A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Thaddeus
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Thaddeus »

La violence de la photo postée par Major Tom au-dessus...

Sinon, je garde ce topic bien au chaud pour le jour où il faudra élire le topic le plus frustrant du forum. Lire tous ces avis subjugués et dithyrambiques me donne limite envie de me replonger une nouvelle fois (la 4è ? 5è) dans ce film qui ne cesse, à mon grand désarroi, de me résister. Et si je cède, je sens que je vais encore en sortir un peu dégoûté. Bref, je ne vous remercie pas.

EDIT : d'ailleurs je m'aperçois (page 5) que Jeremy, au bout de deux visions, en était au même stade que moi. La persévérance, mère de toutes les vertus. A moins que ce soit l'auto-persuasion ? :mrgreen:
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Flol
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Flol »

Thaddeus a écrit :La violence de la photo postée par Major Tom au-dessus...
Coucou Thaddeus !
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Thaddeus a écrit :EDIT : d'ailleurs je m'aperçois (page 5) que Jeremy, au bout de deux visions, en était au même stade que moi. La persévérance, mère de toutes les vertus. A moins que ce soit l'auto-persuasion ? :mrgreen:
Et aujourd'hui, il fait partie de ses 2 films préférés (l'autre étant bien entendu The Tree of Life).
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Demi-Lune
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Demi-Lune »

Flol a écrit :
Thaddeus a écrit :La violence de la photo postée par Major Tom au-dessus...
Coucou Thaddeus !
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Cette tête de nounours angélique avec des poils qui dégueulent de partout, c'est magique.
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Watkinssien
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Watkinssien »

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Je vais te montrer ton futur, David!

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Demi-Lune
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Demi-Lune »

Non mais sérieux, cette tête... c'est génial. Ça ferait un superbe avatar!
Thaddeus
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Thaddeus »

Attends, je réfléchis...

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vs

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Non, je vais garder le même, je pense.
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Alexandre Angel »

Flol a écrit : Image
On dirait un dessin de Pierre La Police.
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Antofisherb »

J'ai revu A.I. il y a quelques jours, quel film fascinant et incroyable ! Je l'avais vu il y a quelques années et j'avais déjà franchement bien apprécié, mais ce revisionnage a été comme une révélation. Une révélation de la profondeur du film, à la fois thématique, stylistique, mythologique et émotionnelle, une traversée dont l'issue m'a complètement détruit. Rien qu'hier soir j'ai voulu revoir les 10 dernières minutes, et même sur Youtube en qualité pourrie j'ai pleuré pendant 15 minutes après coup. Le film me reste en mémoire depuis, à un point qui ne m'étais pas arrivé depuis peut-être... mon visionnage d'Eyes Wide Shut.

C'est devenu mon Spielberg préféré au final, un film que je reverrai plusieurs fois à coup sûr.

Et j'en profite pour vous demander, à la lecture des pages précédentes, certains ont parlé de l'importance de la forme cubique dans le film ? Autant je trouve effectivement le cercle omniprésent, autant je n'ai pas le souvenir de beaucoup de formes cubiques, mis à part la forme du "vaisseau" des robots à la fin, mais cela m'intrigue beaucoup.
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Jeremy Fox »

Antofisherb a écrit :J'ai revu A.I. il y a quelques jours, quel film fascinant et incroyable ! Je l'avais vu il y a quelques années et j'avais déjà franchement bien apprécié, mais ce revisionnage a été comme une révélation. Une révélation de la profondeur du film, à la fois thématique, stylistique, mythologique et émotionnelle, une traversée dont l'issue m'a complètement détruit. Rien qu'hier soir j'ai voulu revoir les 10 dernières minutes, et même sur Youtube en qualité pourrie j'ai pleuré pendant 15 minutes après coup. Le film me reste en mémoire depuis, à un point qui ne m'étais pas arrivé depuis peut-être... mon visionnage d'Eyes Wide Shut.

C'est devenu mon Spielberg préféré au final, un film que je reverrai plusieurs fois à coup sûr.
J'ai l'impression de me reconnaître dans cette expérience lors de mon dernier visionnage de ce AI qui est devenu ce jour l'un de mes films préférés alors que j'avais été un peu mitigé à sa découverte.
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hansolo
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par hansolo »

Idem pour moi, A.I. a progressé au fil du temps pour arriver au top de mes films préférés de Spielberg (aux cotés de Rencontres du troisième type, les Dents de la Mer, The Terminal et les Indy)
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par The Eye Of Doom »

J'ai fini par découvrir AI.
J'aurais dû me méfier après E.T.(ma derniere revoyure) mais je sais pas pourquoi j'y ai encore cru.
Première chose le film est souvent plastiquement remarquable , c'est du (tres) grand Spielberg surtout sur la seconde partie.
Sur le fond, pour faire rapide, le film n'a rien à voir avec un discours sur l' IA, la robotisation, le transhumanisme,... bref n'a pas de propos ni meme aucun point de vue sur le sujet.
C'est un conte, comme sa référence Pinocchio.
C'est ca que j'ai eu du mal à comprendre et pour tout dire accepter.
De la même façon qu'ET n'a rien à voir avec un film sur la vie extra terrestre, la place de l'homme dans l'univers, la confrontation à l'altérité,... c'est juste une histoire sur un gamin qui cherche son père.

Ici pareil, on a droit à des trucs hallucinants ( la fin vaut tout de même son pesant de cacahouètes: j'ai du me pincer plusieurs fois....
Mais enfin le film montre son vrai visage, qui peut enchanter ou pas (c'est le cas de le dire).
On l'aura compris j'ai pas accroché du tout, pas compris de quoi voulais parler ce truc, faussement amené sous le couvert trompeur d'un récit de SF comme pouvait l'être Minority report.
Tout comme ET, j'aurais volontiers rapidement éliminé le pseudo mouflet à coup de hache...

Je crois que c'est ca qui m'enrage le plus, on nous vent un film sur les questions existentielles sur l'IA et en fait il s'agit de l'histoire d'un enfant mal aimé. En effet imaginons un instant qu'au lieu d'être un robot le garcon est été adopté pour remplacer le fils manquant, le propos sur le personnage principal aurait été le meme. Idem imaginons qu'il ait été noir par exemple? Ca marche encore mieux....
le soucis est que finalement ce qui pourrait/devrait être le sujet principal du film: la machine peut elle remplacer un etre manquant comme un chien remplace l'enfant sûonnad pas eu, le danger de l'anthopomorphisme vis à vis des objets ressemblant au vivant, le racisme et ses excès, la découverte de la concurrence des autres (est'on vraiment unique?), le deuil,... n'est pas vraiment traité , juste àbordé comme épisode d'un conte édifiant.
Car quand on y regarde de près, que vois t'on?
Une famille qui préfère l'artefact à la réalité du deuil.
Une foule qui massacre à juste titre des tas de ferraille: c'est pas parce que l'objet a un joli visage, une belle voie et qu'il dit ce que l'on a envie d'entendre que c'est autre chose qu'un objet.
Des humains mégalomanes.

Quand au dispositif final, on voit où Nolan a trouvé son inspiration.

Le film fait l'assertion sur les méca sont vivants au même titre que les humains, c'est la le probleme fondamental. Et il usurpe ainsi un film de SF pour parler d'autre chose, qui finalement ne m'intéresse absolument pas et ne me paraît de plus pas très profond.
On est tres tres tres loin d'un 2001....

Je laisse donc cette œuvre à ceux qui seront sensibles au conte inoffensif et un peu vain.

Je salue toutefois l'intégrité et le véritable culot du geste (révèlé par la fin). Celle ci est indispensable à la structure du film et son propos.

Je vais m'attirer les foudres des admirateurs mais tant pis. C'est un volet de la sensibilité de Spielberg qui m'horripile. Ready Player One en est le dernier avatar.

Ce qui me surprend aussi est que Spielberg réalisé ensuite un film "intelligent" comme Minority Report, plus pertinent, malgré qu'un fois encore ce soit une histoire de deuil.
Dernière modification par The Eye Of Doom le 9 mars 19, 23:10, modifié 1 fois.
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par hansolo »

The Eye Of Doom a écrit : Je vais m'attirer les foudres des admirateurs mais tant pis. C'est un volet de la sensibilité de Spielberg qui m'horripile. Ready Player One en est le dernier avatar.
A mes yeux AI n'a rien a voir avec le très inoffensif et oubliable RPO
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par Watkinssien »

The Eye Of Doom a écrit : Ici pareil, on a droit à des trucs hallucinants ( la fin vaut tout de même son pesant de cacahouètes: j'ai du me pincer plusieurs fois....
Une des séquences qui m'a le plus bouleversé de toute ma vie, elle me parle tellement que c'en est à la fois magnifique et totalement douloureux.
Je crois que c'est ca qui m'enrage le plus, on nous vent un film sur les questions existentielles sur l'IA et en fait il s'agit de l'histoire d'un enfant mal aimé. En effet imaginons un instant qu'au lieu d'être un robot le garcon est été adopté pour remplacer le fils manquant, le propos sur le personnage principal aurait été le meme. Idem imaginons qu'il ait été noir par exemple? Ca marche encore mieux....
:shock: Là, j'avoue que j'ai du mal à saisir cet argument. Je n'ai pas le souvenir, même en 2001, que le film nous soit présenté uniquement comme une réflexion sur les questions existentielles de l'IA, cela aurait d'ailleurs été bien barbant. Quant à la couleur de la peau, je ne vois pas ce que cela vient faire là-dedans. La confrontation entre une artificialité programmée pour aimer face à une famille déchirée et en manque fait partie de ces moments où l'être humain, par ses progrès technologiques, est capable d'aller très loin pour pallier ses frustrations et combattre l'impossible. La séquence de la séparation est en cela aussi déchirante que totalement pathétique et symbolise peut-être le plus gros acte d'amour d'un être humain dans le film. C'est une machine, on ne l'oublie jamais, même si on a envie quelque part de l'oublier, pas un autre être humain, pas un autre garçon biologique. On peut le rapprocher des délicatesses psychologiques d'une adoption, mais il y a toujours l'idée, omniprésente, de l'absurdité de cette situation, d'autant plus incroyable qu'un amour inconditionnel programmé reste toujours comme quelque chose d'anormal.
Je laisse donc cette œuvre à ceux qui sont sensibles au conte inoffensif et un peu vain.
Il n'y a rien d'inoffensif dans cette histoire, que je trouve cruelle, émouvante, subversive et totalement romanesque. Il y a des détails dans le choix des décors, de la mise en scène, des accessoires, des couleurs qui au contraire de la vanité semble remplir sans cesse le film de contenus subtils s'ajoutant aux principales thématiques du film.
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par The Eye Of Doom »

hansolo a écrit :
The Eye Of Doom a écrit : Je vais m'attirer les foudres des admirateurs mais tant pis. C'est un volet de la sensibilité de Spielberg qui m'horripile. Ready Player One en est le dernier avatar.
A mes yeux AI n'a rien a voir avec le très inoffensif et oubliable RPO
Tu as raison. AI est certainement plus ambitieux et réussi en terme de mise en scène.
Je voulais dire que c'est une veine chez Spielberg que je n'apprécie pas, ce côté détournement de sujet sérieux pour faire in fine un truc super mélo/mielleux.
Dernière modification par The Eye Of Doom le 9 mars 19, 23:58, modifié 1 fois.
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Re: A.I. Intelligence Artificielle (Steven Spielberg - 2001)

Message par The Eye Of Doom »

Watkinssien a écrit :
The Eye Of Doom a écrit : Ici pareil, on a droit à des trucs hallucinants ( la fin vaut tout de même son pesant de cacahouètes: j'ai du me pincer plusieurs fois....
Une des séquences qui m'a le plus bouleversé de toute ma vie, elle me parle tellement que c'en est à la fois magnifique et totalement douloureux.
Je le comprend volontiers. D'ailleurs je le dit plus bas, cette fin totalement assumé est particulièrement culottée et révèle l'essence du film.
Je n'y ai pas du tout éte sensible car j'en ai pas perçu le sens. En fait les histoire de gamin m'emmerde je crois.
Watkinssien a écrit :
The Eye Of Doom a écrit :
:shock: Là, j'avoue que j'ai du mal à saisir cet argument. Je n'ai pas le souvenir, même en 2001, que le film nous soit présenté uniquement comme une réflexion sur les questions existentielles de l'IA, cela aurait d'ailleurs été bien barbant. Quant à la couleur de la peau, je ne vois pas ce que cela vient faire là-dedans. La confrontation entre une artificialité programmée pour aimer face à une famille déchirée et en manque fait partie de ces moments où l'être humain, par ses progrès technologiques, est capable d'aller très loin pour pallier ses frustrations et combattre l'impossible. La séquence de la séparation est en cela aussi déchirante que totalement pathétique et symbolise peut-être le plus gros acte d'amour d'un être humain dans le film. C'est une machine, on ne l'oublie jamais, même si on a envie quelque part de l'oublier, pas un autre être humain, pas un autre garçon biologique. On peut le rapprocher des délicatesses psychologiques d'une adoption, mais il y a toujours l'idée, omniprésente, de l'absurdité de cette situation, d'autant plus incroyable qu'un amour inconditionnel programmé reste toujours comme quelque chose d'anormal.
J'avoue ne pas me souvenir de ce qui a pu etre dit à la sortie, à part du fait que cela est été présenté comme un projet de Kubrick achevé par Spielberg. D'où je pense ma vision peut être erronée: j'imagine pas Kubrick faisant un conte de fée sur le thème de l'IA mais plutot une suite à 2001.
Pour la couleur de peau, finalement je trouve le parallèle intéressant. La famille contrainte d'adopter un enfant noir qui est finalement abandonné et se retrouve pourchassé par un erzats de kkk....
Quand tu dit qu'on oublie pas que c'est une machine, je ne suis pas d'accord. D'ailleurs le seul à tenir un discours de vérité, le patron de l'espèce de fête de la chair, se fait lyncher. Cette logique trouve son sens si on lit le film pour ce qu'il est cad un conte.
Je vois où tu veux en venir mais j'arrive pas à avoir la meme lecture que toi. Ou je ne suis pas convaincu que cela soit celle de Spielberg.
Tu parle de la séquence de l'abandon comme d'un geste d'amour : amour pour "qui" en l'occurrence puisqu'il n'y a que du "quoi" ? Cela m'a rappelle une scène proche à la fin de Toys Story 3 quand le jeune homme abandonne ses jouets, enfin les cede à la petite fille. La scène est magnifique . Il n'est pas question ici d'amour mais de deuil et de leg. La mère n'aime pas David comme l'enfant aime ses jouets. Voir de l'amour dans cette scène est justement contradictoire selon moi avec ton propos. C'est de l'amour dans une logique du conte : une véritable séparation avec un etre véritable. C'est de l'aveuglement dans logique "matérialiste" : la femme n'arrive pas à détruire son jouet.
Watkinssien a écrit :
The Eye Of Doom a écrit :
Il n'y a rien d'inoffensif dans cette histoire, que je trouve cruelle, émouvante, subversive et totalement romanesque. Il y a des détails dans le choix des décors, de la mise en scène, des accessoires, des couleurs qui au contraire de la vanité semble remplir sans cesse le film de contenus subtils s'ajoutant aux principales thématiques du film.
[/quote]
Il est tard et je complèterai peut être demain.
Le film me semble inoffensif car il n'a pas de point de vue sur son sujet cad la possibilité d'un etre artificiel. Il nous conte une histoire sur un enfant de fer qui veut etre humain pour etre aimer de sa maman.... et ca prendra 2000 ans pour avoir lieu.
Et si le film manque de quelque chose selon moi c'est bien de subtilité ( je parle ici du fond et pas de la forme, quoi que la fête de la chair et/ou la ville rouge ne soient pas à porter au crédit artistique du film...)
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