Notez les films d'aujourd'hui

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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bronski
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par bronski »

LA Confidential (C Hanson - 1997) Un film ambitieux et une magnifique reconstitution du LA des années 50. Une belle brochette d'acteurs, une mise en scène nerveuse et sûre. Ça fait vraiment plaisir tout ça.

Eyes Wide Shut (S Kubrick - 1999) La crise du couple moderne vue par un très grand réalisateur au crépuscule de sa vie. Une œuvre sombre, entêtante, presque opiacée comme si la musique lancinante de Kubrick venait nous injecter un narcotique puissant qui nous assomme et nous envoûte. Hypnotique.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

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PRIVATE PARTS - Betty Thomas (1997) découverte

Adaptation romancée d'un bouquin autobiographique (parait-il tout aussi romancé) d'Howard Stern, figure cultissime de la radio américaine complétement inconnue au bataillon chez nous. Avec sa coupe à la Slash des Guns N' Roses, Stern est une grande gueule des ondes us qui par son franc-parlé, son obsession du cul et ses blagues bordelines c'est vu attiré les foudres des culs bénits et l'adoration d'auditeurs en mal de vulgarité. Le film est tout sauf une hagiographie ou un caprice masturbatoire (quoique), le bonhomme en prend plein la tronche dans l'évocation de son parcours de jeune juif atteint d'aphasie et d'un ééééénorme complexe phallique (le type en parle toutes les demi-heures). La forme empreinte autant à Woody Allen (le coté mokumentary et jeux avec les codes du genre) qu'au succès story d'où un léger scepticisme quant à la modestie de Stern puisque la dernière partie le montre comme une rock star, parfois ridicule mais toujours droit dans ses bottes. La Paramount vise les cartons des deux Wayne's World (Penelope Spheeris / Stephen Surjik), auxquels Private Parts se réfère au niveau de l'humour. Comédie sympatoche, qui passe comme un TGV, mené par un mec nombriliste mais marrant. Vu à quatre heure du matin et la péloche est passée tranquille.
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

The Diary of a Teenage Girl de Marielle Heller (2015)

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Dans les années 70 à San Francisco, un adolescent a une aventure avec le petit ami de sa mère.

The Diary of a Teenage Girl est un attachant coming of age qui donne un souffle rafraîchissant au teen movie. Il s'agit du premier film de Marielle Heller qui adapte là le roman graphique semi-autobiographique de Phoebe Gloeckner, The Diary of a Teenage Girl: An Account in Words and Pictures. Après se l'être fait offrir en 2007, Marielle Heller aura nourrit une véritable passion pour le roman graphique qu'elle adapte tout d'abord au théâtre (et y incarne l'héroïne) en 2010. L'accueil positif de la pièce et surtout la justesse et l'inventivité avec laquelle sont repris ses thèmes incite Phoebe Gloeckner à vendre les droits à Marielle Helle qui pourra se pencher sur cette adaptation cinématographique. On suit le destin de Minnie (Bel Powley) adolescente de 15 ans dans le San Francisco de 1976. L'atmosphère hippie et libertaire de l'époque se reflète dans son foyer ou avec sa sœur elle est élevée par sa mère (Kristen Wiig) jeune femme délurée et immature. La frontière entre l'adolescence insouciante et l'âge adulte semble plus ténue à cette ère de libération sexuelle. Jeune fille attrayante mais encore innocente, Minnie va prendre conscience de son pouvoir de séduction sur les hommes en couchant avec Monroe (Alexander Skarsgård) le petit ami de sa mère. La scène où les sentiments basculent et le désir mutuel s'éveille exprime d'ailleurs en situation ce changement, un chahutage enfantin se teintant d'une soudaine tension sexuelle entre Monroe et Minnie.

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Marielle Heller adopte une approche sobre pour la scène de "première fois", montrant l'appréhension et l'excitation de l'avant puis la transformation apaisée de l'après, immortalisée par un portrait en polaroid de Minnie. A partir de là, le film se montre bien plus décomplexé (sans être racoleur non plus) dans l'illustration du sexe et la libido décomplexée de l'héroïne. La culpabilité naît plus de la trahison envers la mère que de la transgression en elle-même le contexte 70's et la constante quête d'expérience de Minnie justifiant la situation. Mais si notre héroïne est une femme accomplie à travers ses courbes sensuelles et ses aventures sexuelles, c'est nettement moins le cas dans son identité. Marielle Heller exprime ces doutes dans la rêverie et le réel à travers ses expériences. Aspirantes dessinatrice, Minnie laisse se déployer ses interrogations sur la bande d'un magnétophone et surtout des rêveries convoquant l'animation psychédélique, baignée de cette obsession du sexe et de son mal-être latent. Parmi les plus belles idées, on aura un parallèle animé d'une coucherie avec un camarade de lycée où Minnie apparait gigantesque face au garçon, métaphore de son expérience précoce face à son partenaire dépassé par tant d'ardeur.

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Le plus intéressant sera le sentiment de vide ressenti par Minnie face une libido aussi accomplie pour son âge. Marielle Heller dresse un portrait de femme hésitante dans son émancipation. Selon l'ordre supposé des choses, ce désir doit forcément se raccrocher à la normalité d'une relation normale qui lui est refusée avec son amant adulte. Minnie reproduit le schéma matriarcal traditionnel où la femme doit forcément s'épanouir au bras d'un homme, à l'image de sa mère qui sous la modernité s'est mariée trop jeune et qui ressent viscéralement le besoin de séduire en dépit de son propos féministe. Minnie en s'accrochant à Monroe ou en attente permanente d'une étreinte masculine anonyme reproduit finalement ce modèle et devra apprendre à exister par elle-même. Face à ce constat encore insoluble, ell va sombrer dans les excès de drogues, d'expériences sexuelles sordides où là aussi le contexte destroy 70's joue à plein et autorise les situations très dérangeantes. Marielle Heller tout en reproduisant bien l'époque évite toute patine vintage forcée (y compris dans la bande-son ne donnant pas dans le juke-box si ce n'est pour les plus maniaques l'usage du See no evil du groupe Television un an trop tôt) et plie constamment le film au point de vue de Minnie avec cette photo au teintes pastel légèrement désaturées, la vitesse de l'image, l'animation et l'onirisme s'invitant dans le réel sans prévenir. Une des meilleures inventions sera notamment de faire enregistrer à Minnie son journal partout à travers la ville, déclamant à haute voix ses aventures sexuelles dans le bus comme en pleine rue. Cela exprime à la fois son sentiment de liberté et la manière dont la chose obsède ses pensées. Bel Powley est une sacrée révélation dégageant un mélange de sensualité et mélancolie par un charisme magnétique. Le reste du casting est à l'avenant, notamment Alexander Skarsgård parfait en amant immature (quand on voit sa composition catastrophique récente de Tarzan il semble qu'il suffise d'une moustache pour gagner en charisme) et une poignante Kristen Wiig en mère dépassée qui montre toute l'étendue subtile de son registre. Une très belle réussite qui aurait vraiment mérité une sortie salle en France. 5/6
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Max Schreck »

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Toutes nos envies, Philipe Lioret, 2011
Du même Lioret, j'avais été profondément marqué par Je vais bien ne t'en fais pas, qui reste pour moi un bijou de film, impressionnant de justesse dans l'émotion. J'ai retrouvé ici intacte la qualité de regard d'un maître-cinéaste, délicat et attentif pour capter la vibration intime des personnages qu'il nous propose de suivre. Cette alchimie ne peut évidemment fonctionner que grâce à la présence d'acteurs qui, loin de tout surjeu, vont réussir à faire toucher du doigt au spectateur un peu de leur vérité. Après avoir été bouleversé par le personnage de Mélanie Laurent dans Je vais bien, c'est cette fois Marie Gillain qui m'a ému, et ce qui est formidable c'est qu'une bonne part de mon admiration est en fait portée par le regard fasciné de Lindon, qui est un peu la projection du spectateur.

Partant d'une histoire vraie racontée par Emmanuel Carrère qui fut un proche des personnages concernés, Lioret dispose d'une trame forte, où il est aussi question d'injustice sociale et de dénonciation d'un système économique hypocrite. Mais là où d'autres auraient préféré creuser la dimension de thriller politique offerte par un tel sujet, le réalisateur préfère rester près de ses personnages, rendre compte de la façon dont cela affecte leurs relations. Et ça va énormément passer par les regards, les corps. Sans qu'on le réalise vraiment, le film est relativement peu bavard, et filme mine de rien pas mal de mouvements, scènes de bagnole, de promenades. Et il y a une totale évidence dans la mise en scène, dans le rythme, qui semble toujours trouver la juste distance en se faisant oublier. Le film prend son temps et ne peine jamais, nous faisant plonger dans une intimité douleureuse parfois insupportable, et parvenant aussi bien à nous épargnant les facilités mélodramatiques.
Superbe film.
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Profondo Rosso »

Truly, Madly, Deeply d’Anthony Minghella (1991)

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Nina, à quarante ans, est inconsolable depuis la mort de Jamie, son mari violoncelliste. Un jour pourtant, celui-ci réapparaît, comme si de rien n'était.

Avec ce premier film à l'émotion feutrée, Anthony Minghella est loin de l'emphase romanesque qui caractérisera la suite de sa carrière (Le Patient Anglais (1996), Retour à Cold Mountain (2003)...). Au choix, Truly, Madly, Deeply peut être vu comme le versant plus adulte de Ghost (1990) sorti l'année précédente voire une variante sobre de L'Aventure de Madame Muir (1947). L'histoire dépeint le chagrin inconsolable de Nina (Juliet Stevenson), ne se remettant pas de la disparition de son mari Jamie (Alan Rickman). Le début du film s'attarde longuement sur cette douleur, le vide laissé par le défunt se ressentant sous diverses formes. Les moments légers s'assombrissent dès qu'un détail vient rappeler l'absent (Nina se braquant lorsque sa sœur propose de prêter le violoncelle de Jamie à son fils), l'isolement de Nina et son rapport fuyant face à son entourage amical ou potentiellement amoureux (avec un truculent personnage d'ouvrier polonais) et symboliquement un appartement tombant en décrépitude en reflet de son existence terne. Juliet Stevenson suscite l'empathie immédiate par ses différentes attitudes face au manque, son visage pourtant jovial semblant constamment traversée d'une mélancolie latente et son mal-être s'exprime autant par la neutralité distante que l'expression démonstrative et impudique de sa détresse (magnifique scène chez sa psychanalyste où elle craque véritablement).

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Soudainement l'atmosphère dépressive et mortifère s'estompe avec l'impensable, le retour spectral de Jamie. La scène est magistralement filmée par Minghella, jouant de leur lien musical lorsque Nina entame un air qu'ils avaient l'habitude de jouer au piano. Le violoncelle de Jamie se fait alors entendre, puis sa silhouette apparait en arrière-plan flouté puis de plus en plus nette sur la gauche de l'image suggérant ainsi autant une création mentale qu'un véritable fantôme. Ce motif - utilisé tout au long de L'Aventure de Madame Muir justement - se déleste pourtant de toute imagerie éthérée ou immaculée fréquemment adoptée dans ces cas-là. Les amoureux se retrouve comme si rien n'avait changé dans leurs plaisanteries, leur complicité amoureuse (dont le fameux concours d'adverbe aimant qui donne son titre au film) et Alan Rickman excelle dans un registre léger où la nature de son personnage se révèle sans le fatras habituel (traversée de pièces ou d'objets à la Ghost justement) mais par des détails subtils comme le froid qu'il ressent constamment. Le bonheur des retrouvailles s'estompe progressivement, Minghella accentuant le décalage relationnel de Nina à son entourage par un jeu sur la temporalité (ce qui semble une journée passée avec Jamie étant une semaine d'absence au travail) et un fossé plus grand encore avec les "vivants". L'introspection douloureuse et solitaire du début du film est remplacée par les têtes à tête avec le fantôme de Jamie pour un même résultat, un deuil qui ne se fait pas.

Minghella en abandonnant toute esthétique surnaturelle rend le passé envahissant par des choix plus triviaux et comiques mais qui fonctionne tout autant. Jamie attire ainsi avec lui d'autres acolytes fantômes qui occupent l'appartement et se délecte de classiques en vidéo, prétexte à placer judicieusement un extrait de Brève Rencontre (1945) là aussi œuvre où pèse le poids du souvenir. Le foyer devient un mausolée étouffant qui empêche l'épanouissement, ce dont notre héroïne ne prendra conscience que par son attitude incohérente dans la possible romance avec Mark (Michael Maloney tout en vulnérabilité, très bon). Le final par sa sentimentalité sobre résout avec une grande délicatesse le dilemme dans une conclusion osant un lyrisme un peu plus appuyé. Le film au départ destiné à la télévision sortira finalement en salle et rencontrera un succès inattendu en Grande-Bretagne (BAFTA du meilleur scénario original pour Anthony Minghella, nomination à celui du meilleur acteur pour Alan Rickman) et aux Etats-Unis et constitue désormais un film culte. 4,5/6
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Harkento »

Je passe décidément un très beau mois d'octobre :

Je, tu, il, elle (1974) de Chantal Akerman

Un geste cinématographique inouï ! Si j'ai eu du mal a entré dans le trip un premier temps - le mangeage de sucre et le déplacement incessant des meubles m'ont plus intrigué et rebuté dans un premier temps, je suis complètement rentré dedans lors du monologue de Niels Arestrup qui raconte sa vie sexuelle et sa vie de famille à la toute jeunette et déglinguée Julie qui l'écoute avec une grande fascination : comme nous d'ailleurs. Et la scène saphique, à la fois très charnelle et très pudique, est elle aussi de toute beauté.

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Ned Kelly (1970) de Tony Richardson

Un joli western trivial, sociale et naturaliste. Ce n'est certes pas le meilleur film que j'ai pu voir du cinéaste (La charge de la brigade légère, Tom Jones et Un goût de miel reste mes préférés ... Mademoiselle avec Jeane Moreau est pas mal non plus (c'est en tout cas un envoûtant film noir campagnard )), mais j'aime beaucoup comment Richardson parvient à faire vivre les conflits sociaux entre le monde paysan, la police et la justice australienne sans être dans la caricature et toujours abordés avec un humour candide. Quelques scènes sont tout de même mémorables, surtout celle des échanges de coups de feu entre le cowboy de metal et la police sur une voie de chemin fer ! :D

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Message par bronski »

Les fugitifs (F Veber - 1986) Y a pas à dire, Veber est un orfèvre. Scénario et dialogues béton (quand le scénariste est aussi réalisateur et que c'est bon à ce point là, il faut le souligner), excellents acteurs, mise en scène qui sait se faire suffisamment discrète pour être vraiment efficace. Re (re)vu avec grand plaisir.
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Message par hellrick »

bronski a écrit :Les fugitifs (F Veber - 1986) Y a pas à dire, Veber est un orfèvre. Scénario et dialogues béton (quand le scénariste est aussi réalisateur et que c'est bon à ce point là, il faut le souligner), excellents acteurs, mise en scène qui sait se faire suffisamment discrète pour être vraiment efficace. Re (re)vu avec grand plaisir.
Tout pareil.
Et revu aussi l'excellent et hilarant la Chèvre.
Je me fais les compères asap :wink:
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Kevin95 »

hellrick a écrit :
bronski a écrit :Les fugitifs (F Veber - 1986) Y a pas à dire, Veber est un orfèvre. Scénario et dialogues béton (quand le scénariste est aussi réalisateur et que c'est bon à ce point là, il faut le souligner), excellents acteurs, mise en scène qui sait se faire suffisamment discrète pour être vraiment efficace. Re (re)vu avec grand plaisir.
Tout pareil.
Et revu aussi l'excellent et hilarant la Chèvre.
Je me fais les compères asap :wink:
Hormis l’ado tête à baffes (qui joue aujourd’hui dans Plus belle la vie), c’est très bien aussi.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par O'Malley »

Les fugitifs, j'avais trouvé ça pas terrible à la revoyure. Veber jouait la carte du sentimentalisme facile qui cassait pas mal la mécanique comique du film. Les compères et La chèvre surtout, ça reste du tout bon. Le film de 1981 reste à mes yeux un modèle d'écriture comique.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

O'Malley a écrit : Le film de 1981 reste à mes yeux un modèle d'écriture comique.
Ah les mystères de la réception de chacun face à l'humour !
Vu ce printemps et quasiment pas décoché un sourire. :oops:
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par bronski »

O'Malley a écrit :Les fugitifs, j'avais trouvé ça pas terrible à la revoyure. Veber jouait la carte du sentimentalisme facile qui cassait pas mal la mécanique comique du film.
La musique de Cosma doit y être pour beaucoup, mais elle reste encore aujourd'hui excellente je trouve.
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :
O'Malley a écrit : Le film de 1981 reste à mes yeux un modèle d'écriture comique.
Ah les mystères de la réception de chacun face à l'humour !
Vu ce printemps et quasiment pas décoché un sourire. :oops:
J'ai précisé : à mes yeux. :wink:
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Jeremy Fox »

O'Malley a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Ah les mystères de la réception de chacun face à l'humour !
Vu ce printemps et quasiment pas décoché un sourire. :oops:
J'ai précisé : à mes yeux. :wink:

Oui oui, pas de soucis :wink:
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Rick Blaine
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Re: Notez les films d'aujourd'hui

Message par Rick Blaine »

Je l'aimais bien celui là mais après ma récente relative déception en revoyant La chèvre, je me demande ce que je penserais. :?
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