Dune I et II (Denis Villeneuve - 2021 & 2024)

[mannhunter]

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La guitare !

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En version pan & scanné sur TF1, cette scène était incompréhensible, mais au moins la musique de jeu vidéo collait bien avec ce qu'on tentait de déchiffrer.

la musique qui devient triomphaliste quand le bon flic américain prend le dessus dans cette bagarre bien virile j'adore! Chuck et la Delta Force d'Alan Silvestri doivent approuver ha ha

(et principalement John Williams eh oui, qui est souvent considéré comme ce qu'il y a de pire et le symbole de la musique pompière, emphatique, populaire, etc.,

Je crois que Tavernier n'aimait pas du tout.

Carpenter non plus n'est pas fan..."Trop de notes".

[AtCloseRange]

Moi, perso, parmi les grands noms, je n'ai jamais été convaincu par Maurice Jarre (que Tavernier aimait par contre). Alors cela ne va pas me gâcher un film, très loin de là, mais en tout cas, je n'ai pas évolué dans cette perception (j'aime bien sa musique de Mandingo)

[Addis-Abeba]

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Anecdote racontée par Christian Carion: Morricone aurait réagi en entendant le morceau de The Thin Red Line par : "C'est quoi, ça ? C'est mauvais !! C'est mal orchestré..."

Jalousie, sénilité, pauvre Ennio
Comme quoi même le meilleur peut se tromper.

[Alexandre Angel]

Moi, perso, parmi les grands noms, je n'ai jamais été convaincu par Maurice Jarre (que Tavernier aimait par contre). Alors cela ne va pas me gâcher un film, très loin de là, mais en tout cas, je n'ai pas évolué dans cette perception (j'aime bien sa musique de Mandingo)

Mais oui mais ça me fait pas du tout changer d'avis . Et j'adore ce film.

[ex-beldvd man]

Carpenter non plus n'est pas fan..."Trop de notes".

[Major Tom]

Jalousie, sénilité, pauvre Ennio
Comme quoi même le meilleur peut se tromper.

Mais non, mais non. L'oreille d'un Maître surtout.

Mais oui mais ça me fait pas du tout changer d'avis

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[hansolo]

Apparemment celui-ci a fait un très bon démarrage, il faut voir comment ça se passe après... Mais déjà je suis sûr que Villeneuve pourra la tourner (et puis il a réussi à être sur ce projet d'envergure alors que son précédent film, Blade Runner 2049, était un four), et peut-être même que cette suite est déjà en grande partie tournée (ou au moins en petite partie puisqu'on a vu des images de combats dans les "rêves" de Paul).

Oui, le démarrage français est bon.
Attendre de voir les chiffres de la sortie US et mondiale avant de se prononcer sur la possibilité de tourner une suite.

[Jack Griffin]

[Major Tom]

[Supfiction]

La musique de Zimmer n’est pas vraiment le problème du film (même les incursions musique du monde quelque peu agaçantes).

Le problème numéro 1 est que les personnages sont creux et ce alors que Villeneuve se donne pourtant tout le temps pour installer son film, créer une atmosphère, étirer les plans et ainsi se démarquer de la plupart des autres grosses productions.
Mais pour que le spectateur soit happé par le récit et que l’on vibre pour les protagonistes, il faudrait au moins que l’on s’attache à eux. Or même le personnage principal joué par Chalamet n’est pas spécialement sympathique, pas aidé par des dialogues ampoulés et une mise en scène pompière soulignant à chaque instant à quel point l’heure est grave.
Il y a bien une ou deux scènes (avec Jason Momoa notamment) qui vont un tout petit peu dans ce sens mais c’est beaucoup trop mince. Je ne parle même pas de la mère (Rebecca Ferguson impénétrable) ou du père joué par un Oscar Isaac totalement transparent. Dès le début on a bien compris pourtant que l’héritier sera rapidement amené à être confronté aux épreuves et à la perte très probable du père. Cette histoire a été raconté cent fois de Shakespeare à La guerre des Étoiles mais pour que cela fonctionne encore il faudrait que le spectateur se sente émotionnellement impliqué (la mort de Marlon Brando par exemple dans Superman alors qu’il n’a eu quelques scènes). A cela s’ajoute la thématique également bien usée (Avatar, etc) des peuples autochtones exploités par une puissance impérialiste pour ses ressources naturelles. Elle s’explique évidemment par le fait que le roman date des années 60 mais on serait pouvait espérer pour cette nouvelle version un peu d’inédit à ce niveau. Ce n’est pas le cas car finalement il semble que le réalisateur soit trop occupé à se dépêtrer de la complexité du roman et qu’une nouvelle fois ce soit l’atmosphère qui importe (et là c’est vrai que la musique en rajoute) et non le récit initiatique.

[G.T.O]

La guitare !

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En version pan & scanné sur TF1, cette scène était incompréhensible, mais au moins la musique de jeu vidéo collait bien avec ce qu'on tentait de déchiffrer.

la musique qui devient triomphaliste quand le bon flic américain prend le dessus dans cette bagarre bien virile j'adore! Chuck et la Delta Force d'Alan Silvestri doivent approuver ha ha

Déjà bien mauvais, le Zimmern, dans les années 80 J'ai l'impression que ce sont les bonnes exceptions qui sont plutôt rares dans sa carrière : La ligne rouge, Interstellar, Gladiator, The Pledge...Après sur Dune, c'est le style Zimmer pulsatile, elctro-drone, utilisé sur les Batman et Dunkerque de Nolan, avec un zeste de chant oriental, hérité lui, de Lisa Gerrard. C'est affreusement loupé et sur le film hyper invasif. Toto et Eno peuvent dormir tranquillent. Il aurait fallu déterrer Elliot Goldenthal, Alan Silvestri, David Julyan, Jonny Greenwood, voire même pourquoi pas, David Shire, les bons compositeurs, mêmes très âgés pour certains, ne manquent pas.

[Major Tom]

la musique qui devient triomphaliste quand le bon flic américain prend le dessus dans cette bagarre bien virile j'adore! Chuck et la Delta Force d'Alan Silvestri doivent approuver ha ha

Déjà bien mauvais, le Zimmern, dans les années 80 J'ai l'impression que ce sont les bonnes exceptions qui sont plutôt rares dans sa carrière : La ligne rouge, Interstellar, Gladiator, The Pledge...Après sur Dune, c'est le style Zimmer pulsatile, elctro-drone, utilisé sur les Batman et Dunkerque de Nolan, avec un zeste de chant oriental, hérité lui, de Lisa Gerrard. C'est affreusement loupé et sur le film hyper invasif. Toto et Eno peuvent dormir tranquillent. Il aurait fallu déterrer Elliot Goldenthal, Alan Silvestri, David Julyan, Jonny Greenwood, voire même pourquoi pas, David Shire, les bons compositeurs, mêmes très âgés pour certains, ne manquent pas.

Et Vangelis même ! Parmi ses curieux ajouts récents à ses anciennes BOs, on trouve parfois des choses vraiment intéressantes.
Comme ici cette piste supplémentaire à la BO de Blade Runner (avec un poème polonais lu par Polanski) :

J'ai l'impression que ce sont les bonnes exceptions qui sont plutôt rares dans sa carrière : La ligne rouge, Interstellar, Gladiator, The Pledge...

Et encore.
Bon, La ligne rouge, apparemment, je fais partie des rares qui ont un peu du mal. Déso.

Sinon j'aimais bien la musique d'Interstellar jusqu'à ce qu'elle se métamorphose en standard des vidéos YouTube et devienne aussi insupportable que le titre de Requiem for a Dream, ou cette infamie de Ludovico Einaudi, "Nuvole Bianche". Mais oui, vous connaissez (dès qu'il y a une vidéo où il faut tirer les larmes, avec des images de sauveteurs ranimant un chien ou un enfant de la noyade, ou une vidéo montrant l'effet dévastateur du changement climatique, elle y est).

Revu Gladiator il y a quelques temps, pas franchement été marqué par la musique, ni par le désir de l'acheter pour l'écouter hors du film.

Et The Pledge, aucun souvenir de la musique.

Dans les bons points, c'est plutôt dans les films méconnus ou oubliés, comme par exemple j'aimais bien à l'époque celle de Fenêtre sur Pacifique.

Jusqu'à ce que Nolan arrive et l'oblige à changer de méthode, Zimmer "composait" sa musique à plusieurs mains, dans un blockhaus au cœur de Los Angeles, comme on peut le voir dans cette vidéo à partir de 42 minutes, alors qu'il était en train de faire la musique de Pirates des Caraïbes:

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Il faut voir la réaction de Big John avec Franka Potente dans la limo une fois sorti de là, à 49:40 :
"He's got a lot of people writing music, doesn't he?"
- "Like a little factory."
- "Little factory... But he's... the... composer?!"
- "Hmm hmm, well..."
- "But a lot of people write it?"
- "I don't..."
- "How does that work?..."

[Addis-Abeba]

la musique qui devient triomphaliste quand le bon flic américain prend le dessus dans cette bagarre bien virile j'adore! Chuck et la Delta Force d'Alan Silvestri doivent approuver ha ha

Déjà bien mauvais, le Zimmern, dans les années 80

Tiré dix secondes de musique qui n'est absolument pas représentative de l'ensemble du film,et en faire une généralité, ca n'a aucun intérêt,sur l'ensemble du film la BO est plus que réussie, notamment tout les passages au Japon.
Après je me souviens pas que la musique de Rock,Broken Arrow,Fenetre sur le pacifique soient des grosses merdes,et je suppose que si on aime celle si entraînante du film Pirates des Caraïbes , on est un gros beauf , c'est assez étrange.

[Ender]

Je rejoins les bémols de Supfiction concernant le matériau adapté, en étant plus enthousiaste par ailleurs.

Je ne crois pas non plus que la musique soit un problème. Sans en être fou, je ne suis pas rebuté par le travail de Zimmer et au meilleur de sa forme, son apport à un film peut être décisif (Dunkerque).

J'ajoute que l'esthétique de Villeneuve n'est pas non plus le problème. Elle est pas mal attaquée dans ce topic et je l'ai aussi un peu raillée ailleurs, mais elle s'épanouit vraiment dans Dune.

Un certain nombre des films récents les plus stimulants se confronte au règne sans partage de l'image(rie) dans le cinéma contemporain. Drive My Car filme l'action de la parole et du silence ; France attaque la fabrique des images de l'intérieur (un de ses points d'orgue : l'humour audiovisuel méchant, ravageur, de la séquence finale de Biolay).

L'ensemble de films convoqué est disparate mais je suis tenté de mettre Dune dans le panier des résistants à "l'image filmée". Trente ans en arrière, le règne de l'image se manifestait avec la fameuse génération clip et des meilleurs aux pires films, un maniérisme intégral. À l'heure actuelle, dans un monde de flux audiovisuel continu, le problème est déplacé. À Hollywood, c'est comme si on admettait la banalisation visuelle, il n'y a qu'à alimenter le flot et signer d'une pirouette spectaculaire. Des œuvres entières sont filmées en "stock techniques" anonymes du cinéma en échange de quelques money shots (typiquement, les Marvel). Dans ce contexte, Villeneuve me paraît aller à contre-pied, non pas en revenant à une stylisation maximale, mais soustractive. Un plan ou une séquence ont à exprimer une matière, un relief, sur un fond le plus monochrome possible pour les mettre en valeur. Son lissé d'image peut paraître dans l'air design du temps, il n'empêche qu'à mon avis il se libère du formalisme, retrouve la densité d'un réel qui sourd de la forme, au prix d'une distillation contrôlée, parcimonieuse : les particules d'épice dans l'air, le bain huileux du baron, le drapé d'un costume... une consistance en excès qui ravive un trouble de la matière.

Il ne réussit pas la même opération pour exprimer une densité d'affects et de vie, alors qu'il opère de façon similaire : dépouiller chaque scène pour exprimer une idée, une émotion détachées sur un fond neutre (l'interprétation sans trop d'effets des acteurs fait d'ailleurs qu'on respire mieux que dans les downeyjunioreries ou les daylewis-phoenixades à oscars). Je crois comme Sup que ça tient à une survalorisation de Dune le roman, suffisamment riche pour rendre tout un monde palpable, mais trop peu pour filmer un drame humain formidable, novateur, si on l'adapte avec la révérence que semble avoir Villeneuve... Réserve à tempérer par la nature de demi-film d'exposition de ce premier volet, qui appelle vraiment une suite.

[shubby]

Mouais. Je pense surtout qu'on est tellement habitués à voir de la merde qu'on finit par relativiser quand ça et là on voit un truc potable. Ici la scène de l'attaque de la moissonneuse, allez, très réussie. Mais plus je prends du recul, plus je suis vénère. Film à peu près potable jusqu'au décès du Duc, ensuite la narration s'enlise dans les sables mouvants. La marche de Paul et de sa mère est calamiteuse. Difficile à traduire, ok, c'est typiquement une séquence hardcore, l'endurance, à exprimer autrement que par le temps qui passe. Je pense au début du Legend of The Mountain de King Hu, par exemple, 20mn pendant lesquelles le héros ne fait qu'arpenter une montagne. Ennui ? Non, rythme. Car lorsqu'il se passe qq chose ensuite, on le ressent pleinement. A quel moment dans ce film ressent-on vraiment la puissance du ver, le danger du désert ? Jamais. De fait, je ne comprends pas la démarche de Villeneuve de vouloir à ce point se réapproprier Dune pour n'en faire qu'un téléfilm pilote de luxe au rythme monocorde blockbo' lambda. Et moche. A aucun moment le format ciné ne se justifie. Aucun "whaou" effect ni même scope flamboyant. En pleine séance j'avais envie de revoir le vieux Dune, Lawrence d'Arabie ou même Stargate (avec un vrai score, lui) pour ne serait-ce que mettre en valeur le désert, ici d'une fadeur incompréhensive. "Ouais mais c'est réel, tu vois, le vent, les vapeurs d'épice, tout ça, c'est crédible". M'en fout, c'est moche ! Peut-être qu'en 4DX ou en Imax, il se passe qq chose, mais pas au ciné. Un film censé défendre ce format construit comme un pilote TV, je rêve. Pour couronner le tout, le casting est très moyen, la direction d'acteur ss doute aussi. Isaac s'en sort pas mal, qq autres aussi, mais globalement les 2 leads mère et fils ne véhiculent rien de rien. Et ça se termine à l'agonie comme un Hunger Games 4 ou autre Labyrinthe 12. Les ronflements qui m'entouraient ds la salle étaient on ne peut plus explicites. N'espérez aucune pitié de ma part. Que la bête meure. Pire : qu'on la jette à Netflix, car là est sa place.