Je me suis essayé à l'exercice. C'est pas simple
C'est "en chantier", un premier jet on va dire, y a tout un pan du cinéma que je ne connais pas encore.
Pour le moment ça donne ça :
TOP 100 traditionnel
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- Un petit top 10 en préambule, dans l'ordre, avec quelques unes de mes bafouilles pour chacun des 10 films que j'ai reprises d'ailleurs et un peu remaniées
1 . L'Empire contre-attaque - Irvin Kershner ( 1980 )
Difficile d’écrire (peu) à son sujet en essayant d’atteindre la même hauteur que l’affection que je lui porte. Et pourtant, « c’est pas l’envie qui me manque ma p’tite dame », comme dirait l’autre. Parmi mes premiers souvenirs de visionnage, à l’époque lointaine du cathodique et des VHS, ce second opus, c’est juste la brique fondamentale de mon Sésame sur le cinéma (mais pas que). Ce film, comme peu d’autre, j’ai grandi avec lui. Lui aussi a grandi avec moi d’ailleurs. Au fil des âges (pour moi) et des visionnages (pour lui), j’ai pu poser de plus en plus de mots sur ce qu’il m’offrait. Du reste, c’est un peu ce dont me semble parler cette magnifique chanson de geste : l’expression des sentiments, du refoulé, du non-dit, contrainte par la pudeur, par l’ignorance, puis qui finit, enfin, par éclater avec la justesse et l’économie de la maturité. De la glace de Hoth à la tourbe de Dagobah, sans oublier les nuages et l’infini entre les astres, voilà une des raisons pour lesquelles j’aime ce film. Et entre les lettres bleues qui ouvrent ce fabuleux conte jusqu’à celles du générique qui le referment, il y en a mille autres.
2 . Twin Peaks : Fire Walk with Me - David Lynch ( 1992 )
Traumatisme ! Vu jeune, trop, surement... Rideaux de velours pourpres, pétales de soie bleue, masque d'enfant en pâte-à-sel, bague en toc de ducasse au motif étrange, tableau-miroir angoissant, feuilles arrachées à l'intimité, ogre en jean caché sous le lit ... : "Fire Walk With Me", comme une supplique tout droit sortie de l'imaginaire d'une enfant traumatisée, donne son nom à l’œuvre charnière de son génial auteur. Son premier film-âme, monde intérieur, foisonnant et sensible, où l’œuvre et son héroïne ne semble faire qu'Une, en nous emportant dans son sillage fiévreux. Son rire, à la fois espiègle et serein, triste et soulagé, est l'une des plus bouleversantes dernières images de film.
3 . Blade Runner - Ridley Scott ( 1982 )
Crépitement de la bruine, scintillements liquides dansant sur les murs, calligraphies phosphorescentes des néons, projecteurs lacérés par les stores comme le soleil par les folioles d'un palmier, ce L.A. 2019 est une jungle d'immeubles difformes enroulés de tuyaux comme autant de lianes, et battus par une éternelle mousson. Au-dessus de cette canopée urbaine, un monumental temple maya domine des cieux pourpres emplis de voitures-lucioles. Voilà pour le décor, au carrefour des cultures, des âges et des architectures, du plausible et de l'onirisme, et qui devient le plus bel écrin de l'expression d'une tristesse existentielle et de la solitude contemplative. C'est la saudade d'un tueur, qui rêve de licorne accoudé à son piano. Ce sont les poèmes qu'un ange androïde vient déclamer à ceux qui lui ont donné le jour, le regard et l'esprit, ou qui lui ont pris son amour. C'est la dépossession cruelle d'un souvenir d'enfance qui s'anime au sein d'une photo, avant de mourir sous les rires lointains d'une petite fille. Soit autant de mondes intérieurs à la péremption programmée et dont les manifestations nous empoignent le cœur. Sur le podium de mes plus précieux amours de cinéma, celui qui enfant m'a douloureusement éveillé à l'inéluctabilité de la mort, Blade Runner est comme cette araignée au corps orange, un implant dans ma toute jeune mémoire et qui ne cesse de me hanter depuis.
4 . Batman : Le Défi - Tim Burton ( 1992 )
C'est sans doute ce qui me reste comme premier souvenir de salle de cinéma. Précieux du coup. L'enfant qui l'a découvert jadis parlerait de l'ambiance neigeuse de Noël qui redessine la Gotham du premier, de l'excitation ressentie lorsque le Bat-Signal s'allume pour la première fois, sortant Bruce Wayne de sa solitude méditative sur la symphonie impériale de Danny Elfman, de moments inoubliables comme la chute de Selina Kyle dans le vide et sa résurrection par une armée de chats : en trois minutes, deux instants d'anthologie. Il y a 117 autres minutes comme celles-ci. Une sensation étrange aussi, j'en suis sorti désarçonné. Aujourd'hui, je parlerais d'un Burton à son paroxysme, prêtre autrefois génial célébrant ici le miracle d'un mariage parfait entre le graphite le plus imposant et le plus noir avec la ciselure du plus délicat flocon de neige. D'une richesse métaphorique et thématique inouïe, une œuvre bien placée sur mon chevet, tant elle demeure l'une des plus inépuisables pour l'esprit et inaltérables pour ce qu'elle fait au cœur parmi toutes celles que j'ai pu avoir devant mes yeux. Et elle n'a pas le temps d'y prendre la poussière, tant j'y reviens régulièrement. Même si la poussière, c'est riche en fibre.
5 . Les Aventuriers de l'arche perdue - Steven Spielberg ( 1981 )
Un trait rouge tracé sur le parchemin d'une vieille carte, porté par la marche galvanisante de Williams, et ce sont les notions de voyage et d'aventure qui se matérialisent comme jamais à l'écran. Dans une sorte de mise à jour au sens archéologique du terme, Spielberg dépoussière ces images pourtant déjà bien exploitées, et les sublime à ce point qu'elles nous apparaissent alors comme au premier regard, dans leur expression la plus belle, la plus précieuse aussi. Il faut voir avec quelle élégance racée, quelle intelligence de l'image et quelle intuition géniale le film fait naître la plus inaltérable des magies, à la fois dans l'évocation de mythes aux proportions bibliques, et dans leur concrétisation réelle dans le récit. Et là, c'est la jubilation : dans la salle des maquettes, le médaillon de Marion s’improvise projecteur et vient éclairer de son rayon la demeure de l'Arche, sous le regard d'Indy, aussi émerveillé que le mien. Ou, tout aussi bien, la plus délicieuse terreur : lorsque ces nymphes féériques à la fin me regardait moi, dans les yeux, se changeant en effroyables anges de la mort. Indy l'avait pourtant dit qu'il me fallait fermer les yeux ! Entre temps, j'avais vu la belle et piquante Marion déposer le plus doux des pansements sur le corps endoloris de son ancien amant. A la fois vaillant, vulnérable, et volontiers désinvolte, Harrison Ford, tout en virilité sensible et charme nonchalant, est mon héros pour toujours. Et le sourire mutin de Karen Allen sous le midi du Caire le plus beau des trésors. L'Arche perdue, certes, mais l’aventureux archéologue repartait finalement aux bras de la 7ème merveille du Monde. Et moi avec l'une des 7 merveilles de mon histoire avec le cinéma.
6 . Abyss - James Cameron ( 1989 )
Au fil des ans, Cameron a construit une œuvre sans équivalent : fédératrice, sensible, spectaculaire. Mon préféré : Abyss ! Son imagerie féérique, avec ses anges et ses sirènes, et leur monde là-bas dans la nuit des océans, lumineux comme un soleil des profondeurs. La mer comme une Mère, matrice de la vie, du premier lien, où la voix réconfortante d'une femme au loin apaise et y guide son bien-aimé qui s'engouffre dans le Silence. L'explosion des sentiments humains (le sacrifice, l'amitié, la tolérance, l'amour), dans ce noir glacé, là où tout implose au contraire. Ces images minérales, thermales même, où l'on sentirai presque le froid de l'eau et la chaleur des êtres. Réacteur nucléaire d'un film hors norme, à la fois imposante machinerie d'une redoutable efficacité et délicate étreinte des émotions les plus fragiles et belles : son histoire d'amour fondamentale et son couple de personnages / acteurs font partie à jamais de mon tableau périodique des sentiments.
7 . Sueurs froides - Alfred Hitchcock ( 1958 )
Cet immense poème chante quelque chose du deuil, celui de la magie amoureuse, des illusions du bonheur, de cet élan fortificateur de se sentir protecteur et fort, de toutes ces choses qui jalonnent le chemin qui part de l'observation distante à la rencontre concrète, de ces vibrations qui se déversent en vous et vous remplissent la vie et le cœur lorsqu'on est touché par la grâce, la tristesse, la tragédie d'un être, et son mystère insondable. C'est le vertige des distances compressées, du fantasme à l'intime, et de celles chamboulées, de ce qui est proche mais reste à jamais inaccessible. Hitchcock accède ici à une poigne au cœur, puissante mais muette, lorsqu’il caresse la douleur d'un Scottie desséché, rincé de ces élixirs, et quand il tend le drame entre deux souffrances : celle de son héros dans la quête fatalement déceptive de s'approcher par spires d'un idéal inatteignable, et celle de son héroïne, résignée par amour à se laisser déformer et hanter par lui... Ce film est pour moi la plus désespérée et la plus vertigineuse incarnation de l'expression "tomber amoureux".
8 . La Ligne Rouge - Terrence Malick ( 1998 )
Un visage d'ange qui se dessine dans le noir de la terre, murmurant dans un dernier tutoiement toute l'absurdité de la guerre. Malick ne dira rien de ce qui oppose ces hommes, pas plus que des raisons qui motivent ce chaos qu'ils génèrent, il préfère y apposer un contraste poétique, celui de la nature, son immuabilité sereine sous le tumulte des hommes, sa radieuse clarté sous les artilleries lourdes, sa neutralité cruelle aussi, dans l'agonie arbitraire d'un oisillon, qui répond à l'agonie calculée que s'infligent les armées humaines. Le cinéaste construit un rivage bleu et vert où s'échouent les souvenirs de bien-aimée et les rêves de paradis, où le ressac lancinant des voix intérieures rythment un Pacifique spirituel et chaleureux qui semble baigner toute l'humanité avec autant de lucidité que de bienveillance. Ce traitement aérien, d'un sujet pourtant soumis à la plus grande des pesanteurs, son ingénuité et son absence totale de cynisme, sa paradoxale douceur, La Ligne Rouge exhale d'une humble mais profonde sagesse absolument désarmante.
9 . La Mouche - David Cronenberg ( 1986 )
Là encore, traumatisme ! Je me souviens petit qu'on me disait qu'il ne fallait pas faire de mal à une mouche, qu'elles n'avaient de toute façon qu'une vingtaine de jours à vivre, ce que je trouvais injuste et effroyable ! Pour moi, le film pose son enjeu exactement là : rapetisser l'échelle d'une vie humaine à celle d'une vie d'insecte. En fusionnant avec la mouche, Seth (Goldblum, immense) se retrouve à devoir traverser l’existence d'un homme en quelques jours. L’insouciance naïve de l'enfance, l'éveil adolescent au désir, aux sentiments amoureux, à la virilité, l'impression de puissance qu'acquiert l'adulte, puis le déclin du corps et de l'esprit qu'engendre le vieillissement. Cette accélération des cycles, grisante au début quand elle nous fait l'égal d'un super-héros (où Brundle-fly, dans sa force virile et son animalité nouvelle, se fait semblable à un Peter Parker se découvrant Spider-man), se révèle ensuite douloureuse, cauchemardesque lorsqu'elle nous précipite vers son inéluctable terme. Alors, la lutte de Seth pour garder son cœur d'homme quand son corps entier se dégrade devient le plus beau des barouds d'honneur. Vue à travers les yeux de sa bien-aimée (Geena Davis, poignante), alors restée intacte dans sa temporalité humaine, le délitement physique et psychique de cet amant maudit pris dans la toile du temps-insecte devient pour moi la plus bouleversante des tragédies.
10. Heat - Michael Mann ( 1995 )
Multitudes d'intimités en réseaux formant le circuit collectif d'une tragédie à la fois violente et sereine, connections fascinantes entre corps de métiers, corps des êtres, matières, hasards et décisions - heureux ou malheureux - formant tous la chaîne d'une destinée chorale sans égale au cinéma, deux acteurs immensissimes s'épiant, se croisant, chacun le revers d'une seule pièce, pour finir par se tenir la main dans un des finals les plus doucement poignants, refermant cette fresque mélancolique à la richesse inépuisable, traversée de fulgurants morceaux de bravoures, dans une nuit magnifiée comme jamais avant, jamais après, scintillante de ces étoiles urbaines comme autant de possibles et de rêves inatteignables.
Sinon, la liste complète des 100 films, par ordre alphabétique des titres :
2001 : L'Odyssée de l'espace - Stanley Kubrick ( 1968 )
Abyss - James Cameron ( 1989 )
Akira - Katsuhiro Otomo ( 1988 )
Alien : le 8ème Passager - Ridley Scott ( 1979 )
Aliens : Le Retour - James Cameron ( 1986 )
Apocalypse Now - Francis Ford Coppola ( 1979 )
Aventure intérieure (L') - Joe Dante ( 1987 )
Aventuriers de l'arche perdue (Les) - Steven Spielberg ( 1981 )
Avventura (L') - Michelangelo Antonioni ( 1960 )
Batman - Tim Burton ( 1989 )
Batman : Le Défi - Tim Burton ( 1992 )
Belle et la Bête (La) - Jean Cocteau ( 1946 )
Blade Runner - Ridley Scott ( 1982 )
Blow Out - Brian De Palma ( 1981 )
Blow-Up - Michelangelo Antonioni ( 1966 )
Blue Velvet - David Lynch ( 1986 )
Boulevard du crépuscule - Billy Wilder ( 1950 )
Chinatown - Roman Polanski ( 1974 )
Christine - John Carpenter ( 1983 )
Conversation secrète - Francis Ford Coppola ( 1974 )
Dark Crystal - Jim Henson ( 1982 )
Dents de la mer (Les) - Steven Spielberg ( 1975 )
Deux en un - Bobby et Peter Farrelly ( 2003 )
Dolce Vita (La) - Frederico Fellini ( 1960 )
Donnie Darko - Richard Kelly ( 2001 )
Dracula - Francis Ford Coppola ( 1992 )
E.T. l'extra-terrestre - Steven Spielberg ( 1982 )
Edward aux mains d'argent - Tim Burton ( 1990 )
Elephant - Gus Van Sant ( 2003 )
Elephant Man - David Lynch ( 1980 )
Empire contre-attaque (L') - Irvin Kershner ( 1980 )
Eternal Sunshine of the Spotless Mind - Michel Gondry ( 2004 )
Exorciste (L') - William Friedkin ( 1973 )
Eyes Wide Shut - Stanley Kubrick ( 1999 )
Frantic - Roman Polanski ( 1988 )
Gerry - Gus Van Sant ( 2002 )
Ghost in the Shell - Mamoru Oshii ( 1995 )
Guerre des Etoiles (La) - George Lucas ( 1977 )
Heat - Michael Mann ( 1995 )
Homme qui rétrécit (L') - Jack Arnold ( 1957 )
Il était une fois en Amérique - Sergio Leone ( 1984 )
Impasse (L') - Brian De Palma ( 1993 )
Incassable - M. Night Shyamalan ( 2000 )
Incorruptibles (Les) - Brian De Palma ( 1987 )
Indiana Jones et la Dernière Croisade - Steven Spielberg ( 1989 )
Indiana Jones et le Temple maudit - Steven Spielberg ( 1984 )
Inside Llewyn Davis - Joel et Ethan Coen ( 2013 )
Interstellar - Christopher Nolan ( 2014 )
Jackie Brown - Quentin Tarantino ( 1997 )
Jurassic Park - Steven Spielberg ( 1993 )
Ligne Rouge (La) - Terrence Malick ( 1998 )
Locataire (Le) - Roman Polanski ( 1976 )
Lost Highway - David Lynch ( 1997 )
Lost in Translation - Sofia Coppola ( 2003 )
Mission : Impossible - Brian De Palma ( 1996 )
Mort aux trousses (La) - Alfred Hitchcock ( 1959 )
Mouche (La) - David Cronenberg ( 1986 )
Mud, sur les rives du Mississippi - Jeff Nichols ( 2013 )
Mulholland Drive - David Lynch ( 2001 )
Nouveau Monde (Le) - Terrence Malick ( 2005 )
Nuit des masques (La) - John Carpenter ( 1978 )
Nuit du chasseur (La) - Charles Laughton ( 1955 )
Oiseaux (Les) - Alfred Hitchcock ( 1963 )
Paris, Texas - Wim Wenders ( 1984 )
Parle avec elle - Pedro Almodovar ( 2002 )
Parrain (Le) - Francis Ford Coppola ( 1972 )
Parrain : 2e Partie (Le) - Francis Ford Coppola ( 1974 )
Parrain : 3e Partie (Le) - Francis Ford Coppola ( 1990 )
Piège de cristal - John McTiernan ( 1988 )
Pierrot le fou - Jean-Luc Godard ( 1965 )
Planète sauvage (La) - René Laloux ( 1973 )
Princesse Mononoké - Hayao Miyazaki ( 1997 )
Qui veut la peau de Roger Rabbit ? - Robert Zemeckis ( 1988 )
Rencontres du troisième type - Steven Spielberg ( 1977 )
Retour du Jedi (Le) - Richard Marquand ( 1983 )
Retour vers le futur - Robert Zemeckis ( 1985 )
Roi et l'Oiseau (Le) - Paul Grimault ( 1980 )
Rosemary's Baby - Roman Polanski ( 1968 )
Rusty James - Francis Ford Coppola ( 1983 )
Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'anneau (Le) - Peter Jackson ( 2001 )
Shining - Stanley Kubirck ( 1980 )
Signes - M. Night Shyamalan ( 2002 )
Stalker - Andreï Tarkovski ( 1979 )
Star Wars - Episode 3 : La Revanche des Sith - George Lucas ( 2005 )
Sueurs froides - Alfred Hitchcock ( 1958 )
Sur la route de Madison - Clint Eastwoorf ( 1995 )
Taxi Driver - Martin Scosese ( 1976 )
Terminator - James Cameron ( 1984 )
Thing (The) - John Carpenter ( 1982 )
Tout ce que le ciel permet - Douglas Sirk ( 1955 )
Twin Peaks : Fire Walk with Me - David Lynch ( 1992 )
Two Lovers - James Gray ( 2009 )
Un après-midi de chien - Sydney Lumet ( 1975 )
Un Jour sans fin - Harold Ramis ( 1993 )
Une Histoire vraie - David Lynch ( 1999 )
Voyage au bout de l'enfer - Michael Cimino ( 1978 )
Voyage de Chihiro (Le) - Hayao Miyazaki ( 2001 )
Voyeur (Le) - Michael Powell ( 1960 )
Yeux sans visage (Les) - George Franju ( 1960 )
Zodiac - David Fincher ( 2007 )
TOP 50 alternatif
J'ai essayé de me limiter à un film par réalisateur.
A bord du Darjeeling Limited - Wes Anderson ( 2007 )
Adventureland, job d'été à éviter - Greg Mottola ( 2009 )
Armée des 12 singes (L') - Terry Gilliam ( 1995 )
Bal des vampires (Le) - Roman Polanski ( 1967 )
Batman contre le fantôme masqué - Eric Radomski, Bruce Timm ( 1993 )
Beaux Gosses (Les) - Riad Sattouf ( 2009 )
Cette sacrée vérité - Leo McCarey ( 1937 )
Charade - Stanley Donen ( 1963 )
Chèvre (La) - Francis Veber ( 1981 )
Cruising - William Friedkin ( 1980 )
Dernière Séance (La) - Peter Bogdanovich ( 1971 )
Dick Tracy - Warren Beatty ( 1990 )
Enfants loups, Ame & Yuki (Les) - Momoru Hosoda ( 2012 )
Epouvantail (L') - Jerry Schatzberg ( 1973 )
Erin Brockovich, seule contre tous - Steven Soderbergh ( 2000 )
Excalibur - John Boorman ( 1981 )
Gremlins - Joe Dante ( 1984 )
Histoire sans fin (L') - Wolfgang Petersen ( 1984 )
Into the Wild - Sean Penn ( 2007 )
Jetée (La) - Chris Marker ( 1962 )
Kramer contre Kramer - Robert Benton ( 1979 )
La La Land - Damien Chazelle ( 2017 )
Là-haut - Pete Docter & Bob Peterson ( 2009 )
Legend - Ridley Scott ( 1985 )
Love & Mercy - Bill Pohlad ( 2015 )
Magicien d'Oz (Le) - Victor Fleming ( 1939 )
Marie-Antoinette - Sofia Coppola ( 2006 )
Myth of the American Sleepover (The) - David Robert Mitchell ( 2010 )
Nausicaä de la vallée du vent - Hayao Miyazaki ( 1984 )
Nom de la rose - Jean-Jacques Annaud ( 1986 )
Perfect Blue - Satoshi Kon ( 1998 )
Planète des singes (La) - Franklin J. Schaffner ( 1968 )
Planète interdite - Fred M. Wilcox ( 1956 )
Predator - John McTiernan ( 1987 )
Premier Contact - Denis Villeneuve ( 2016 )
Projet Blair Witch (Le) - Daniel Myrick & Eduardo Sanchez ( 1999 )
Révélations - Michael Mann ( 1999 )
S.O.S. Fantômes - Ivan Reitman ( 1984 )
Sang des bêtes (Le) - Georges Franju ( 1949 )
Série noire pour une nuit blanche - John Landis ( 1985 )
Serpico - Sidney Lumet ( 1973 )
Titanic - James Cameron ( 1997 )
Trois Jours du Condor (Les) - Sydney Pollack ( 1975 )
Truman Show (The) - Peter Weir ( 1998 )
Velvet Goldmine - Todd Haynes ( 1998 )
Village (Le) - M. Night Shyamalan ( 2004 )
Ving mille lieues sous les mers - Richard Fleischer ( 1954 )
Will Hunting - Gus Van Sant ( 1997 )
Willow - Ron Howard ( 1988 )
Yi Yi - Edward Yang ( 2000 )
Et plein de films écartés, à regret, mais avec les contraintes imposées comme excellente excuse.
