Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Yves était putain de bien sapé, j'avais jamais fait attention à ses poignets mousquetaires et à son épingle de col.
Entre ça et les complets sport des présidents jusqu'à Chirac, c'est vraiment toute une époque qui a disparu.
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LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
'tain, j'adore cette photo !
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
T’aimes bien ça, hein.Supfiction a écrit : ↑26 août 20, 15:47 Pour revenir à l’origine du topic, vous ne trouvez pas qu’il y a beaucoup moins de femmes nues dans le cinéma actuel ?

Et maintenant, la perspective des débats me démoralise à l'avance...

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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pareil. Il ne me semble pas que cela ait changé (à part dans la pub évidemment ou les comédies pouët pouët).tenia a écrit : ↑26 août 20, 17:36 Dans le cinéma français, je ne trouve pas. Un Américain me faisait remarquer l'année passée qu'on est tellement à l'aise avec la nudité féminine que cela ressemble presque à un passage obligée : il faut une paire de fesses, une poitrine dénudée, même brièvement, ou a minima, une poitrine dénudée sous un chemisier très très fin, et globalement, personne ne s'en émeut.
Évidemment, chez eux, ce serait direct Rated R. Chez nous, c'est en prime le dimanche soir sur TF1.
Il y a 6 ans (déjà), je me souviens d'avoir vu au cinéma la bande annonce de Valentin, Valentin où Marie Gillain apparaissait en nu frontal (à 25 secondes, petits coquins impatients) :
Ma copine de l'époque (plutôt coincée) avait fait : "Oh!" à ce moment-là

Culturellement, la nudité peut être considéré comme un acte féministe, il suffit de voir comment l'info récente de ces gendarmes demandant à des femmes topless sur la plage de se rhabiller a fait bondir les féministes. Dans mes contacts sur Instagram, j'ai beaucoup de copines qui aiment se montrer à oilpé en permanence et je les approuve. #jesuisféministe.


En revanche je vous rejoins sur le manque d'icônes glamour à la Bardot, Cardinale ou Bisset.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ca me fait retrouver le film que j'avais en tête hier sur cet aspect : L'amour flou, où Romane Bohringer et une acolyte (Delphine Berger, je crois) s'en donnent à coeur joie.
Si tout le monde est content...


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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
https://www.geneanet.org/nom-de-famille/SCHWARZENEGGERSchwarzenegger : Porté en Autriche, désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Schwarzenegg ou Schwarzeneck (schwarz = noir + eck, ecke, egg = coin, angle, pointe, également pente, montée en Suisse). Le toponyme se rencontre en Bavière et au Tyrol (Schwarzeneck), ainsi qu'en Suisse (Schwarzenegg, canton d'Aargau).
C'est vrai que c'est moins drôle comme ça.

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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Peut être en effet, en dehors d'un plateau de cinéma, et en considérant ces dernières décennies.
Le fameux topless, pour être à égalité avec les hommes; comme dans les camps naturistes.
Personnellement la nudité masculine au cinéma ne m'a jamais dérangé.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pas forcément en dehors d'un plateau de cinéma, mais partout je trouve, à la fois pour des raisons artistiques comme pour des causes militantesAlphonse Tram a écrit : ↑27 août 20, 22:15 Peut être en effet, en dehors d'un plateau de cinéma, et en considérant ces dernières décennies.
Le fameux topless, pour être à égalité avec les hommes; comme dans les camps naturistes.


Pour répondre à la question de ce coquin de Sup', non, je ne trouve pas qu'il y a moins de "femmes nues" dans le cinéma actuel et je doute que la tendance va changer de sitôt, pour le plus grand plaisir de Demi-Lune et des futurs quiz (et le nôtre). Autrefois moyen de transgression (à l'époque des tabous) puis standard (les années 80, la représentation de la femme-objet dans les Max Pécas par exemple), c'est aujourd'hui il me semble un moyen de réappropriation sexuelle du corps de la femme (y compris dans le porno où Brigitte Lahaie est revenue tourner dans un porno féministe), de se montrer libérée (délivrée) en le revendiquant dans des scènes qui, tout en affichant une évolution des mentalités, sont même parfois encore plus crues dans l'érotisme que ce que l'on voyait avant, tant que c'est consenti (chez Sciamma comme chez Kechiche, quel que soit l'endroit où les deux posent leur caméra

Il y a bien sûr quelques féministes, appuyées par quelques rares conservateurs moraux appelant à la décence comme Boutin



Mais la nudité n'est largement plus considérée comme une subversion et elles n'ont pas tellement d'influence en comparaison de la majorité des féministes 2.0, pour qui toute critique de la nudité consentie est très mal perçue. Par exemple sur Instagram, lorsqu'il y a des réactions négatives suscitées par des photos dénudées postées par une "influenceuse", toute critique est vue comme l'expression d'un conservatisme moral, d'ordre sexiste, refusant aux femmes une liberté dont elles devraient pourtant jouir sans avoir de comptes à rendre à personne, à savoir poser nue, comme de coucher ou de refuser de coucher avec qui elles veulent, etc., etc., etc.
Retrouvez tout ceci dans mon prochain livre, À OILPÉ, une étude avec beaucoup de photos sur l'évolution de la nudité féminine au cinéma.
Alphonse Tram a écrit : ↑27 août 20, 22:15 Personnellement la nudité masculine au cinéma ne m'a jamais dérangé.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Si la nudité dans les films français est toujours présente, il me semble qu’elle a changé de nature.
On la trouve essentiellement dans les films d’A&E alors qu’elle ne concerne pratiquement plus les interprètes de comédies grand public (un exemple concret : Virginie Efira n’a commencé à apparaître nue à l’écran qu'après son passage au cinéma dit d’auteur,).
D’autre part, il s’agit aujourd’hui d’une nudité plutôt naturaliste, dénuée de tout glamour ou érotisme. Car il s’agit peut-être moins de titiller le regard du spectateur que de montrer une authenticité.
Il suffit de comparer avec les années 70/80, époque durant laquelle les Mireille Darc, Catherine Alric, Miou Miou, Marlène Jobert (et même Isabelle Huppert et Adjani) jouaient parfois ou souvent en tenues très légères ou sexy.
Certaines actrices ne demanderaient pas mieux que de jouer à l’occasion les sex symboles il me semble. J’ai cité les soeurs Casta (on peut voir Marie Ange dans Lo spietato), je pourrai citer Elodie Frégé qui n’a pas trouvé de rôles au cinéma à l’exception de brèves apparitions. Hafsia herzi, Louise Bourgoin, Eva Green, Marine Vacth, Virginie Efira, Lea Seydoux expérimentent la nudité à l’écran mais n’ont que très rarement l’occasion de le faire dans le domaine de l’érotisme et du sex-appeal.
On la trouve essentiellement dans les films d’A&E alors qu’elle ne concerne pratiquement plus les interprètes de comédies grand public (un exemple concret : Virginie Efira n’a commencé à apparaître nue à l’écran qu'après son passage au cinéma dit d’auteur,).
D’autre part, il s’agit aujourd’hui d’une nudité plutôt naturaliste, dénuée de tout glamour ou érotisme. Car il s’agit peut-être moins de titiller le regard du spectateur que de montrer une authenticité.
Il suffit de comparer avec les années 70/80, époque durant laquelle les Mireille Darc, Catherine Alric, Miou Miou, Marlène Jobert (et même Isabelle Huppert et Adjani) jouaient parfois ou souvent en tenues très légères ou sexy.
Certaines actrices ne demanderaient pas mieux que de jouer à l’occasion les sex symboles il me semble. J’ai cité les soeurs Casta (on peut voir Marie Ange dans Lo spietato), je pourrai citer Elodie Frégé qui n’a pas trouvé de rôles au cinéma à l’exception de brèves apparitions. Hafsia herzi, Louise Bourgoin, Eva Green, Marine Vacth, Virginie Efira, Lea Seydoux expérimentent la nudité à l’écran mais n’ont que très rarement l’occasion de le faire dans le domaine de l’érotisme et du sex-appeal.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Edit : on ne peut plus mettre d'image en balise spoiler?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pour ce genre d'image, on s'en passe 

- Supfiction
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
En fait, ce n’est pas tant de nudité que je voulais parler mais d’érotisme et de sex-appeal, ce qui est différent. Ce que ne sont pas vraiment (ou peu) les films de Kechiche.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ah oui, c’est sûr, la vague pudibonde et anti-nudité vient de la méchante Boutin et des affreux cathos intégristes, mais pas du tout, mais alors pas du tout des musulmans intégristes, radicaux, islamistes et autres « séparatistes » (expression autorisée par le pouvoir Macron), ni d’une partie du féminisme 2.0... Bizarrement, la dernière fois qu’une élève de première a déchiré sous mes yeux un polycopié avec le David de Michel-Ange (cours de français), elle était musulmane...Major Tom a écrit : ↑28 août 20, 07:34 Il y a bien sûr quelques féministes, appuyées par quelques rares conservateurs moraux appelant à la décence comme Boutin, pour considérer encore la nudité féminine comme un sexisme moderne, un passage toujours obligé pour les actrices pour acquérir une certaine renommée dans l'audiovisuel (argument qui me semble un peu anachronique post-MeToo, mais pourquoi pas
Moribonds catholiques, remerciez bien les aveugles de vous donner encore un peu de vie et de crédit : c’est pratique pour masquer le réel !
- Major Tom
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Voilà pourquoi je parlais de "conservateurs moraux" (même si j'ai cité Boutin parce qu'elle reste amusante dans son genre, mais j'inclus un tas de gens) et évitais de parler de religion en fait.