Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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cinéfile
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par cinéfile »

Mai 2021

Top Découvertes :
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1.Scum (Clarke, 1979)

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2.Les Lumières de la Ville (Chaplin, 1931)

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3.Les Oiseaux de Passage (Guerra/Gallego, 2019)

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4. Soy Cuba (Kalatozov, 1964)


Mentions spéciales :
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Le chant du styrène (Resnais, 1958)

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Faux Témoin (Hanson, 1987)


Top Revisions :

El Presidente (Mitre, 2017)
Voyage à travers le cinéma français (Tavernier, 2016)
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Beule
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Beule »

Il y a bien longtemps que je n'avais vu aussi peu de films. Mais pour autant, peu de déchet. Sans doute parce que je suis toujours plus frileux dans mes choix de visionnages et que je sors rarement de ma zone de confort. De fait, une bonne moitié des films découverts en Mai m'auront pleinement satisfait. Cinq titres, les quatre premiers au coude-à-coude, s'extirpent toutefois de ce corpus très homogène.

Top 5 de Mai 2021

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J’AI VINGT ANS (Marlen Khoutsiev – 1965) Film du mois
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Vu le montage censuré par l’administration soviétique, et non la version longue reconstruite par Khoutsiev et sortie dans les années 80 sous le titre La Porte d’Ilitch. Au vu des réserves exprimées par Bruce Randylan ou cinéphage sur cette version director’s cut, l’intervention étatique a au moins le mérite (…) de stimuler la fluidité narrative en estompant cette structure en « blocs narratifs » que regrettaient nos deux compères. À titre d’exemple, exit la longue séquence politico-poétique pointée du doigt par Bruce dans ses récriminations. Quant aux cosmétiques idéologiques de Khrouchtchev, évidents à deux ou trois reprises, ils sont tellement en décalage avec le désarroi prégnant de cette jeunesse en manque de repères tutélaires, en porte-à-faux si évident avec l’humeur existentialiste du projet que le spectateur n’a aucune peine à les décrypter pour mieux les ignorer. Abondant en séquences au brio aussi discret qu'euphorisant, J'ai vingt ans s'avère un témoignage générationnel infiniment précieux, brillant et obsédant. J'ai moi aussi inévitablement pensé à Rendez-vous de Juillet. Ce n'est pas là un mince compliment. Comme Khoutsiev m'aura aussi enchanté le mois dernier avec le chaleureux esprit de propagande positive du Printemps sur la Rue Zaretchnaïa, et qu'il m'avait déjà conquis il y a quelques semaines avec Pluie de Juillet, en quelque sorte un prolongement adulte à la chronique de J'ai vint ans, je lui décerne tout naturellement, le prix du mois : c'est jusqu'à présent un sans faute.
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AMIS POUR LA VIE (Franco Rossi – 1955)
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La chronique de l'amitié indéfectible, ou presque..., que nouent deux collégiens d'horizons différents, et dont le plus chétif, fils unique d'un diplomate, est hanté par le décès de sa mère (tiens, tiens...). Par son évidente et merveilleuse simplicité, par son refus de concéder tout pouce de terrain à l'émotion trop facile et pour la prodigieuse complicité que savent traduire à l'écran les deux formidables jeunes acteurs, Amis pour la vie s'impose comme un authentique fleuron du film consacré à l'enfance. On ne sera pas surpris d'apprendre qu'il aurait profondément influencé Comencini pour L'Incompris, lequel collaborera d'ailleurs à cette occasion avec le même tandem de scénaristes, Leonardo Benvenuti et Pietro De Bernardi.
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LE DESTIN SE JOUE LA NUIT (Frank Borzage – 1937)
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Un Borzage du meilleur cru. L'intrigue, improbable et assez tarabiscotée, n'est que le prétexte à l'expression de l'élégance ciselée de la mise en scène, innée et imparablement entêtante. Dialogues éblouissants d'esprit, merveilleuse alchimie du couple vedette. C'est bâti sur trois fois rien mais ce n'est que du bonheur.
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UN AMOUR PUR (Tadashi Imai – 1957)
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L'année précédente, c'est par le prisme de l'épizootie qu'Ichikawa et Kinoshita avaient choisi de traiter du sujet de la jeunesse délinquante. Embrassant à son tour la problématique sous l'angle du mélodrame, Imai a le regard de l'entomologue averti mais toujours profondément humain : objectif dans son observation d'une société japonaise à deux vitesses, compatissant pour ses jeunes laissés-pour-compte mais tout aussi volontiers bienveillant envers les bonnes volontés mises en œuvre pour réformer cette plaie. Puissant et magnétique.
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UNE GAMINE CHARMANTE (King Vidor – 1928)
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Vidor orchestre tambour-battant un festival d'extravagances de Marion Davies. Échevelé et irrésistible.

Les autres belles découvertes du mois
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UN UOMO IN GINOCCHIO (Damiano Damiani – 1979)

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À L’OMBRE DE BROOKLYN (Allan Dwan – 1927)

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LE PAVILLON D’OR (Kon Ichikawa – 1958)

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LE PRINTEMPS DANS LA RUE ZARETCHNAÏA (Marlen Khoutsiev & Felix Mironer – 1956)

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LA PIÈCE AUX MURS ÉPAIS (Masaki Kobayashi – 1956)

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JE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE (Akira Kurosawa – 1946)

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JEUX DE MAINS (Mitchell Leisen – 1935)

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CETTE NUIT EST NOTRE NUIT (Anatole Litvak – 1937)

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UN COUPLE PAS ORDINAIRE (Francesco Maselli – 1968)

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BRITANNIA MEWS (Jean Negulesco – 1949)

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VANINA VANINI (Roberto Rossellini – 1961)

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DEATH ON THE MOUNTAIN (Toshio Sugie – 1961)

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QUI VEUT TUER JESSIE ? (Václav Vorlíček – 1966)


Et gros coup de cœur pour le segment The Last Leaf de l'inégal LA SARABANDE DES PANTINS (1952), réalisé par Jean Negulesco.
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Dernière modification par Beule le 2 juin 21, 02:23, modifié 1 fois.
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-magik-
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par -magik- »

Gros mois de mai avec 72 films visionnés, dont 48 découvertes. 4 des films de mon top 5 sont des films dont j'ai longtemps repoussé le visionnage, freiné par leur excellente réputation, par peur certainement de ne pas les apprécier à leur juste valeur.

Film du mois :

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Ladybird (K. Loach - 1994)

Puis :

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La Leçon de piano (J. Campion - 1993)
Monsieur Klein (J. Losey - 1976)
Videodrome (D. Cronenberg - 1984)
The father (F. Zeller - 2021)

Sortent du lot dans les films revus :

Ouvre les yeux (A. Amenábar - 1998)
True romance (T. Scott - 1993)
Artemisia (A. Merlet - 1997)
Donnie Darko (R. Kelly - 2002)
Engrenages (D. Mamet - 1988)
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Zelda Zonk
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Zelda Zonk »

Le mois de Juin commence très fort avec Kanal (Andrzej Wajda - 1957), plongée étouffante dans les égouts de Varsovie, lors de l'insurrection de 1944. Deuxième long métrage du réalisateur polonais, et la virtuosité de sa mise en scène s'exprime déjà pleinement, mais sans afféterie, que ce soit dans le réalisme quasi-documentaire de la première partie (la déambulation et l'attente dans les ruines de la ville) où l'expressionisme et la maîtrise picturale de la seconde partie (la fuite dans les égouts, le noir profond, le désespoir, la merde, les gaz, les corps flottants, la folie qui guette). Les égouts (Kanal, en polonais), véritable tombeau des corps et des âmes, à l'image de ce dernier plan du film, retour simple vers l'oubli et le néant.
A noter que le film est disponible gratuitement sur le Replay d'Arte, jusqu'au 24 juin. Visionnage hautement recommandé.

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Major Tom
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Message par Major Tom »

C'était il y a 10 ans, déjà :
Major Tom a écrit : 1 juin 11, 09:23TREE OF LIFE (2011) Terence Malick
  • D'une part, quelques belles images, une bonne interprétation et presque 1h de film pas mal, d'autre part 1h18 de séquences laides et prétentieuses à base de mysticisme à s'arracher les cheveux. Naissance de l'univers, origine de la vie terrestre, extinction des dinosaures, beauté et douleur de l'existence humaine et beaucoup d'Au-Delà... Un bazar pseudo-intello-philosophico-religieux gratiné, pour dire qu'on est pas grand chose et que l'existence finira comme les dinosaures...
Un film qui, 10 ans après, hante toujours nos conversations entre Classikiens en terrasses rouvertes. :mrgreen: Hein Vic ? (test)


Et en revoyant ma liste de cette période, je n'ai aucun souvenir d'avoir vu ce film ni qu'il existait :
Major Tom a écrit : 1 juin 11, 09:23LONDON BOULEVARD (2011) William Monahan
  • Ça démarre plutôt pas mal, avec des débuts de pistes d'idées qui nous font penser que ça évoluera bien (d'ailleurs Farrell s'en sort très bien), et puis ça vire à de la connerie pure, des coups de poings qui assomment à fusion, des pans-pans-t'es-mort avec des dialogues façon Snatch et on y croit plus du tout. Un des tours de force consiste même à avoir rendu certains choix musicaux rétros à la base plutôt bons (même très bons puisqu'il y a un morceau des Stones) ici lourds, LOURDS...
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Flol
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Message par Flol »

Ce ne sera probablement pas mon film du mois de juin, mais bon dieu ce que j'ai kiffé ma race :

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Hard Rain - Mikael Salomon

Dès son excellent plan-séquence d'ouverture, propulsé par le score dément de Chris Young (qui, pour l'occaz, s'est pris pour Goldsmith et il fait ça très bien), je savais que je partais pour 90mn de pur fun.
Et ce fut le cas, avec ce film d'action qui mêle le film catastrophe sur un rythme frénétique, où les péripéties s'enchainent quasi sans temps morts et sont mises en scène avec énergie et inventivité.
Typiquement le genre de films qui n'existent plus aujourd'hui. En 2021, le même film durerait 2h42 et aurait droit à une scène post-générique toute pétée pour nous teaser une suite dont on n'aurait que foutre.

D'ailleurs, je ne comprends absolument pas ses toutes petites moyennes sur IMDb (5.9/10) ou Letterboxd (2.9/5). Comment peut-on faire la fine bouche devant ça ? :o
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Major Tom
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Message par Major Tom »

Flol a écrit : 2 juin 21, 21:29 Ce ne sera probablement pas mon film du mois de juin, mais bon dieu ce que j'ai kiffé ma race :

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Hard Rain - Mikael Salomon

Dès son excellent plan-séquence d'ouverture, propulsé par le score dément de Chris Young (qui, pour l'occaz, s'est pris pour Goldsmith et il fait ça très bien), je savais que je partais pour 90mn de pur fun.
Et ce fut le cas, avec ce film d'action qui mêle le film catastrophe sur un rythme frénétique, où les péripéties s'enchainent quasi sans temps morts et sont mises en scène avec énergie et inventivité.
Typiquement le genre de films qui n'existent plus aujourd'hui. En 2021, le même film durerait 2h42 et aurait droit à une scène post-générique toute pétée pour nous teaser une suite dont on n'aurait que foutre.

D'ailleurs, je ne comprends absolument pas ses toutes petites moyennes sur IMDb (5.9/10) ou Letterboxd (2.9/5). Comment peut-on faire la fine bouche devant ça ? :o
:D Mais oui, c'est très bon, ça !!
Revu il y a peu de temps, toujours fun en effet. En plus il fait son petit coup de nostalgie, typique le genre de films qu'on découvrait sur TF1 un dimanche soir (c'est comme ça que je l'ai vu la première fois).
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cinéfile
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Message par cinéfile »

Vu il y a quelques années et j'avais adoré 8)
Le truc que j'attendais absolument pas.

Parfaite "petite" série B.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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Sur OCS en plus ; ce sera découvert avant la fin de la semaine 8)
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Message par Jack Carter »

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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Torrente »

Flol a écrit : 2 juin 21, 21:29 D'ailleurs, je ne comprends absolument pas ses toutes petites moyennes sur IMDb (5.9/10) ou Letterboxd (2.9/5). Comment peut-on faire la fine bouche devant ça ? :o
Comme pour toutes les fois où tu fais toi-même la fine bouche devant ce genre de séries B comme "Bonnardes" ! :mrgreen:

(je blague, je suis très heureux que tu aies "kiffé ta race")
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Roilo Pintu
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Message par Roilo Pintu »

Flol a écrit : 2 juin 21, 21:29 Ce ne sera probablement pas mon film du mois de juin, mais bon dieu ce que j'ai kiffé ma race :

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Hard Rain - Mikael Salomon

Dès son excellent plan-séquence d'ouverture, propulsé par le score dément de Chris Young (qui, pour l'occaz, s'est pris pour Goldsmith et il fait ça très bien), je savais que je partais pour 90mn de pur fun.
Et ce fut le cas, avec ce film d'action qui mêle le film catastrophe sur un rythme frénétique, où les péripéties s'enchainent quasi sans temps morts et sont mises en scène avec énergie et inventivité.
Typiquement le genre de films qui n'existent plus aujourd'hui. En 2021, le même film durerait 2h42 et aurait droit à une scène post-générique toute pétée pour nous teaser une suite dont on n'aurait que foutre.

D'ailleurs, je ne comprends absolument pas ses toutes petites moyennes sur IMDb (5.9/10) ou Letterboxd (2.9/5). Comment peut-on faire la fine bouche devant ça ? :o
Découvert il y a 2-3 mois, et je partage ton avis. J'ai d'ailleurs découvert le film peu de temps après l'un des derniers DTV de Mel Gibson, Force of Nature. Basiquement on est assez proche, un actionner dans un moment ou Mère Nature se déchaîne. Et bien c'est le jour et la nuit. Le rythme et le fun d'Hard Rain que tu évoques n'y est absolument pas, sans compter les FX - toujours chez Hard Rain - qui restent de très bonnes facture, où tu n'as jamais de mal à croire aux intempéries promises alors que chez Gibson, c'est pour le coup tempête dans un verre d'eau.
Bref enjoy pour les autres.
Pas le film d'action incontournable, mais une découverte sympa qui jure dans le bon sens avec la soupe servie actuellement.
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Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

Wow, sympa ce plébiscite auquel je m'attendais pas. :o
Maintenant, je n'attends plus que les avis déçus de ceux qui l'auront découvert grâce à mon post. :mrgreen:
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Tiens j'ai pas vu le film que j'ai sur ma watchlist depuis quelques temps mais j'ai faire tourner le CD pas plus tard que ce soir en rentrant du boulot !
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Dans mes premiers DVD (les fameux disques à 1 euro Cdiscount) et j'en garde aussi un excellent souvenir. Grosse envie de le revoir d'un coup + grosse nostalgie Cinédimanche (aka les soirées Harrison Ford).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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