tenia a écrit : ↑28 août 20, 13:16
Perso, sortir d'un monde où on dirait que les mecs ne s'intéressent à rien si ce n'est pas saupoudré de cul, ça ne me déplait pas forcément.
Qui est « on » ? Pardon, mais je ne comprends pas cette phrase. Faut-il faire la liste des milliards de choses qui ne sont pas « saupoudrées de cul » et qui passionnent les hommes ? Et que veut dire « saupoudrer du cul » ? Une jolie femme tout habillée et souriante qui remet un trophée, c’est « du cul » ? Ou de la beauté ? Que des marques, des sports, des cérémonies, des hommes, choisissent de mettre en avant ce qu’ils considèrent comme beau, le plus beau, désirable, le plus désirable, c’est moralement condamnable ? Selon quel principe ?
Pour moi, la seule objection morale dans ce domaine, c’était l’inégalité homme /femme : je voulais voir de beaux hommes remplir le même rôle de célébration de la beauté et du désir humain (« du cul ») que les femmes. Et comme c’est très largement chose faite depuis des décennies, je ne vois pas du tout où est le problème.
Notre culture gréco-romaine célèbre le corps, la beauté et le désir. Malgré notre autre source culturelle, la chrétienne, nous Européens sommes jusqu’ici restés fidèles à cet héritage merveilleux, et que certains de ses avatars soient vulgaires, mercantiles, grossiers, comme une paire de seins pour vendre un voiture, n’y change rien : un même fil relie Ronsard, A. Renoir et les anciens calendriers Pirelli. La beauté et la désirabilité du corps de la femme et de l’homme sont des valeurs esthétiques et morales en soi, et j’espère que ni Boutin (lire : les millions de musulmans radicaux installés en France et en Europe) ni les féministes 2.0 ne parviendront à renverser ce monde et le remplacer par le voile, le masque, la laideur (l’obésité nouveau canon de beauté).
harry a écrit : ↑26 août 20, 15:05
Comme l'affaire Gone with the Wind de cet été. C'est pas les majors qui se sont soudain découvert une conscience...
Une conscience sociale, non. Une conscience commerciale, à la rigueur. Une pétoche toute bête, sans aucun doute.
Avec "Autant en emporte le vent" ou "Dix petits nègres", ça pouvait ressembler à ce personnage de la comtesse de Ségur qui décide de se protéger de la pluie en plongeant tête la première dans un petit étang : on pouvait encore y voir une sorte d'imbécillité sympathique.
Avec "Le shérif est en prison", il y a peut-être autre chose d'un peu pourri qui se profile : la résolution de passer du statut de fliqué à celui de flic à son tour en montrant "l'exemple à suivre".
Dernière modification par Jean-Pierre Festina le 29 août 20, 21:38, modifié 1 fois.
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
Yaplusdsaumon a écrit : ↑29 août 20, 21:31
Avec "Le shérif est en prison", il y a peut-être autre chose qui se profile, quelque chose d'un peu pourri : passer du statut de fliqué à celui de flic à son tour en montrant "l'exemple à suivre".
Il me semblait qu'on y était en plein dedans déjà.
- To be, or not to be. That is the question... - Jimmy, lock the door!
Et Amazon, c'est toujours le mal (et Google, et l'internet haut débit...)
Yaplusdsaumon a écrit : ↑29 août 20, 21:31
Avec "Le shérif est en prison", il y a peut-être autre chose qui se profile, quelque chose d'un peu pourri : passer du statut de fliqué à celui de flic à son tour en montrant "l'exemple à suivre".
Il me semblait qu'on y était en plein dedans déjà.
Oui, moi aussi, mais je fais semblant de découvrir le truc seulement maintenant, histoire de passer pour un mec modéré
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
Encore HBO Max ? Ce ne serait pas une nouvelle technique marketing pour faire la promotion d’une plateforme ?
Du coup, on attend la vidéo d’introduction contextuelle de Seinfeld dans les plus brefs délais.
"In her four-minute intro, Stewart explains Brooks’s comedy is “an overt and audacious spoof on classic Westerns"."
Eh bien heureusement qu'ils sont là pour ça, parce qu'on ne l'aurait jamais remarqué, dis donc.
Flol a écrit : ↑31 août 20, 15:01"In her four-minute intro, Stewart explains Brooks’s comedy is “an overt and audacious spoof on classic Westerns"."
Eh bien heureusement qu'ils sont là pour ça, parce qu'on ne l'aurait jamais remarqué, dis donc.
J'ai précisément l'impression qu'il y a des gens qui seraient tellement focalisés par l'emploi de mots dégradants qu'ils en perdraient tout recul ou sens de la contextualisation. Pour ces gens-là, il peut s'avérer utile d'expliciter l'évidence la plus évidente...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
J'ai surtout l'impression que ce sont des précisions qui pourraient parfaitement s'intégrer, tout simplement, dans le texte parfois présent en descriptif des films, sur leurs pages individuelles, façon jaquette arrière d'une édition physique.