J'avais vu un documentaire sur eux, ou d'eux même, quelques mois plus tôt et j'étais resté incrédule qu'ils puissent avoir été victimes de la pire menace qu'ils décrivaient si bien déjà dans leur documentaire (les coulées pyroclastiques).
Je ne connaissais pas leurs autres images que celles sur les volcans et que Werner Herzog nous fait découvrir ici.
A l'époque je me souviens encore des frissons ressentis en les regardant s'approcher si près des coulées de lave, me disant plusieurs fois que Maurice était fou (à la fin du documentaire, il confiait rêver pouvoir un jour dévaler une coulée de lave à bord d'une sorte de luge restant à inventer) et qu'heureusement il était freiné par sa compagne. Et l'instant d'après, la voyant s'approcher encore plus près, me dire qu'elle était encore plus dingue.

J'étais tombé complètement sous le charme de ces scientifiques aventuriers, et cinéastes, et je ne pouvais pas croire qu'ils disparaitraient si vite.