Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Barry Egan]

J'ai bien aimé le 1, je me fais le 2.

[El Dadal]

C'est pas kitch mais pop. J'ai en tete un film avec maaarcelo qui est aussi tres pop mais qui se passe sur terre...

[Alibabass]

Mais ouaiiiiis El Dadal, c'est bien cela-lui, merci beaucoup. Vu il y a quelques années dans le Cinéma De Minuit, les intérieurs sont de souvenir calibré POP.

[The Eye Of Doom]

D’apres Robert Sheckley !!!!

[Mosin-Nagant]

[Supfiction]

J’avais essayé. J’ai tenu jusqu’au regard caméra.

[Dale Cooper]

[Mosin-Nagant]

J’ai tenu jusqu’au regard caméra.

J'ai tenu jusqu'au bout mais c'était bien mauvais dans l'ensemble. Il n'y a qu'une partie bien précise de l'enterrement de vie de garçon qui m'a fait un peu marrer, le reste... Pourtant, c'était un sujet qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant. Là, on a juste affaire à un film inoffensif. Tant pis !

[Torrente]

En fin d'aprèm', Torrente m'avait motivée à découvrir Fiend Without a Face (Monstres Invisibles en VF), qui est exactement ce qu'il en a dit. Une petite zéderie sans grand intérêt durant la 1ère heure et une soudaine et inattendue série B en avance sur son époque lors des 10 dernières minutes qui sauvent littéralement le film d'un désastre annoncé.
5.5/10

Marrant, j'ai hésité longtemps ce weekend sur la note que je mettrais à Monstres invisibles et j'ai opté pour un 5,5... comme toi.

Je constate aussi que tu as mis une meilleure note à Quantum of solace plutôt qu'à tous les Bond suivants. Même si ce n'est que d'un demi point, c'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup

Je n'ai pas encore pu voir Eye of the cat en entier mais les 15~20 premières minutes m'avaient impressionné. Je m'attendais à un ersatz quelconque,et j'avais pris une belle leçon de mise en scène, de montage, et de maîtrise décontractée à tous les niveaux (musique, rythme, photo, dialogues) avec en plus, un casting très réussi. Il passe donc en haut de la pile suite à ton message.




De mon côté, j'ai visionné le remake de La mémoire du tueur avec Liam Neeson, réalisé par Martin Campbell.



Je n'ai jamais vu l'original.
Je suis déçu.
Ça reste l'un des Neeson récents les moins pires.
Depuis Sang froid, c'était la dégringolade, lente et douloureuse. Sans être meilleur, ne serait-ce qu'en tant que remake, Memory redresse la barre après les tristes Blacklight, Ice road, Le vétéran ou The good criminal, qui n'étaient pas bien brillants.
Coup d'arrêt durable ou simple palier de décompression avant accident fatal ? L'avenir le dira.

J'étais resté sur une bonne note avec Campbell et son Protégé. Or, cette fois, le script part un peu dans tous les sens. Les personnages sont peu définis et l'univers n'est pas tangible ; l'esthétique, la photo, les fonds verts, les scènes en studio, tout sonne faux. On navigue dans les eaux du DTV lambda alors que cela ne semblait pas prévu... l'inverse de Protégé qui m'avait plu justement parce qu'il réhaussait un peu le niveau d'exigence de la formule, en proposant une bonne galerie de personnages, bien définis et bien campés.

Ah et Bellucci joue comme un plat de Spaghetti alla Bottarga trop cuit

[Flol]

soirée redecouverte pour ma part avec

Vu hier soir (dernier jour de disponibilité sur Mycanal).
Et boy oh boy ! Comme je ne le regrette pas. Magnifique film, j'ai adoré de bout en bout. Mon Hartley préféré, juste devant Trust.
Les seuls regrets que j'ai finalement, c'est de voir à quel point Robert Burke n'a jamais confirmé (alors qu'il avait une sacrée présence magnétique, le gars)...et puis évidemment, il y a Adrienne Shelly et son destin tragique (alors qu'elle était tellement lumineuse, merveilleuse... ).

[Invité1]

Hier soir, ce fut une petite soirée consacrée à Jean-Claude Brisseau avec la découverte d'Un Jeu Brutal, réalisé en 1983, où une adolescente infirme et névrosée se voit rééduquée sous l'impulsion d'un père semi-absent, grand biologiste paranoïaque et tueur d'enfants... Un sacré mélange des genres qui fonctionne néanmoins grâce à l'interprétation glaçante de Bruno Cremer et celle, plus nuancée, de la jeune Emmanuelle Debever. Un Brisseau qui cristallise son 1er film professionnel au-delà de toute morale, peut-être même influencé par les écrits de Dostoïevski, dont les pensées, quant à un humanisme fort singulier, sont parfois similaires.
6.5/10



Puis j'ai (re)découvert De Bruit Et De Fureur qui est un film que j'apprécie beaucoup. Après Les Loulous et avant La Haine, Brisseau fait l'état des lieux d'une certaine jeunesse qui vit au sein des grands ensembles français. Cremer est particulièrement génial en père de famille aussi antisocial que dégénéré, métamorphosant l'appartement familial en champ de tir. Il y a aussi Fabienne Babe, toute jeune, délicate et chouette prof' que j'aurais bien aimé avoir durant l'adolescence.
À l'instar de son précédent film, Brisseau n'impose aucune morale et montre une forme d'humanité animale où la loi du plus fort s'impose ouvertement face à la violence des relations. C'est cru, puissant et choquant.
7/10



Ce soir, ce sera à nouveau un double programme Brisseau avec la redécouverte de Noce Blanche (film sur lequel j'avais échangé avec Batfunk sur ce forum et à qui j'avais promis de le revoir prochainement), puis de la découverte de Céline qui est, paraît-il, le meilleur film de son auteur.

[Alibabass]

Je suis impatient d'avoir ton retour sur Les Anges exterminateurs.

[Invité1]

Je suis impatient d'avoir ton retour sur Les Anges exterminateurs.

Je ne l'ai pas acheté vu qu'il n'existe pas de BR restauré. Je préfère attendre que ce soit le cas au lieu d'investir dans un simple DVD.

Je n'ai pas encore pu voir Eye of the cat en entier mais les 15~20 premières minutes m'avaient impressionné. Je m'attendais à un ersatz quelconque,et j'avais pris une belle leçon de mise en scène, de montage, et de maîtrise décontractée à tous les niveaux (musique, rythme, photo, dialogues) avec en plus, un casting très réussi. Il passe donc en haut de la pile suite à ton message.

Rien que le générique du début en mode split screen est une tuerie.
Hâte que tu me dises ce que tu en as pensé...
Pour ma part, avec le recul, je lui attribue un demi-point de plus, passant ma note à 6.5/10.

[manuma]

Probablement Chers Camarades ! de Konchalovskiy, actuellement dispo sur Mycanal.

[Dale Cooper]

"- C'est lui Dale Cooper...
- Merci Alexandre Angel. Hé Dale ! Tu descends ? Rejoins-nous !"

Je tournerai bientôt dans une fiction historique, américaine et tournée à Paris (avec une immense star hollywoodienne ) dans laquelle je vais jouer un policier français du XVIIIe Siècle.
Auriez-vous des suggestions de films que je pourrais regarder le soir, donc, qui se déroulent dans ce siècle, et si possible montrant des policiers, histoire que je m'imprègne ? Enfin... surtout pour voir un peu ce que les maquilleuses/costumiers vont me faire...

Merci d'avance pour vos conseils, Citoyennes, Citoyens.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ça fait déjà deux fois qu'on m'a choisi pour porter costume et postiche, je dois avoir une bonne tête de Français d'une autre époque.

Hier soir, excellent moment à revoir Lost Highway, avec toujours ce sentiment lynchesque de redécouvrir un film qu'on a pourtant déjà vu 100 fois.
Avant un possible marathon films français se déroulant au XVIIIe je vais continuer dans les valeurs sûres et poursuivre les révisions avec Mulholland Drive. Je revois beaucoup de films en cette période. Revu Carrie de De Palma avant-hier (son monteur Paul Hirsch m'avait mis un like sur Facebook plus tôt dans la journée... il se passe beaucoup de choses dans ma vie en ce moment, je trouve). Carrie est le film par lequel j'étais pleinement rentré dans l'univers de De Palma étant ado (je ne le connaissais que par Mission : Impossible, Les Incorruptibles et surtout un trauma de jeunesse, la séquence d'ouverture de Outrages, vue beaucoup trop jeune ). La découverte (et le coup de foudre) dans la foulée de Body Double, que je compte aussi revoir bientôt pour changer, m'avait rendu hystérique et c'était trop tard. L'engrenage. La fanzouzitude. Vous connaissez la suite...
Bon en attendant, Mulholland Drive, c'est reparti.