Fritz Lang : La période américaine
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Re: Fritz Lang : La période américaine
D'accord si on fait la distinction entre "expédié" et "tiré par les cheveux".
Je persiste à trouver un certain charisme à Hayward mais d'après mes souvenirs, le but n'est jamais de le rendre attachant. En fait il joue bien le côté sournois, imbu de lui mais finalement couard de son personnage, c'est pour ça que j'admire assez son interprétation.
Je trouve aussi l'actrice pas mauvaise du tout mais c'est vrai que le rôle n'a rien d'extraordinaire.
Je persiste à trouver un certain charisme à Hayward mais d'après mes souvenirs, le but n'est jamais de le rendre attachant. En fait il joue bien le côté sournois, imbu de lui mais finalement couard de son personnage, c'est pour ça que j'admire assez son interprétation.
Je trouve aussi l'actrice pas mauvaise du tout mais c'est vrai que le rôle n'a rien d'extraordinaire.
- Loup Solitaire
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Je redonnerai une chance à Clash by Night, mais je l'avais trouvé très moyen la dernière fois (je le mettrai personnellement dans le dernier tiers de sa filmo américaine).
« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson
« Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Maitreshifu m'a donné envie de revoir mes Lang (je dois tous les avoir)
Je viens de revoir Chasse à l'Homme, j'aime beaucoup Walter Pidgeon, et George Sanders est toujours exceptionnel en personne haïssable. Voici un personnage sombre mais qu'on aime détester et qui a du charisme tout comme John Carradine, qui a toujours joué les personnages troubles. La fin laisse sur sa faim... même si l'ultime confrontation entre les deux protagonistes masculins est magnifique de tension...
Les bourreaux meurent aussi, efficace toujours sur le nazisme et l'horreur. Effectivement le plan pour accuser le collabo est redoutable, maintenant serait-ce possible en vrai, je n'en suis pas sûre. Mais bon c'est sacrément efficace, et ça fonctionne pendant les deux heures que durent le film.
Espions sur la Tamise, Ray Milland m'impressionne de plus en plus que ce soit en ordure, en jeune premier ou là en homme confronté à des espions. Un film noir, même si finalement assez évident, sauf sans doute la scène de la livraison de bouquins...
Je viens de commencer Cape et poignard, mais je me suis aperçue que je n'avais jamais du voir le film, car j'aurais racheté le DVD, celui de FSF que j'ai propose certes une copie correcte, mais les sous-titres restent affichés tout le temps jusqu'à l'affichage du suivant, donc insupportable au visionnage.
Je viens de revoir Chasse à l'Homme, j'aime beaucoup Walter Pidgeon, et George Sanders est toujours exceptionnel en personne haïssable. Voici un personnage sombre mais qu'on aime détester et qui a du charisme tout comme John Carradine, qui a toujours joué les personnages troubles. La fin laisse sur sa faim... même si l'ultime confrontation entre les deux protagonistes masculins est magnifique de tension...
Les bourreaux meurent aussi, efficace toujours sur le nazisme et l'horreur. Effectivement le plan pour accuser le collabo est redoutable, maintenant serait-ce possible en vrai, je n'en suis pas sûre. Mais bon c'est sacrément efficace, et ça fonctionne pendant les deux heures que durent le film.
Espions sur la Tamise, Ray Milland m'impressionne de plus en plus que ce soit en ordure, en jeune premier ou là en homme confronté à des espions. Un film noir, même si finalement assez évident, sauf sans doute la scène de la livraison de bouquins...
Je viens de commencer Cape et poignard, mais je me suis aperçue que je n'avais jamais du voir le film, car j'aurais racheté le DVD, celui de FSF que j'ai propose certes une copie correcte, mais les sous-titres restent affichés tout le temps jusqu'à l'affichage du suivant, donc insupportable au visionnage.
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Je viens de revoir Clash by night mais c'est très bien. Il faut dire que j'adore Paul Douglas et Barbara Stanwyck ! C'est un gros mélo, on se demande si ça va basculer dans le policier avec meurtre volontaire ou pas, et pas du tout ! Et puis il y a Marylin Monroe qui crève l'écran !
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Tu n'as pas vu Casier judiciaire non plus (you and me), c'est un Lang atypique, qui commence comme une comédie musicale, avant de sombrer dans un film plus noir. Un magasin recrute ses vendeurs parmi d'anciens taulards en sursis... C'est assez curieux, certaines scènes sont de pures comédies, d'autres beaucoup plus noirs. Deux scènes sont magistrales, celle de la réunion des anciens prisonniers qui se remémorent leur vie en captivité, avec les codes en morse... et celle où la compagne explique le vol... On tourne vers la comédie aussi. C'est un film vraiment atypique où on retrouve Sylvia Sidney et George Raft...
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Les westerns ne sont pas inintéressants : les deux Fox ont le mérite d'être bien produits et on y trouvera toujours des notations langiennes. Notations très présentes dans L'Ange des maudits que j'ai personnellement surcoté à une époque (le rapport au genre est très discutable) mais un ou deux moments voire trois (souvent liés à Marlene Dietrich) sont prodigieux.
Désirs humains est nettement moins bien que La Bête humaine mais je n ai pas le souvenir de quelque chose de faible. Le dernier de la classe serait plutôt American Guerillas In The Philippines.
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Re: Fritz Lang : La période américaine
anecdote purement dominicale:
je viens de revoir Chasse A L'Homme (blu de Signal One): je suis incapable de faire des captures de br (encore moins de gif) mais à 0:48:49, et sur les 2 ou 3 secondes qui suivent, Valérie Lemercier est née
je viens de revoir Chasse A L'Homme (blu de Signal One): je suis incapable de faire des captures de br (encore moins de gif) mais à 0:48:49, et sur les 2 ou 3 secondes qui suivent, Valérie Lemercier est née
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Improbable, la phrase!
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Film vu ce week-end (br Warner Archives) et critique relue après : tout à fait d'accord. Le jeu de massacre ne me semble pas viser tous les personnages.Maitreshifu a écrit : ↑19 avr. 21, 08:13Je regardais donc hier “ la 5eme victime” aka “ while the city sleep”, tres interessant sur la presse mais moins sa partie Noire ( un mcguffin) et comme d habitude, je lis apres la critique de DVDklassik..
Une phrase m a interpellé : “ cette comédie des bassesses, Lang ne résiste pas, occasionnellement, à faire preuve d’une ironie cinglante. Ainsi, la douce Nancy utilise sa virginité prénuptiale comme un moyen de chantage fort efficace sur le pauvre Mobley ”””
Or dans le film, jamais Nancy ( qui apparait comme la seule personne integre de la bande) ne fait du chantage à mobley...j ai revisionné toutes ses scenes car j ai cru rater quelques choses..et apres revisionnage, elle apparait vraiment comme la seule personne integre...
Bref y a t il une scene coupée ? Car Nancy liggeet est vraiment la seule personne positive du film.
Chercher calcul ou vénalité (même de faible intensité, ou à un niveau inconscient) chez le personnage de Nancy Liggett est discutable*. a moins qu'1 réplique ou 2 m'aient m'échappées à moi aussi ?
donc, avis aux amateurs, je relance la question
* elle serait plutôt à ranger dans la catégorie des "victimes" langiennes typique d'une partie de son oeuvre US, c'est à dire la femme à laquelle le protagoniste impose le danger, toujours paré des meilleures intentions : Walter Pidgeon/Joan Bennett dans "Chasse A L'Homme" (pur ego trip du dilettante upper-class Pidgeon sous couvert de défaire la bête immonde), ou Glenn Ford dans "Règlement De Comptes".
Dernière modification par Robert Brisseau le 27 févr. 23, 12:13, modifié 1 fois.
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Re: Fritz Lang : La période américaine
Pauvres editeurs qui tentent de rehabiliter la periode americaine de Lang.....

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Re: Fritz Lang : La période américaine
Je sais pas mais j'ai l'impression que cette histoire de "période américaine de Lang" va revenir un peu comme, dans un tout autre style, la ressortie régulière de Tahar Rahim célèbre acteur belfortain comme running gag.
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Re: Fritz Lang : La période américaine
"Lang: la classe américaine"
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