Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Wile E.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Wile E. »

Profondo Rosso a écrit : 31 juil. 21, 20:04
Wile E. a écrit : 31 juil. 21, 18:54 People's Hero (1987) / Derek Yee _ 8
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Ah cool reçu mon édition Spectrum aussi je vais me mater ça sous peu. Belle découverte aussi avec My heart is that eternal rose qui fut un de mes films du mois l'an dernier. Sacrée fournée Spectrum d'ailleurs belle découverte aussi avec Eighteen Springs vu cette semaine.
En plus d'avoir été une belle découverte, le film de Derek Yee offre la singulière particularité d'être une variation surprenante d'un célèbre film américains des 70's, dont je tais volontairement le titre pour ceux qui ne connaissent pas encore People's Hero (meme si c'est écrit dans une citation presse au verso du blu-ray)
Ti Lung est particulièrement effrayant dans une scène.

My heart is that eternal rose et Eighteen Springs ont été aussi de belles découvertes. Un peu moins convaincu par Man on the brink et Wild Search par contre.
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Boubakar
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Boubakar »

Mon classement des films du mois :
1 - Image
Kanal (Andrzej Wajda)
2 - Image
Claudine (John Berry)
3 - Image
Comme un homme libre (Michael Mann)
4 - Image
Le chevalier des sables (Vincente Minelli)
5 - Image
Great Mazinger & Getter Robot G - le sacrifice ultime (Masayuki Akehi)
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Profondo Rosso
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Profondo Rosso »

Wile E. a écrit : 31 juil. 21, 20:50
My heart is that eternal rose et Eighteen Springs ont été aussi de belles découvertes. Un peu moins convaincu par Man on the brink et Wild Search par contre.
Oui je ne sentais pas trop Man on the brink et Wild Search je ne les ai pas pris du coup. En tout cas après Eighteen Springs grosse attente sur Love in a fallen city, l'autre Ann Hui adapté d'Eileen Chang qui sera de la prochaine fournée Spectrum.
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Ender
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Ender »

Arn a écrit : 31 juil. 21, 18:59Ça m'intrigue pas mal ça, tu l'as vu comment ?
Sur youtube ! Je le recommande chaleureusement. Pour te donner une idée du sujet, le film se déroule en 1930, la Chine en guerre civile : nationalistes alliés aux grands propriétaires contre le jeune Parti communiste qui s'implante dans les campagnes. Le film s'ouvre sur la libération, par un espion rouge, de la servante esclavagisée d'un grand domaine. Y a-t-il du love dans l'air entre le sauveur et l'héroïne populaire ? Les regards sont torrides... mais pas le temps pour papillonner : on suit la progressive "Aufklärung" communiste de la jeune fille, qui rejoint le bataillon de femmes du titre, ses camaraderies, aventures militaires, émulations dialectiques...

J'ai trouvé deux vidéos du film original : une de qualité médiocre avec sous-titres anglais, l'autre de très bonne qualité en mandarin non sous-titré. J'ai d'abord regardé la version sous-titrée puis revu le film avec l'autre vidéo, qui révèle incomparablement mieux son éclat formel, la précision du travail des couleurs, leur richesse, les contrastes environnementaux et toute la matérialité d'un film à la matière très pensante. Si tu le vois, je te conseille, après l'avoir suivi en version sous-titrée, d'au moins jeter un coup d'oeil à la meilleure copie !

(Je précise film original parce que son scénario a été adapté en ballet en 1964, devenu extrêmement populaire au cours de la Révolution Culturelle et dont on trouve aussi des captations sur YT en cherchant le titre. C'est aujourd'hui un classique du répertoire scénique chinois.)

Les vidéos du film de 1961 donc :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Avec sous-titres :



En très bonne qualité, sans st :

Dernière modification par Ender le 1 août 21, 04:00, modifié 6 fois.
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MJ
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par MJ »

Ender a écrit : 31 juil. 21, 21:15 Sur youtube !
谢谢,同志!

1. Le Syndrome Asthénique (Kira Mouratova)

Image

2. Judy Berlin (Eric Mendelsohn)

Image

3. La Mort de Maria Malibran (Werner Schroeter)

Image

4. There is no evil (Mohammad Rasoulof)

Image

5. Etat des Lieux (Jean-François Richet)

Image

Mention à deux beaux films spectraux dont la musique a été composée à la suite par tomandandy (Le Fantôme de Sarah Williams / La Prophétie des Ombres).

+ "I'm worried that the baby thinks people can't change."

"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par manuma »

Les 2 candidats retenus pour juillet :

1. OUR SOULS AT NIGHT - Ritesh Batra (2017)
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2. CLAUDINE - John Berry (1974)
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Merci à Boubakar pour le second !
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origan42
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par origan42 »

FILM DE JUILLET
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THE NIGHTINGALE (Jennifer Kent, 2018) ****

Le reste du mois, par ordre de préférence :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Sound of metal (Darius Marder, 2019) ****
Sexe fou (Dino Risi, 1973) ****

Flag in the mist / Kiri no hata (Yōji Yamada, 1965) ***
Kamouraska (Claude Jutra, 1973) ***
Minari (Lee Isaac Chung, 2020) ***
Julie est amoureuse (Vincent Dietschy, 1998) ***
Sabotage / Agent secret (Alfred Hitchcock, 1936) ***
La chute des héros (Karl Malden, 1957) ***
Un seul amour (Pierre Blanchar, 1943) ***
Le fantôme de l'opéra (Terence Fisher, 1962) ***
Mandibules (Quentin Dupieux, 2020) ***
Molière (Ariane Mnouchkine, 1978) ***
Une part du ciel (Bénédicte Liénard, 2002) ***
Dans la ville blanche (Alain Tanner, 1983) ***
Un seul amour (George Sidney, 1957) ***
Titane (Julia Ducournau, 2021) ***


Une Anglaise romantique (Joseph Losey, 1975) **
Benedetta (Paul Verhoeven, 2021) **
Molière (Léonce Perret, 1910, c.m.) **
Le fantôme de l’opéra (Arthur Lubin, 1943) **
Le tournoi / Le tournoi dans la cité (Jean Renoir, 1928) **
Hot shots! (Jim Abrahams, 1991) **
Sacramento (William C. McGann, 1942) **
Garçon chiffon (Nicolas Maury, 2020) **
La porteuse de pain (René Sti, 1934) **
Belfagor le magnifique (Ettore Scola, 1966) **
Crime et châtiment (Georges Lampin, 1956) **
Intersection (Mark Rydell, 1994) **
Promising young woman (Emerald Fennell, 2020) **
La menace (Gérard Oury, 1961) **

L’amour à la chaîne (Claude de Givray, 1965) *
Le train de 8h47 (Henry Wulschleger, 1934) *

RE-VISION
Avoir 20 ans dans les Aurès (René Vautier, 1972) *** →

SÉRIE
Baron noir – saison 1 (Ziad Doueiri / Eric Benzekri, Jean-Baptiste Delafon)

INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : KIM NOVAK Jeanne Eagels dans Un seul amour
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : RIZ AHMED Ruben Stone dans Sound of Metal
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origan42
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par origan42 »

Jack Carter a écrit : 31 juil. 21, 14:43 Wanda ça fait plaisir ! :D
Ah ça oui ! 8)

La dernière image de Wanda gravée à jamais dans ma mémoire.
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

@Ender : Merci beaucoup pour les vidéos :)

27 découvertes ce mois ci (0 révision), avec une grosse densité.

Donc gros top (note >= 8 ) :

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Yakuza, de Sidney Pollack (1974)

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L'enfance nue, de Maurice Pialat (1968)

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Accident, de Joseph Losey (1967)

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Jeremiah Johnson, de Sidney Pollack (1972)

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Le vent nous emportera, de Abbas Kiarostami (1999)

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Harold et Maude, de Hal Ashby (1971)

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Barabbas, de Richard Fleischer (1961)

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Le mandat, de Ousmane Sembène (1968)

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Seuls les anges ont des ailes, de Howard Hawks (1939)

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Pour l'exemple, de Joseph Losey (1964)

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Un dimanche à la campagne, de Bertrand Tavernier (1984)

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L'incompris, de Luigi Comencini (1967)

L'ensemble de mes visionnages :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019) : comme je l'attendais j'ai trouvé ça très poseur et assez chiant. Après je reconnais que la montée en tension érotique fonctionne bien. 5/10

Le festin chinois (Tsui Hark - 1995) : je m'attendais pas du tout à ce que j'ai vu :o :P Je sais pas pourquoi j'avais en tête un film de mafia d'HK assez "classique" (si tant est que Tsui Hark puisse faire du classique) et je suis tombé devant une comédie romantique totalement déjanté. Je sais que la comédie HK est assez particulière, je pense n'en avoir jamais vu, c'est peut être de ce genre, mais c'est un délire :mrgreen: Tout ne m'a pas emballé après le côté film d'art martial en cuisine est assez fun et puis l'aspect WTF a un côté assez fascinant. 6/10

La Nuée (Just Philippot - 2020) : Assez partagé, la montée en tension fonctionne très bien, il y a quelques plans bien cauchemardesque/morbide, et je rejoins aussi les louanges sur les ados qui sonnent très juste et sont assez touchant. Après je trouve que ça va pas beaucoup plus loin que cela et en effet la fin démontre un peu qu'ils n'avaient peut être pas grand chose à dire vu comment c'est expédié de manière un peu gratos et facile. 6/10

Un dimanche à la campagne (Bertrand Tavernier - 1984) : au début du siècle dernier un vieux et riche peintre va accueillir dans sa maison de campagne son fils et sa fille, très différents, le temps d'un dimanche. Sur le papier c'est pas le speetch le plus excitant du monde. Mais quel beau film. Déjà visuellement, c'est magnifique, et ça emprunte pas mal à l'impressionnisme dans ses couleurs. Et dans ce qui s'en dégage, dans sa poésie, sa mélancolie, sa satire discrète aussi, qui émane des personnages délicieusement écrits et interprétés. 8/10

Les amants du Pont-Neuf (Leos Carax - 1991) : une dessinatrice qui perds peu à peu la vue trouve refuge sur un le Pont-Neuf au côté de deux sans abris. Avec la sortie de Annette je me suis dis qu'il me faudrait voir au moins un Carax, celui ci me semblait être un de ceux qui pourrait le plus me plaire. Mais c'est déjà trop. J'ai trouvé l'ensemble assez insupportable, assez emprunté, voir boursouflé. Et il faut bien avoué qu'entre le Tavernier et le Pialat (voir juste en dessous), ces aspects n'en ressortent que davantage. 3/10

L'enfance nue (Maurice Pialat - 1968) : un jeune garçon arrive dans une nouvelle famille d'accueil après avoir été rejeté par la précédente en raison de ses problèmes de comportement. Avant celui ci je n'avais vu que Sous le soleil de Satan et Passe ton bac d'abord de Pialat. Le premier m'avais passablement ennuyé (pas aidé par une copie immonde alors que le film semble superbe) le second m'avais pas mal plu, mais il me manquait un petit quelque chose. Celui ci se rapproche en bonne partie de ce dernier, par son approche très crue et brut de la jeunesse, mais avec l'émotion qui m'avais manqué. Je ne saurais pas dire d'où vient cette émotion, car Pialat ne la recherche jamais, ne sort jamais de ce "cinéma vérité", mais c'est tout simplement par ce qu'il nous présente, avec une grande dignité, avec ses personnages, qu'il parvient à nous toucher. 9/10

Cops and Robbers (Alex Cheung - 1979) : un polar de la nouvelle vague hong-kongaise, très bien fichu, très efficace, et dans lequel on retrouve bien les ingrédients qui feront le succès des actionners HK des 90s, mais avec ici moins de fioriture. Une belle petite découverte, merci Spectrum! 7/10

Harold et Maude (Hal Ashby - 1971) : le jeune Harold, fils d'une riche famille est fasciné par la mort. Il va un jour faire la rencontre de Maude, une drôle de sexagénaire. C'est le troisième film de Ashby que je vois avec La dernière corvée et Bienvenue Mister Chance et je suis très impressionné comment ces trois films très différents, se ressemblent. Sa mélancolie et son ton tantôt naïf, tantôt désespéré, est bouleversant. A chaque fin de visionnage, j'éteins pas simplement la TV et je passe à autre chose. Ils imprègnent vraiment l'ambiance. Vivement le prochain ! 8/10

Titane (Julia Ducournau - 2021). Film totalement grotesque... Tout autant que les déclarations autour qui en ferait un film "rebelle". De l'ultra violence stylisé ca n'a rien de nouveau, Tarantino (pour prendre celui auquel on pense aussitôt en voyant certaines séquences de la première moitié) est déjà passé par là et ça fait d'ailleurs longtemps qu'il n'a plus rien de subversif (si tant est qu'il l'ai déjà été). Et tout le fond (qui ne tiens pas debout mais passons) qui se veut le chantre (pour reprendre les mots de Ducournau) d'un "monde plus inclusif et fluide" c'est du même niveau, ras les pâquerettes, embrassant toutes les "déviances" à bras le corps et à se croire transgressif en portant une idéologie sortie des grandes universités (et reprise depuis par un paquet de gouvernement, notamment américain).
Bref je savais que ça n'allait pas être ma came, que ce serait poseur et grotesque, mais à ce point je suis impressionné. Le pire étant l'écriture qui me semble totalement raté, Ducournau était bien trop préoccupé à faire des scènes stylés. On ne croit donc en rien, ni en ce personnage principal ni en l'univers. Pour dire une chose positive c'est quand même Lindon qui rend la seconde partie un minimum supportable (même s'il n'échappe pas à son lot de ridicule non plus faut pas déconner). 2/10

Teddy (Ludovic et Zoran Boukherma - 2020) : Voilà un film certes imparfait, mais qui ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas, qui sait faire de belles images sans oublier l'émotion, avec des personnes décalés et marginaux mais qui sont palpables, en qui ont croit. C'est assez amusant de l'avoir vu le même jour que Titane car on peut faire plusieurs parallèle entre les deux. On pourrait y ajouter le côté organique, un cinéma assez référencé, ou encore (attention gros spoiler sur Titane et Teddy) :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Le final, avec la mort du protagoniste principal qui débouche sur une sorte de "happy end" dans l'un et sur un ton bien plus désenchanté dans l'autre.
Le climax final m'a quand même un peu dérangé pour les souvenirs qu'il fait remonté, sans trop comprendre ce choix. 7/10

Comment je suis devenu un super-héros (Douglas Attal - 2020) : en soit avec Pio Marmaï, Benoît Poelvoorde et Leila Bekhti ça se regarde sans trop de difficulté. Il y a en plus quelques blagues qui marchent pas mal. Mais ça s'arrête là pour un film qui me semblait avoir pas mal d'ambition (en tout cas à lire l'interview de Attal). Le pitch de base est en plus pas inintéressant mais jamais exploité. 5/10

Énorme (Sophie Letourneur - 2019) : la première partie est assez amusante, et ça se regarde cette fois ci pour Jonathan Cohen qui me fait facilement sourire. Mais ça vole pas très haut. J'étais curieux de ce film, une de ces comédies françaises nettement mieux noté par la presse que par les spectateurs sur allociné. 5/10

Le marquis (Dominique Farrugia - 2011) : sans surprise, c'était juste nul :uhuh: 2/10

Yakuza (Sidney Pollack - 1974) : un détective privé vieillissant retourne au Japon 20 ans après en être parti, pour aider un ami dont la fille a été kidnappé par des yakuzas. Coup de coeur que ce film qui est une des meilleurs rencontres Occident/Japon que j'ai pu voir. Je trouve que le mélange fonctionne à merveille à l'image avec une excellente ambiance, mais sert aussi parfaitement son récit (où on officié les frères Schrader). Certaines séquences sont à tomber, comme l'attaque final, ou la scène aux bains. Le film commence de manière très froide, assez détaché, et va peu à peu monter en tension, en enjeux, en émotion, catalysé par les excellents Robert Mitchum et Ken Takakura. Je l'avais dans ma watchlist depuis longtemps, je m'attendais à passer un bon moment, mais le film m'a offert bien plus. Et dans une forme de retenu qui sied très bien à un film se passant au Japon. 9/10

Les 3 jours du Condor (Sydney Pollack - 1975) : un documentariste qui travaille pour la CIA découvre toute sa cellule assassinée en revenant d'une pause déjeuner. Un thriller politique et paranoïaque bien mené. Ma plus grosse réserve tiens sur une séquence que je trouve malvenu et invraisemblable.
Spoiler (cliquez pour afficher)
la scène de sexe juste après les meurtres alors que dans le lot il y avait sa copine/compagne
Ca m'a totalement sorti du film sur le moment, et vu que le film repose beaucoup sur cette séquence, ça plombe un peu l'ensemble, dommage car en soit, pris de manière indépendante, la scène est très belle. 7/10

Jeremiah Johnson (Sydney Pollack - 1972) : Robert Redford veut fuir le monde civilisé et mener une vie solitaire et paisible dans les Rocheuses. Ca ne va pas être si simple. Un très beau western, fortement teinté d'aventure, de superbes paysages, par toutes saisons. C'est une belle fresque, assez courte (moins de 2h) mais dans laquelle Jeremiah passe par de nombreuses phases de vie (ou de survie). Il va rentrer assez haut dans mon classement westerns je pense. 9/10

Barabbas (Richard Fleischer - 1961) : On suit la vie de Barabbas, l'homme gracier à la place de Jesus Christ, qui portera ce fardeau tout au long de sa vie, en parallèle de l'éveil du christianisme. Un beau peplum (un des préférés de Tavernier d'après son bonus), qui sort des schémas classiques avec un personnage centrale bien plus en nuance que des Ben-hur ou Moïse. Et une probable grosse source d'inspiration pour Ridley Scott sur Gladiator. 8/10

#Jesuislà (Éric Lartigau - 2019) : Alain Chabat qui campe un restaurateur se décide de partir en Corée voir une femme avec qui il flirte sur internet. Je n'ai pas vu La famille bélier de Lartigau, mais j'ai vu Prête moi ta main déjà avec Chabat et Qui a tué Pamela Rose. Sans être un fan énorme de ses deux films là on est quand même à des lieux de ces deux comédies. Enfin j'ai d'ailleurs du mal à considérer ce film comme une comédie, j'ai vraiment pas compris le projet. Heureusement qu'il y a Chabat et son capital sympathie à laquelle se raccrocher car il n'y a vraiment rien d'autre. 2/10

Highlander (Russell Mulcahy - 1986) : j'aimais beaucoup la série plus jeune mais je n'avais jamais vu le film malgré le petit "culte" autour. Bon ben c'est rigolo quoi, Christopher Lambert, c'est bien kitsch (clairement le film a très mal vieillis), du Queen et un bon score de Kamen (le point le plus positif du film). Ca préfigure aussi pas mal Braveheart. Donc ça se regarde par curiosité mais je rejoins pas le culte non plus... Au final je me demande surtout comment a vieilli la série (pas super bien non plus à mon avis...). 5/10

La soif de l'or (Gérard Oury - 1993) : mon dieu quel supplice... Je savais que ce serait pas bon, je voulais plus le voir pour "la science" de Christian Clavier qui tente (de manière fort gênante) de plagier De Funès (et c'est loin d'être son seul film dans ce registre, mais avec Oury ça marque d'autant plus). Le film est une horreur dopé, surexcité (et je prend pourtant un plaisir coupable devant Les anges gardiens...) sur la cupidité, mais c'est d'une nullité... 1/10

Pour l'exemple (Joseph Losey - 1964) : durant la première guerre mondiale un soldat est emprisonné et va être jugé pour désertion. Un magnifique film sur l'absurdité et la barbarie de la guerre, et plus encore avec les éléments qui nous sont donnés sur la vie d'avant du soldat. Jusqu'ici j'avais surtout surtout vu du Losey du début, ses premiers films américains avant son exil en Angleterre pour fuir le maccarthysme. C'était déjà très bon mais là il a franchis un cap en terme de mise en scène. Tout le film, dans un superbe noir et blanc, se déroule dans une tranchée, et il y a un sens et un jeu de l'espace qui m'a beaucoup plu. 8/10

Accident (Joseph Losey - 1967) : Suite à l'accident de deux de ses étudiants se rendant chez lui, un enseignant d'Oxford va se souvenir des dernières semaines passées. Losey s'intéresse ici aux rapports entre individus, tout en non dit, avec toujours en fond leur différentes origines sociales. C'est un vrai tableau des relations humaines et de classes avec toute la subtilité de Losey et tout son talent de metteur en scène. On retrouve par ailleurs Dirk Bogarde dans le rôle principal, déjà présent dans Pour l'exemple. 9/10

Showgirls (Paul Verhoeven - 1995) : Une jeune danseuse cherche à prendre un nouveau départ dans le monde cruel et sordide de Las Vegas. Je n'avais jamais vu ce Verhoeven sans trop de raison. Je ne savais même pas qu'il avait si mauvaise réputation (même pas 5 sur IMDB :o ), ou en tout cas qu'il divisait autant. Alors j'ai eu du mal les premières minutes notamment avec le jeu tout en excès de Elizabeth Berkley mais à force, au milieu de tous les autres excès du film, on l'oublie :mrgreen: Ca fait partie des oeuvres où Verhoeven n'hésite pas à aller vers le too much, même si je trouve que c'est parfois vraiment un peu trop dans le cul gratos/lubrique, un film excessif sur Las Vegas ça se justifie, et j'ai quand même passé un bon moment. Il n'y va pas par 4 chemins et fait un tableau bien crasseux de tout cet univers. Et en plus il me semble assez important dans sa filmo, on peut faire pas mal de lien avec Turkish Délices ou Starship Troopers par exemple. 7/10

L'année tchèque (Jirí Trnka - 1947) : film d'animation en marionnettes qui dépeins différentes coutumes et traditions tchèques. C'est très beau, mais j'avoue que j'a peiné à rester accroché tout du long (pourtant assez court, 1h15). Certaines séquences sont très chouette, très axé nature, d'autre beaucoup plus religieuses et là j'avais tendance à décrocher. J'ai aussi vu son court d'une 15aine de minutes La Main, moins poétique, mais qui m'a davantage captivé. 6/10

Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks - 1939) : la vie (risquée) d'une compagnie aéropostale dans un port d'Amérique du sud. J'en attendais énormément après en avoir lu beaucoup de bien. Et c'est très bien, surtout quand on se rappellent que ça date de 39 (donc de plus de 80 ans !) c'est d'une modernité folle et ça se regarde tout seul, avec plaisir. Mais je m'attendais à un peu plus d'émotion. Il y en a mais je ne sais pas si c'est le thème d'hommes érigés en héros car ils risquent leur vie, ou le personnage féminin que j'aurais aimé voir un peu plus consistant, ça m'a un peu déçu. Je préfère finalement La Dame du vendredi, sortie l'année suivante, aussi avec Cary Grant, que je trouve au moins tout aussi moderne dans un registre bien différent, une screwball comedy assez grinçante que j'ai déjà du évoquer ici. Bon ça reste cependant à voir et un excellent film, qui en plus semble bien vieillir dans mon esprit, mais j'espérais le chef d'oeuvre instantané. 8/10

Le vent nous emportera (Abbas Kiarostami - 1999) : Une équipe d'on ne sait trop quoi arrive dans un petit village du Kurdistan iranien pour faire on ne sait trop quoi. Sortie juste après Le Goût de la cerise, on retrouve une nouvelle fois pas mal de questions existentielles sur la vie, la mort. On retrouve également une figure importante de l'enfance, cher à Kiarostami. C'est un beau film, même si à mon goût moins que le précédent ou que Où est la maison de mon ami, un peu moins accessible aussi (et là on est content d'avoir l'édition physique avec de bons bonus pour donner quelques clefs :)). Ce qui marque le plus c'est la liberté de ton, notamment sur les femmes, leur sexualité et même la religion. En tout cas avec Kiarostami il n'y a pas besoin d'avoir vu beaucoup de ses films (c'était mon 4ème longs, en plus de 3 courts) pour retrouver de nombreuses obsessions et clins d'oeil, c'est assez passionnant. 8/10

Le mandat (Ousmane Sembène - 1968) : à Dakar un homme et ses deux femmes reçoivent un mandat de Paris, de 25000 francs, mais entre les sollicitations que celui ci va provoquer et la difficulté pour encaisser ce mandat, pas sûr que ce soit une si bonne nouvelle. Sembène, à la base écrivain et qui a appris la réalisation à Moscou, a frapper un grand coup avec ce film dans un Sénégal en plein ébullition (qui a aussi vécu son mai 68 face aux élites qui dirigeait le pays après l'"indépendance") en faisant un film très majoritairement en wolof. Un film très riche, qui part d'une situation banal (c'était le grand début de l'émigration vers la France, et donc des mandats), s'intéressant à un homme banal, pas très sympathique de notre point de vue, mais réaliste et pour lequel on sera amener à éprouver de l'empathie dans sa quête qui va se heurter à la bureaucratie et à l'injustice. Là encore la version physique du film avec des suppléments qui permettent d'en apprendre plus sur le contexte de l'oeuvre, sa place dans l'histoire sénégalaise et du cinéma africain c'est un gros plus et c'est captivant.

L'incompris (Luigi Comencini - 1967) : Suite à la mort de sa mère, le fils du consul britannique à Florence va faire mine de ne pas être affecté, pour son père et son petit frère. Un beau film sur l'enfance, voir même sur les enfances, car on suit deux enfants d'âge différents, ce qui donne des psychologies bien différentes aussi. C'est un mélodrame touchant mais qui m'a surtout bluffé par une mise en scène et une photo magnifique. 8/10
Dernière modification par Arn le 1 août 21, 21:23, modifié 2 fois.
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Omael
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Omael »

Juillet 2021
***
FILMS DU MOIS
High Life
de Claire Denis (2018)

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Grave
de Julia Ducournau (2017)

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Un monde parfait
de Clint Eastwood (1993)

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Les Disparus de Saint-Agil
de Christian-Jaque (1938)

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Lettre à Momo
de Hiroyuki Okiura (2013)

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Le Cas Richard Jewell
de Clint Eastwood (2020)

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Tous les films vus :
Spoiler (cliquez pour afficher)
***
DECOUVERTES

High Life - Claire Denis (2018) - 9/10
Grave - Julia Ducournau (2017) - 8/10
Un monde parfait - Clint Eastwood (1993) - 8/10
Les Disparus de Saint-Agil - Christian-Jaque (1938) - 8/10
Lettre à Momo - Hiroyuki Okiura (2013) - 8/10
Le Cas Richard Jewell - Clint Eastwood (2020) - 8/10
Hellraiser : Le Pacte - Clive Barker (1988) - 7/10
Mobile Suit Gundam I - Yoshiyuki Tomino (1981) - 7/10
Robot Carnival - Atsuko Fukushima, Hiroyuki Kitakubo, Hiroyuki Kitazume... (1987) - 7/10
Halloween II - Rick Rosenthal (1992) - 6/10
Le Continent du vent - Kôichi Mashimo (1981) - 6/10
Berserk : L'Âge d'or - Partie 1 : L'Œuf du roi conquérant - Toshiyuki Kubooka (2012) - 6/10
Berserk : L'Âge d'or - Partie 2 : La Bataille pour Doldrey - Toshiyuki Kubooka & Michael Sinterniklaas (2012) - 6/10
Fatal Fury : The Motion Picture - Masami Ôbari (1994) - 5/10
Berserk : L'Âge d'or - Partie 3 : Descent - Toshiyuki Kubooka & Michael Sinterniklaas (2013) - 5/10
Le Père Noël - Alexandre Coffre (2014) - 5/10
Tintin et les Oranges bleues - Philippe Condroyer (1964) - 5/10
Aenigma - Lucio Fulci (1988) - 4/10


***
REVUS

Les Yeux sans visages - Georges Franju (1960) - 10/10
Souvenirs goutte à goutte - Isao Takahata (1991) - 9/10
THX 1138 - George Lucas (1971) - 9/10
Memories - Koji Morimoto, Tensai Okamura & Katsuhiro Ôtomo (1995) - 8/10
La Piel que habito - Pedro Almodovar (2011) - 8/10
La Colline aux coquelicots - Goro Miyazaki (2012) - 8/10
Etreintes brisées - Pedro Almodovar (2009) - 7/10
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origan42
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par origan42 »

Arn a écrit : 1 août 21, 12:00
Yakuza, de Sidney Pollack (1974)

L'enfance nue, de Maurice Pialat (1968)

Jeremiah Johnson, de Sidney Pollack (1972)

Seuls les anges ont des ailes, de Howard Hawks (1939)

Pour l'exemple, de Joseph Losey (1964)

Un dimanche à la campagne, de Bertrand Tavernier (1984)

L'incompris, de Luigi Comencini (1967)
:D
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Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Jeremy Fox »

Oui belle liste Arn.
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Kevin95
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Kevin95 »

Pour juillet...

ONLY ANGELS HAVE WINGS - Howard Hawks (1939)

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HÔTEL DU NORD - Marcel Carné (1938)

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THE SUGARLAND EXPRESS - Steven Spielberg (1974)

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SOTTO IL SOLE DI ROMA - Renato Castellani (1948)

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AUDACE COLPO DEI SOLITI IGNOTI - Nanni Loy (1959)

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Le tout...
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Juillet 2021

ICE COLD IN ALEX - J. Lee Thompson (1958) : 8/10
ONLY ANGELS HAVE WINGS - Howard Hawks (1939) : 10/10
SOTTO IL SOLE DI ROMA - Renato Castellani (1948) : 8.5/10
THE LAST BLOCKBUSTER - Taylor Morden (2020) : 5.5/10 Bonus
DEATH HAS BLUE EYES - Nico Mastorakis (1976) : 7/10
TONIGHT AND EVERY NIGHT - Victor Saville (1945): 8/10
GLORIA - Sidney Lumet (1999) : 6/10
MOURIR D'AIMER - André Cayatte (1971) : 6.5/10
HIGH-RISE - Ben Wheatley (2015) : 7/10
L'ARBRE, LE MAIRE ET LA MÉDIATHÈQUE - Éric Rohmer (1993) : 6/10
THE CROWD - King Vidor (1928): 8.5/10 Rediff
LE BAR DU TÉLÉPHONE - Claude Barrois (1980) : 8/10 Rediff
EL DESPERADO - Franco Rossetti (1967) : 7.5/10
LE PETIT LIEUTENANT - Xavier Beauvois (2005) : 8/10
FIRE DOWN BELOW - Robert Parrish (1957) : 8/10
POOR COW - Ken Loach (1967) : 7/10
I MOSTRI - Dino Risi (1963) : 9/10 Rediff
À BRAS OUVERTS - Philippe de Chauveron (2017) : 0.5/10
ELECTRIC BOOGALOO : THE WILD, UNTOLD STORY OF CANNON FILMS - Mark Hartley (2014) : 9.5/10 Bonus
HOT TUB TIME MACHINE - Steve Pink (2010) : 5/10
LES KIDNAPPEURS - Graham Guit (1998) : 5.5/10
SON OF DRACULA - Freddie Francis (1973) : 6/10
MORE - Barbet Schroeder (1969) : 8/10
TOTÒ, FABRIZI E I GIOVANI D'OGGI - Mario Mattoli (1963) : 7.5/10
THE PRESTIGE - Christopher Nolan (2006) : 7.5/10
HÔTEL DU NORD - Marcel Carné (1938) : 9.5/10
LA CONFRÉRIE DES LARMES - Jean-Baptiste Andrea (2013) : 4.5/10
NELLE PIEGHE DELLA CARNE - Sergio Bergonzelli (1970) : 5/10
LA BRIDE SUR LE COU - Roger Vadim (1961) : 6.5/10
AUDACE COLPO DEI SOLITI IGNOTI - Nanni Loy (1959) : 8/10
ELLE - Paul Verhoeven (2016) : 7.5/10
FAME - Alan Parker (1980) : 6.5/10
OXYGÈNE - Alexandre Aja (2021) : 7.5/10
DOCTOR SLEEP - Mike Flanagan (2019) : 6/10
COSTANTINO IL GRANDE - Lionello De Felice (1961) : 7.5/10 Rediff
FEAR STREET : 1994 - Leigh Janiak (2021) : 4/10
FEAR STREET : 1978 - Leigh Janiak (2021) : 5/10
FEAR STREET : 1666 - Leigh Janiak (2021) : 4.5/10
HIGHLANDER - Russell Mulcahy (1986) : 8/10
POCHI DOLLARI PER DJANGO - León Klimovsky (1966) : 6.5/10 Rediff
COLLISION COURSE - Lewis Teague (1989) : 7/10
NETWORK - Sidney Lumet (1976) : 9.5/10 Rediff
LA FAUTE À FIDEL - Julie Gavras (2006) : 7/10
IL TESORO DI ROMMEL - Romolo Marcellini (1955) : 5.5/10
MAN IN THE SADDLE - André De Toth (1951) : 8/10 Rediff
MONSTER HUNTER - Paul W.S. Anderson (2020) : 4/10
SARTANA NELLA VALLE DEGLI AVVOLTOI - Roberto Mauri (1970) : 7/10
PEE-WEE'S BIG ADVENTURE - Tim Burton (1985) : 8/10 Rediff
BATTLEFIELD EARTH - Roger Christian (2000) : 1.5/10
FALSCH - Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne (1987) : 5/10
END OF WATCH - David Ayer (2012) : 7.5/10
APRÈS MAI - Olivier Assayas (2012) : 6.5/10
MURDER BY PHONE - Michael Anderson (1982) : 7/10
LA TRAVERSÉE DE PARIS - Claude Autant-Lara (1956) : 9.5/10 Rediff
BLONDIE JOHNSON - Ray Enright (1933) : 8/10
THE DAY OF THE DOLPHIN - Mike Nichols (1973) : 7/10
HEAT - Dick Richards (1986) : 8/10 Rediff
LA ZIZANIE - Claude Zidi (1978) : 6.5/10 Rediff
THE SUGARLAND EXPRESS - Steven Spielberg (1974) : 8.5/10
LA MARIÉE EST TROP BELLE - Pierre Gaspard-Huit (1956) : 6/10
POUIC-POUIC - Jean Girault (1963) : 7.5/10 Rediff
GEOSTORM - Dean Devlin (2017) : 3/10
LE TATOUÉ - Denys de La Patellière (1968) : 8/10 Rediff
BLOODLINE - Terence Young (1979) : 6/10
JIU JITSU - Dimitri Logothetis (2020) : 2.5/10
LA CONFESSION - Nicolas Boukhrief (2016) : 7/10
LA CHASSE - Thomas Vinterberg (2012) : 7.5/10
ORCA - Michael Anderson (1977) : 8/10
LES DÉMONS DE JÉSUS - Bernie Bonvoisin (1997) : 8/10
IL EST CHARMANT - Louis Mercanton (1932) : 7/10
LE CIEL EST À NOUS - Graham Guit (1997) : 5.5/10
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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cinéfile
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinéfile »

TOP Juillet 2021

Découvertes :

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Rosetta (Les Dardennes, 1999)

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Drôle de drame (Carné, 1937)

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Naked (Leigh, 1993)

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Hotel du Nord (Carné, 1938)

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La Main sur le Berceau (Hanson, 1993)


Courts et moyens métrages

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La Pince à ongles (Carrière, 1969)

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Simon du Désert (Buñuel, 1965)
Soulkriver
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Soulkriver »

Mon film du mois de juillet est Sherlock Jr. de Buster Keaton. Le format est certes court (45mn), j'ai adoré cet univers et ses tours de forces (rentrer dans l'écran, un montage de situation, disparaître en se plongeant dans une valise). Quelle inventivité! La rêverie est bien rythmée, presque 100 ans plus tard, c'est autant drôle que savoureux.
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