Jeremy Fox a écrit : ↑15 déc. 21, 16:03
Tu ne reconnais même pas le talent de Jane Campion derrière la caméra ?
J'ai trouvé qu'elle organisait platement une enfilade de clichés simplistes, tout en faisant rentrer au forceps des personnages du 21éme siècle dans un contexte du début du 20ème... c'était presque comme si je voyais un film d'époque interprété par des acteurs employant un phrasé et des expressions de 2021.
Cela dit, je me dois de rester honnête, un chapitre m'a plu ; celui de la soirée mondaine. Donc si j'ai vu du talent, je l'ai vu à cet endroit précisément, dans le rythme de la scène, le découpage et la direction artistique de ce passage. Pour le reste, je me suis fait rouler dessus au ralenti par un 33 tonnes.
Mais je ne suis très probablement pas la cible. D'autant que je n'avais déjà pas aimé
La leçon de piano, pour cause d'overdose de pathos. C'est un peu mon reproche pour beaucoup de ses films, même
In the cut que j'avais apprécié.
Sweetie me plait comme il est, cela dit.