Mon Naruse préféré, un film sublimeJohn Holden a écrit : 5. Okaasan (La mère)- Mikio Naruse (1952)

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Mon Naruse préféré, un film sublimeJohn Holden a écrit : 5. Okaasan (La mère)- Mikio Naruse (1952)
Best a écrit :Mon Naruse préféré, un film sublimeJohn Holden a écrit : 5. Okaasan (La mère)- Mikio Naruse (1952)
Canet parvient à faire un peu partager l'ambiance de sa bande, notamment dans sa façon de donner du lest à son rythme, et y'a quelques beaux numéros d'acteurs (au premier rang Gilles Lelouche, qui a une extraordinaire présence). Pour le reste, c'est souvent superficiel et on est évidemment loin de la subtilité d'un Sautet.Jeremy Fox a écrit :J'aurais bien voulu en dire autant sauf que je ne l'ai même pas trouvé, ce certain charme.Max Schreck a écrit : Les Petits mouchoirs (Canet), pas un mauvais film, puisque même s'il m'a parfois agacé, il parvient à distiller un certain charme
Les frissons, je les ai eu, et je n'ose imaginer ça que ça doit procurer en salle et en projo 3D...Jeremy Fox a écrit : Quant à Gravity, je l'ai visionné trois fois sans presque jamais qu'il ne me procure le moindre frisson alors qu'il avait à priori tout pour me plaire.![]()
Ça procure beaucoup!Max Schreck a écrit :Les frissons, je les ai eu, et je n'ose imaginer ça que ça doit procurer en salle et en projo 3D...Jeremy Fox a écrit : Quant à Gravity, je l'ai visionné trois fois sans presque jamais qu'il ne me procure le moindre frisson alors qu'il avait à priori tout pour me plaire.![]()
Alexandre Angel a écrit :Ça procure beaucoup!Max Schreck a écrit :
Les frissons, je les ai eu, et je n'ose imaginer ça que ça doit procurer en salle et en projo 3D...
Moi, ça m'avait émerveillé, surtout que je ne l'ai pas vu venir, pas vraiment attendu. Tu parlais des effets spéciaux de Dr Strange, qui finissaient par être indigestes. Là, dans Gravity, les effets spéciaux respiraient, au service d'une dramaturgie. Ils ne se reproduisaient pas entre eux, n'étaient pas consanguinsJeremy Fox a écrit :La première fois je l'ai vu tel quel : profond ennui
Alexandre Angel a écrit :Moi, ça m'avait émerveillé, surtout que je ne l'ai pas vu venir, pas vraiment attendu. Tu parlais des effets spéciaux de Dr Strange, qui finissaient par être indigestes. Là, dans Gravity, les effets spéciaux respiraient, au service d'une dramaturgie. Ils ne se reproduisaient pas entre eux, n'étaient pas consanguinsJeremy Fox a écrit :La première fois je l'ai vu tel quel : profond ennui
C'est mon Arlésienne ce film. A chaque fois, je me dis que ça va être la bonne, que je vais enfin le redécouvrir..et je suis invariablement déçu. Je le remets sur le métier à tisser et rebelote. Ça fait environ 35 ans que ça dure.. Comme je t'envieThaddeus a écrit : Le voyage fantastique (Richard Fleischer, 1966)
Règle fondamentale de la science-fiction : aborder le postulat le plus invraisemblable avec une crédibilité à toute épreuve qui flattera la sacro-sainte logique et assurera l’implication sans contrepartie du spectateur. Fleischer a tout compris, qui ne perd pas une seconde en digression inutile et assure une dramaturgie remarquable à cette aventure aussi fascinante que les grands romans de Jules Verne. Son secret est de combiner la rigueur d’un suspense en temps réel dont il impossible de décrocher, et où chaque étape est conçue comme un morceau de bravoure, à la fantaisie visuelle du monde de l’infiniment petit, exploré avec une invention plastique, une poésie surréelle qui frisent par instants le psychédélisme. Un demi-siècle plus tard, cet excellent divertissement tient formidablement la route. 5/6
Tout pareil ; j'avais quand même été émerveillé par le film la première fois que je l'avais vu dans les années 70. Ensuite ce fut invariablement le plus profond ennui. Mais j'y crois encore aussi car ça ne peut pas en être autrementAlexandre Angel a écrit :C'est mon Arlésienne ce film. A chaque fois, je me dis que ça va être la bonne, que je vais enfin le redécouvrir..et je suis invariablement déçu. Et ça fait environ 35 ans que ça dure.. Comme je t'envieThaddeus a écrit : Le voyage fantastique (Richard Fleischer, 1966)
Règle fondamentale de la science-fiction : aborder le postulat le plus invraisemblable avec une crédibilité à toute épreuve qui flattera la sacro-sainte logique et assurera l’implication sans contrepartie du spectateur. Fleischer a tout compris, qui ne perd pas une seconde en digression inutile et assure une dramaturgie remarquable à cette aventure aussi fascinante que les grands romans de Jules Verne. Son secret est de combiner la rigueur d’un suspense en temps réel dont il impossible de décrocher, et où chaque étape est conçue comme un morceau de bravoure, à la fantaisie visuelle du monde de l’infiniment petit, exploré avec une invention plastique, une poésie surréelle qui frisent par instants le psychédélisme. Un demi-siècle plus tard, cet excellent divertissement tient formidablement la route. 5/6
Dès les premières secondes tendues au cordeau avec l'avion qui se pose sur le tarmac, le type pris en charge par une cohorte de véhicules et l'attentat, j'étais totalement agrippé, et je le suis resté jusqu'au bout. C'est le genre de film où on se trémousse continuellement sur son fauteuil, avec un grand sourire de satisfaction, en se disant que c'est décidément génial et que le reste ne pourra pas maintenir le même niveau. Je me suis dit ça jusqu'au générique final qui tombe sitôt montré le dernier plan nécessaire à l'intrigue : pas de fioritures, pas de gras, le strict essentiel mais narré avec une science de l'efficacité dramatique absolument sans défaut. Et puis chaque épisode (le passage imprévu dans la veine qui contrecarre le programme, le traversée chronométrée du coeur, la grande soufflerie du poumon, la sortie à haut risque dans l'oreille interne...) parvient à surprendre, à stimuler, à émerveiller. C'est à la fois totalement fantaisiste et d'une parfaite rigueur. Le clou du spectacle : l'attaque des anticorps sur Raquel Welch, crispante au possible.Alexandre Angel a écrit :C'est mon Arlésienne ce film. A chaque fois, je me dis que ça va être la bonne, que je vais enfin le redécouvrir..et je suis invariablement déçu. Je le remets sur le métier à tisser et rebelote. Ça fait environ 35 ans que ça dure.. Comme je t'envie
Pour une fois, je soutiens ThaddeusThaddeus a écrit :Dès les premières secondes tendues au cordeau avec l'avion qui se pose sur le tarmac, le type pris en charge par une cohorte de véhicules et l'attentat, j'étais totalement agrippé, et je le suis resté jusqu'au bout. C'est le genre de film où on se trémousse continuellement sur son fauteuil, avec un grand sourire de satisfaction, en se disant que c'est décidément génial et que le reste ne pourra pas maintenir le même niveau. Je me suis dit ça jusqu'au générique final qui tombe sitôt montré le dernier plan nécessaire à l'intrigue : pas de fioritures, pas de gras, le strict essentiel mais narré avec une science de l'efficacité dramatique absolument sans défaut. Et puis chaque épisode (le passage imprévu dans la veine qui contrecarre le programme, le traversée chronométrée du coeur, la grande soufflerie du poumon, la sortie à haut risque dans l'oreille interne...) parvient à surprendre, à stimuler, à émerveiller. C'est à la fois totalement fantaisiste et d'une parfaite rigueur. Le clou du spectacle : l'attaque des anticorps sur Raquel Welch, crispante au possible.Alexandre Angel a écrit :C'est mon Arlésienne ce film. A chaque fois, je me dis que ça va être la bonne, que je vais enfin le redécouvrir..et je suis invariablement déçu. Je le remets sur le métier à tisser et rebelote. Ça fait environ 35 ans que ça dure.. Comme je t'envie
Vraiment j'ai adoré, mais je vais peut-être m'abstenir de le revoir au vu de vos commentaires.
Ben voilàThaddeus a écrit : L''attaque des anticorps sur Raquel Welch, crispante au possible.
Revois surtout L'aventure intérieure.Thaddeus a écrit :Dès les premières secondes tendues au cordeau avec l'avion qui se pose sur le tarmac, le type pris en charge par une cohorte de véhicules et l'attentat, j'étais totalement agrippé, et je le suis resté jusqu'au bout. C'est le genre de film où on se trémousse continuellement sur son fauteuil, avec un grand sourire de satisfaction, en se disant que c'est décidément génial et que le reste ne pourra pas maintenir le même niveau. Je me suis dit ça jusqu'au générique final qui tombe sitôt montré le dernier plan nécessaire à l'intrigue : pas de fioritures, pas de gras, le strict essentiel mais narré avec une science de l'efficacité dramatique absolument sans défaut. Et puis chaque épisode (le passage imprévu dans la veine qui contrecarre le programme, le traversée chronométrée du coeur, la grande soufflerie du poumon, la sortie à haut risque dans l'oreille interne...) parvient à surprendre, à stimuler, à émerveiller. C'est à la fois totalement fantaisiste et d'une parfaite rigueur. Le clou du spectacle : l'attaque des anticorps sur Raquel Welch, crispante au possible.Alexandre Angel a écrit :C'est mon Arlésienne ce film. A chaque fois, je me dis que ça va être la bonne, que je vais enfin le redécouvrir..et je suis invariablement déçu. Je le remets sur le métier à tisser et rebelote. Ça fait environ 35 ans que ça dure.. Comme je t'envie
Vraiment j'ai adoré, mais je vais peut-être m'abstenir de le revoir au vu de vos commentaires.
J'avoue que j'étais à fond dans le truc et totalement impliqué. Après, c'est sûr qu'on peut sourire de la manière dont le script en arrive à montrer la jolie dame se faire déshabiller et peloter dans les règles de l'art par ses quatre partenaires masculins. Faut bien attirer le chaland.Alexandre Angel a écrit :Ben voilàThaddeus a écrit : L'attaque des anticorps sur Raquel Welch, crispante au possible.
Mon cher Demi, tu plaisantes ?Demi-Lune a écrit :Revois surtout L'aventure intérieure.