Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[-magik-]

Je suis très fan de ce que fait Michael Winterbottom (je pourrais facilement mettre deux ou trois de ses films dans mon top 100)

Mon grand souvenir reste Jude.

J’avais adoré le bouquin de Thomas Hardy (malgré tout le mal qu’en disait ma prof de littérature anglaise à la fac car elle n’arrivait pas à digérer la fin) et le film est vraiment excellent.

[Torrente]

Je suis très fan de ce que fait Michael Winterbottom (je pourrais facilement mettre deux ou trois de ses films dans mon top 100)

Mon grand souvenir reste Jude.

Un chef-d’œuvre !

[Supfiction]

Mon grand souvenir reste Jude.

J’avais adoré le bouquin de Thomas Hardy (malgré tout le mal qu’en disait ma prof de littérature anglaise à la fac car elle n’arrivait pas à digérer la fin) et le film est vraiment excellent.

Et Kate Winslet était magnifique.

[Alibabass]

Ah ben non, c'est avec moi qu'elle a rendez-vous...

Qui ? Asako ? OK, je te laisse le coup de foudre et j'arrive après pour le trouble Hitchcockien ^^.

[TheGentlemanBat]

Plateau TV ce soir en forme de grand écart : sans grande conviction, je vais tenter l'Instinct de survie de Jaume Collet-Serra qui repasse pour la xième fois je crois et ensuite direction Arte pour Asako I & II.

[Torrente]

Ce soir ?

Probablement des comédies :

- Fric frac, rue des diams (11 Harrowhouse) de Aram Avakian (le réal de Cops and robbers qui m'avait plu, la semaine dernière)
- Funky Monkey de Gene Quintano (le réal' d'Un mort pour 1 dollar, qui m'avait plu le mois dernier)
- Mannequin Two: on the move, histoire d'en avoir le cœur net.

A moins que j'explore encore Les chutes du carton©...

J'ai donc opté pour les "comédies"...

1h30 après, j'étais déjà satisfait.




Or donc, Aram Avakian était un réalisateur fort doué et personne ne m'avait prévenu

Fric frac, rue des diams (11 Harrowhouse) sort 1 an après son recommandable Flics et voyous, passant de New-York à la campagne anglaise, troquant le 1.85:1 granuleux contre le 2.35:1 clinquant.
Le bonhomme sait donc tout faire, en gardant une coolitude et une décontraction qui l’honorent, usant de la même ironie, déclinant la même morale contestataire, d'un film de casse à l'autre.

Ce n'était pas gagné sachant mon désamour pour Charles Grodin, l'acteur à l'expression unique, dont on se demande même s'il n'est pas botoxé jusqu'aux oreilles tellement son faciès semble anesthésié.
Pourtant, ici, oh miracle, son côté Schwarzennegger devient une qualité. Son personnage n'en paraît que plus cool et décontracté, aidé par sa voix (off) monocorde amenant l'ironie et le décalage nécessaire au récit.

Il y en a eu des films de casse britanniques (et pas que), il y en a même eu des kyrielles, mais celui-ci m'a vraiment tapé dans l’œil et il aura aussi certainement tapé dans l’œil de Steven Soderbergh, tant j'ai trouvé que Logan Lucky lui devait beaucoup !
Simple, efficace, jamais vulgaire, formidablement dialogué, enchaînant les clichés comme autant de passages obligés et attendus (et il a bien raison, il ne faut surtout pas s'en priver quand on fait du cinéma de genre aussi codifié qu'un film de casse), avec une galerie d'acteurs tous truculents : James Mason, John Gielgud, Trevor Howard, Helen Cherry... casting classieux s'il en est.
Et, cerise sur le gâteau : Candice Bergen, à la malice délicieuse... renversante femme d'action qui fait tout quand l'homme couard observe, subit, palabre et s'assoit à la place du mort durant toutes les poursuites automobiles.

Spoiler (cliquez pour afficher)

En avance sur son temps, le scénario n'oublie pas non plus, l'évocation d'une amourette lesbienne platonique qui aura son importance, sans en rajouter, toujours avec une certaine distance qu'on jurerait british et qui fait son prix, alors même que l'écrivain du roman original n'est autre qu'un américain, à qui l'on devra quelques années plus tard un autre script dont l'adaptation cinématographique m'avait également plu (Green ice).

Une excellente surprise, donc, d'autant plus surprenante que je ne m'y attendais pas, c'est pourquoi je m'arroge le droit de m'emballer !
Car je l'admets volontiers, Fric frac reste une petite série B maline et enjouée, parfaitement mise en boîte par un décidément très habile artisan (dont ce sera malheureusement le dernier film ) mais pas non plus un grand film de casse définitif ou un chef-d’œuvre mythique du genre.
C'est un bon film de genre et c'est déjà pas mal.


Nouvelle quête : découvrir son deuxième film, Au bout du chemin (End of the road) avec Stacy Keach, Harris Yulin et James Earl Jones.
Encore un casting qui promet monts et merveilles !




J'ai enchaîné avec Mannequin Two: on the move...



... qui se révèle supérieur à son aîné dans presque tous les domaines mais qui n'améliore pas le niveau question bande originale, malheureusement.

Cela dit, on gagne en terme narratif : l'histoire est enfin intelligible, compréhensible et logique (du sort initial enfin cohérent jusque dans les interactions entre les différents personnages).
Les interprètes n'ont rien à envier à ceux du premier film. J'avoue que j'ai même préféré le couple vedette de cette suite, auquel on croit beaucoup plus.

Petites ombres à ce tableau :
- le seul acteur qui rempile du précédent épisode est le "rigolo de service" typique de la période, Meshach Taylor.
- on sent que le concepteur du mannequin est moins doué que dans l'original. Ici, il n'évoque que vaguement l’héroïne quand le premier proposait un mannequin qui ressemblait comme 2 gouttes d'eau à Kim Cattrall.

Comédie de vidéoclub comme les années 90 en ont généré des milliers, Mannequin 2 ne va pas chercher bien loin mais remplit son office : j'ai agréablement glissé dans les bras de Morphée sans même m'en rendre compte, avant de me réveiller en sursaut, avachi sur mon canapé 3 heures plus tard, au lieu d'être dans mon lit.

[Addis-Abeba]

J'ai donc opté pour les "comédies"...

1h30 après, j'étais déjà satisfait.




Or donc, Aram Avakian était un réalisateur fort doué et personne ne m'avait prévenu

Fric frac, rue des diams (11 Harrowhouse) sort 1 an après son recommandable Flics et voyous, passant de New-York à la campagne anglaise, troquant le 1.85:1 granuleux contre le 2.35:1 clinquant.
Le bonhomme sait donc tout faire, en gardant une coolitude et une décontraction qui l’honorent, usant de la même ironie, déclinant la même morale contestataire, d'un film de casse à l'autre.

Ennui, certes poli, mais bien présent pour moi, l'intrigue ne m'avait pas emballé des masses.

[The Eye Of Doom]

Superbe affiche en tout cas !

[Supfiction]

La septième Compagnie sur TF1 ce soir. Y a encore des valeurs sûres dans ce monde.

[Prolls]

La septième Compagnie sur TF1 ce soir. Y a encore des valeurs sûres dans ce monde.

La t'naille quoi !

[-magik-]

La septième Compagnie sur TF1 ce soir. Y a encore des valeurs sûres dans ce monde.

Aussi incroyable que ça puisse paraître, je n’ai vu aucun film de cette saga malgré les rediffusions annuelles.
Mais j’ai découvert La Grande vadrouille il y a 4 ou 5 ans, l’honneur est sauf.

[Supfiction]

La septième Compagnie sur TF1 ce soir. Y a encore des valeurs sûres dans ce monde.

Aussi incroyable que ça puisse paraître, je n’ai vu aucun film de cette saga malgré les rediffusions annuelles.
Mais j’ai découvert La Grande vadrouille il y a 4 ou 5 ans, l’honneur est sauf.

Tu as quel âge ?

[-magik-]

Aussi incroyable que ça puisse paraître, je n’ai vu aucun film de cette saga malgré les rediffusions annuelles.
Mais j’ai découvert La Grande vadrouille il y a 4 ou 5 ans, l’honneur est sauf.

Tu as quel âge ?

45 ans (et demi).

[Supfiction]

Tu as quel âge ?

45 ans (et demi).

Tes parents t’ont interdit la télévision quand tu étais petit, je vois que ça.

[AtCloseRange]

45 ans (et demi).

Tes parents t’ont interdit la télévision quand tu étais petit, je vois que ça.

Il faut qu'il les remercie.