lecteur.
Geste audacieux mais récompensé , tant le film m'a parlé à tous les niveaux de son histoire. Aidé par une photo magnifique (et une belle copie DVD même sur 3m), cet affrontement des visions de la vie, simple sans être manichéen, et finalement bienveillant jusqu'au dénouvement cruel et (un peu trop) attendu, m'a parlé du début à la fin. A l'intelligence du scénario de Trumbo répond une mise en scène classieuse, aussi à l'aise dans les pièces étriquées de la première partie que dans les grands espaces de la seconde. Et puis le cast impeccable, porté par un Kirk Douglas (enfin) économe dans sa gestuelle, et magnifiquement accompagné (coucou Gena Rowlands dans l'un de ses premiers rôles, déjà charismatique même si jeune). Bref, j'ai beauuuucoup aimé !