Kevin95 a écrit : ↑3 juin 22, 04:53THE CONCORDE... AIRPORT '79 - David Lowell Rich (1979) : 6.5/10 D
Je ne l'ai jamais vu écrit comme ça
Bon, en ce moment, j'ai un p'tit fantasme en tête : me payer tous les Airport en BR. Je sais que ça va se faire, je me connais, je me connais, putain, aaaargh..
Je suis sûr que ce nanar doit bien laisser se revoir. Fais-moi envie Kevin, je t'en prie..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Airport 80 concorde (Airport Concorde 79) : David Lowell Rich
Même si l'on apprécie les trois précédents films de la franchise, difficile d'être indulgent pour ce dernier sauf si c'est pour le visionner entre potes en l'absence dans votre vidéothèque du film des ZAZ car Airport 80 Concorde est déjà une parodie, certes involontaire mais qui pourra provoquer autant de fous rires si ce n'est de la consternation. Alain Delon et George Kennedy doivent avoir jeté un voile pudique sur ce film tellement l'on peut être gêné pour eux ; ceci dit, Alain Delon se sera quand même vu attribuer la plus belle phrase de dialogue de toute sa carrière avec en substance "J'aime tes cheveux autant que j'aime manger des frites"
Sinon les effets spéciaux et maquettes semblent provenir de la préhistoire du cinéma et le scénario est d'une débilité sans nom. Reste néanmoins un beau thème musical de Lalo Schifrin et une dernier quart d'heure plutôt "rigolo", celui qui voit l'avion se disloquer peu à peu et atterrir sur le ventre dans un immense champ de neige. Quelques belles images sur les jambes de Sylvie Kristel (que les voyeurs ne pensent pas en admirer plus) ou encore du Concorde survolant les Alpes. Pas totalement ennuyeux mais franchement mauvais et kitchissime.
Oui, non mais je le savais (et puis je l'avais vu à sa sortie avec ma grand-mère)!
Mais à partir du moment où je veux tous me les payer dans de belles copies, je ne peux faire l'impasse sur celui-là.
L'essentiel, c'est qu'on ne s'ennuie pas. Merci Jeremy!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Jeremy l'a bien dit, c'est d'une connerie sans nom mais son sérieux imperturbable face à des situations de plus en plus débiles, rend le film attachant. Faut voir, le tout sur une musique solennelle pour un congrès dentaire, Delon draguer comme un vendeur en Frites McCaine, George Kennedy revenir pour la quinzième fois dans un avion en perdition avec le sourire aux lèvres, le Concorde faire des doubles flips pour éviter des missiles sans que personne ne s'en émeuve à terre, Robert Wagner jurer que c'est un bon gars alors que des violons derrière lui semblent dire le contraire ou la gamine sourde et muette qui visite le cockpit sous l’œil attendri d'Emmanuelle (qui d’ordinaire est très occupée en avion).
Comment lui résister ?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Kevin95 a écrit : ↑3 juin 22, 04:52Juste préciser que la (les ?) suite est complétement aux fraises.
Attends de voir l'opus 3, et surtout le 5!
Le 2 n'est pas déplaisant, comme un remake un peu bourrin et friqué du premier, mais il est loin de retrouver son mystère, sa poésie et son émotion.
Kevin95 a écrit : ↑7 juin 22, 13:20
Jeremy l'a bien dit, c'est d'une connerie sans nom mais son sérieux imperturbable face à des situations de plus en plus débiles, rend le film attachant. Faut voir, le tout sur une musique solennelle pour un congrès dentaire, Delon draguer comme un vendeur en Frites McCaine, George Kennedy revenir pour la quinzième fois dans un avion en perdition avec le sourire aux lèvres, le Concorde faire des doubles flips pour éviter des missiles sans que personne ne s'en émeuve à terre, Robert Wagner jurer que c'est un bon gars alors que des violons derrière lui semblent dire le contraire ou la gamine sourde et muette qui visite le cockpit sous l’œil attendri d'Emmanuelle (qui d’ordinaire est très occupée en avion).
Comment lui résister ?
Impossible
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
J'avais adoré. Je l'ai encore bien en tête, donc je ne pense pas le revoir tout de suite.
Je me souviens cependant que la musique (influencée par Herrmann, et surtout Philip Glass) m'avait un peu sorti du film. Je ne me souviens plus quel morceau de Glass, mais je sais qu'il y avait un titre du film qui en était tellement proche que je m'étais demandé pourquoi Ford n'avait pas tout bêtement utilisé l'original.
Par contre il y a un truc que j'ai appris récemment, par hasard, et... Rassurez-moi... je ne suis pas le seul à avoir pensé que l'actrice qui joue dans la partie "manuscrit" était Amy Adams ? Ce n'est PAS Adams dans un "double rôle" comme Gyllenhaal, mais une actrice (Isla Fisher) qui lui ressemble beaucoup, et je n'avais pas capté...