Duane Jones a écrit : ↑29 mars 22, 16:47
Bravo pour avoir pu regarder les 2 Démons d'affilée ! J'ai revu l'année dernière le 1er dans un désir nostalgique (et masochiste ?), c'était vraiment mauvais. Alors qu'à la 1ère vision gamin, j'étais absolument terrifié !
J'ai failli les acheter aussi avec le même désir nostalgique. C'était un must des videos-clubs quand j'étais gamin aussi. Mais l'évidence de la médiocrité de la chose m'a freiné. Pourtant ca doit le highlights de la filmo du pauvre Lamberto. Allez, à 9,99€ je le prendrais
L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : « Je pense, donc tu suis. » Pierre Desproges Ma Collection - Mon Planning Achats
Non mais vous avez fini avec Démons, oui ?
On parle quand même de ça :
Flol a vraiment du mérite pour continuer à vous répondre à chaque fois, moi vous me déprimez (même pas envie de me lever pour distribuer des baffes, bien qu'il paraît que c'est à la mode).
Sinon, finalement ce soir, ça n'aura été ni un singe géant albinos ni Gamera mais Orloff contre l'homme invisible (Pierre Chevalier, 1971).
Une production Eurociné + un DVD spartiate trouvé dans un Happy Cash = c'est moins pire que ce que mon instinct de survie me soufflait dans l'oreillette.
Le résumé au dos du DVD spoile méchamment cette bande également (mé)connue sous le titre de La Vie Amoureuse de l'Homme Invisible ("Un homme invisible assoiffé de sexe et de meurtre", c'est légèrement survendu), le film met 65 minutes à démarrer pour s'arrêter au bout d'une heure et quart, mais on a déjà vu bien plus nul et soporifique dans d'autres joyeusetés sorties chez Bach ou Artus. Ne manquait qu'un logo Ciné FX pour que le spectacle soit total.
Oui il y a de la nudité gratuite, et oui on voit l'homme invisible à la fin. Il suffit pour ça de lui jeter un peu de farine à la figure.
Flol a écrit : ↑29 mars 22, 16:18
Pour ce soir (encore une fois si mes gosses me le permettent) je vais continuer l'exploration de ma liste Netflix avec :
Stowaway - Joe Penna
Et j'avoue partir assez confiant parce que :
1. j'aime bien le casting
2. j'avais pas mal apprécié le précédent film de survie de Joe Penna (Arctic avec Mads Mikkelsen)
Verdict : 4.5/10 (même pas la moyenne )
Il y a du style, une certaine élégance dans la mise en scène, les comédiens font le job, on peut même trouver qu'une séquence en particulier n'est pas dénuée de tension...mais que c'est morne, tout ça.
Et l'histoire n'a franchement pas beaucoup de sens : non seulement on ressent très peu le temps qui passe (donnée pourtant essentielle quand on parle d'un voyage censé durer 2 ans), mais en plus le principe du gars qui se retrouve coincé par inadvertance dans un placard de la fusée, j'avoue j'ai pas compris. Comment a-t-il pu se retrouver là sans que personne ne s'en rende compte, pas même lui ?
A partir de là, j'ai eu un peu de mal à croire à cette histoire de survie, sacrifice et don de soi, dont la conclusion résonne malheureusement comme une sorte de constat d'échec ("tout ça pour ça ?").
Je me souviens d'un film très... très... non en fait je ne me souviens pas de grand chose sauf que j'avais trouvé complement débile l'idée de base. Donc à partir de là, on m'avait perdu, d'autant plus que c'était assez ronflant non?
odelay a écrit : ↑30 mars 22, 10:13
Je me souviens d'un film très... très... non en fait je ne me souviens pas de grand chose sauf que j'avais trouvé complement débile l'idée de base. Donc à partir de là, on m'avait perdu, d'autant plus que c'était assez ronflant non?
Plus trop de souvenir non plus. A part d'avoir trouvé cela très soporifique et inintéressant au possible, avec des personnages peu attachants.
Vu hier soir: "Take me home tonight" ("Soirée d'enfer" en VF: la créativité débordante des titres francais...)
Comédie/film de teuf plutôt sympa ou Topher Grace joue le rôle de Matt, diplômé du MIT en 88 qui végète dans un job de vidéoclub jusqu'au jour ou il retombe sur son crush de high school qui lui dit qu'elle sera a la grosse soirée de l'été, du coup il va tout faire pour y aller.
Ca se regarde tranquille sans être non plus un sommet du genre, le 80s porn est plutôt léger: pas trop appuyé niveau look ou musique, un peu plus voyant dans le vidéoclub, y'a Chris Pratt en 2nd rôle qui joue les gros cons neuneu avant de devenir célèbre en jouant les gentils neuneu, Anna Faris... et quelques apparitions sympas: Michael Biehn en flic père de Matt, Bob Odenkirk et Angie Everhart en cougar echangiste!
Ideal pour tuer une petite heure et demie.
tchi-tcha a écrit : ↑30 mars 22, 03:37
Sinon, finalement ce soir, ça n'aura été ni un singe géant albinos ni Gamera mais Orloff contre l'homme invisible (Pierre Chevalier, 1971).
Une production Eurociné + un DVD spartiate trouvé dans un Happy Cash = c'est moins pire que ce que mon instinct de survie me soufflait dans l'oreillette.
Le résumé au dos du DVD spoile méchamment cette bande également (mé)connue sous le titre de La Vie Amoureuse de l'Homme Invisible ("Un homme invisible assoiffé de sexe et de meurtre", c'est légèrement survendu), le film met 65 minutes à démarrer pour s'arrêter au bout d'une heure et quart, mais on a déjà vu bien plus nul et soporifique dans d'autres joyeusetés sorties chez Bach ou Artus. Ne manquait qu'un logo Ciné FX pour que le spectacle soit total.
Oui il y a de la nudité gratuite, et oui on voit l'homme invisible à la fin. Il suffit pour ça de lui jeter un peu de farine à la figure.
S'il faut mettre une note, ce sera un 3,5/10 indulgent.
Pas désagréable à voir, mais c'est vrai qu'il ne s'y passe pas grand chose, vu le budget avoir un homme invisible qui reste invisible tout le film, c'est bien pratique
Hier soir, j'ai découvert La Dame De Shanghai (Orson Welles - 1947) qui m'a complètement conquise.
Une œuvre atypique de par son atmosphère onirique (hormis le choix de la superbe direction photo, le métrage débute comme le plus beau des rêves pour finalement se métamorphoser en immonde cauchemar) et son habileté à mixer le film noir au film d'aventure. La réalisation, un peu plus convenue que d'habitude mais tout aussi géniale, transcende une fois encore un synopsis relativement simple où une forme d'idéalisation amoureuse se voit confronté à la perversion et la manipulation. Rita Hayworth est par ailleurs sensationnelle en femme fatale et vénéneuse, tandis que Welles est totalement craquant en amoureux transi qui finit par être dépassé par le malsain univers de cette pathétique bourgeoisie américaine.
De plus, je ne pourrais plus regarder de la même manière la scène du théâtre chinois dans Il Était Une Fois En Amérique ou celle de la confrontation finale entre Christopher Lee et Roger Moore dans L'Homme Au Pistolet D'Or, Welles les avait déjà mises en scène en 1947.
8.5/10
Ce soir, ce sera la découverte de The Third Man (1949) de Carol Reed avec Alida Valli, Joseph Cotten et... Orson Welles.
candygirl a écrit : ↑30 mars 22, 15:13
De plus, je ne pourrais plus regarder de la même manière la scène du théâtre chinois dans Il Était Une Fois En Amérique ou celle de la confrontation finale entre Christopher Lee et Roger Moore dans L'Homme Au Pistolet D'Or, Welles les avait déjà mises en scène en 1947.
8.5/10
Je crois que les emprunts à cette scène sont pléthore. par contre si tu me demandes d'autres exemples, je vais être bien embêté
Parfois, ce sont de francs clins d'œil (il doit bien y avoir un Woody Allen).