Merci infiniment pour vos messages et vos conseils
Par contre, je peine à saisir celui-ci :
Torrente a écrit : ↑27 avr. 22, 16:15
Je n'osais y croire.
Je n'ai pas réagi, pensant que c'était inutile. "Pas elle". "Impossible".
Mais j'aurais dû me jeter sous le camion. Te prévenir. Tu auras donc commis un terrible impair cinéphilique sans même le vouloir. C'est terrible.
Waow
L'impair, c'est d'avoir commencé par
Un Flic ?
Si oui, t'inquiètes, j'ai subi bien pire ces derniers temps.
(Quand tu te tapes
En Passant Pécho ou
Les Tuche 4, je t'assure qu'
Un Flic est un
fucking masterpiece 
).
Je crois que mon plus grand (et incompréhensible) impair cinéphilique reste d'avoir acheté le Blu-ray de
L'Armée Des Ombres il y a quelques années et de ne l'avoir jamais regardé
J'ai donc suivi vos conseils et j'ai visionné ce chef-d’œuvre absolu en sortant du boulot. Bien que fourbue par l'heure tardive, je n'ai pas vu passer les 2h24 du métrage et j'en reste encore déconcertée au moment où j'écris ce post tellement que la claque fut intense... Je n'ai malheureusement pas le temps de développer aujourd'hui, mais je suis entrée dans le film dès le générique en plongeant dans cette espèce de cauchemar ultra réaliste au sublime casting 5 étoiles. Je ne pensais pas qu'un tel film existait sur le sujet de la Résistance sous l'Occupation, même si les suppléments du BR révèlent que
L'Armée Des Ombres clôt une trilogie conçue par Melville, lui et son frère ayant eux-même été Résistants. Ce réalisme, je ne l'avais vécu jusqu'ici qu'avec les écrits de Madeleine Riffaud dont l'autobiographie
On L’Appelait Rainer : 1939-1945 est assurément l'un de mes livres de chevet.
Quant à
L'Armée Des Ombres, il devient forcément mon film du mois. Merci de tout cœur, Mr. Melville.
9/10
Il faut absolument que je vois les autres Melville et le coffret anthologique édité chez StudioCanal me fait désormais de l’œil.
Pour ce soir, je n'en sais rien parce que je n'ai dormi qu'1h30 à cause des émotions ressenties suite à mon visionnage et je vais sûrement m'écrouler en rentrant du taf cette nuit.
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NB : J'ai aussi les paroles d'une chanson de LL qui s'intitule Isotherme qui me trotte depuis dans la tête avec son petit clin d’œil au cinéma de Melville :
Je revis, deuxième souffle
Comme Lino Ventura
J’prends des risques de ouf
Pars à l’aventure à
À 2, c’est mieux
Mieux d’être heureux
Heureuse comme si
comme si j’le veux.