Jean-Paul Rappeneau
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Complétement d'accord. C'est insupportable. Des cris, des portes qui claquent, des gens qui courent. Du Zulawski.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
C'est pas sympa !Grimmy a écrit :Du Zulawski.
A ma récente redécouverte, j'apprécie toujours autant ce film !
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Re: Jean-Paul Rappeneau
ça doit faire 15-20 ans que je ne l'ai pas vu (c'était vraiment un classique télévisuel à l'époque) mais je l'aimais vraiment bien, ce Rappeneau.
A revoir avec un œil frais.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Ce Tout feu tout flamme est du pur Rappeneau. On trouvera la même frénésie et approximativement des héroïnes aussi bouillonnantes et toujours insatisfaites dans Bon voyage (Adjani encore), Le sauvage (Deneuve, certes moins hystérique), La vie de chateau (Deneuve encore), Les mariés de l'an II (Marlène Jobert). Dans le récent Belles familles, Marine Vacth est plus calme et mélancolique mais sa fonction est la même et le rythme est aussi trépidant.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
C'est vache même.Watkinssien a écrit :C'est pas sympa !Grimmy a écrit :Du Zulawski.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Jean-Paul Rappeneau
En plus j'ai rien contre Zulawski. Mais bon...c'était pour faire un mot.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Belles Familles
Premier constat: le début est très laborieux et c'est assez laid. Je crois pouvoir affirmer que j'ai atteint un point de non retour vis-à-vis de l'esthétique des films français actuels. Engagez des directeurs photos, nom de nom!
Bref, passé ce constat pénible et 15-20 minutes, une petite musique pas totalement désagréable s'installe (Lellouche est pas mal) mais c'est surtout l'irruption de la magnifique Marine Vacht qui permet au film d'échapper enfin à la fadeur. Dés qu'elle est à l'écran, quelque chose se passe. Elle a du chien, du peps, un timing à la Rappeneau. Est-ce suffisant pour un film de Rappeneau? Clairement pas. Bon Voyage montrait un réalisateur encore en pleine possession de ses moyens, ce n'est pas tout à fait le cas ici.
C'est un peu laborieux, Amalric m'a rarement semblé aussi peu à son avantage - que ce soit au niveau du jeu ou physiquement (et puis son histoire avec Vacht, je n'y crois pas une seconde).
Je ne vais pas jeter le bébé avec l'eau du bain parce que ça reste au-dessus du tout venant de la comédie française actuelle mais on est en droit d'attendre beaucoup mieux. Quant au rythme dont on parle dans ce topic, je serai bien en peine de voir où il est. C'est bien longuet et assez mou surtout quand on compare avec le reste de la filmo de Rappeneau.
Bref, pas un ratage mais une déception qui est surtout à voir pour une Marine Vacht étincelante, une future grande (confirmant tout le bien qu'on pouvait penser d'elle dans le Ozon).
Premier constat: le début est très laborieux et c'est assez laid. Je crois pouvoir affirmer que j'ai atteint un point de non retour vis-à-vis de l'esthétique des films français actuels. Engagez des directeurs photos, nom de nom!
Bref, passé ce constat pénible et 15-20 minutes, une petite musique pas totalement désagréable s'installe (Lellouche est pas mal) mais c'est surtout l'irruption de la magnifique Marine Vacht qui permet au film d'échapper enfin à la fadeur. Dés qu'elle est à l'écran, quelque chose se passe. Elle a du chien, du peps, un timing à la Rappeneau. Est-ce suffisant pour un film de Rappeneau? Clairement pas. Bon Voyage montrait un réalisateur encore en pleine possession de ses moyens, ce n'est pas tout à fait le cas ici.
C'est un peu laborieux, Amalric m'a rarement semblé aussi peu à son avantage - que ce soit au niveau du jeu ou physiquement (et puis son histoire avec Vacht, je n'y crois pas une seconde).
Je ne vais pas jeter le bébé avec l'eau du bain parce que ça reste au-dessus du tout venant de la comédie française actuelle mais on est en droit d'attendre beaucoup mieux. Quant au rythme dont on parle dans ce topic, je serai bien en peine de voir où il est. C'est bien longuet et assez mou surtout quand on compare avec le reste de la filmo de Rappeneau.
Bref, pas un ratage mais une déception qui est surtout à voir pour une Marine Vacht étincelante, une future grande (confirmant tout le bien qu'on pouvait penser d'elle dans le Ozon).
Dernière modification par AtCloseRange le 7 sept. 16, 10:59, modifié 1 fois.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Je me demandais justement si tu l'avais vue dans Jeune et jolie. Ensorcelante, cette fille.AtCloseRange a écrit :Marine Vacht étincelante, une future grande (confirmant tout le bien qu'on pouvait penser d'elle dans le Ozon).
- Thaddeus
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Re: Jean-Paul Rappeneau
La vie de château
En cette année 1944, un vent de folie souffle sur le domaine normand de la baronne et de son fils Jérôme, à la veille du débarquement allié. Servi par la crème des scénaristes et techniciens français, Rappeneau s’empare du tourbillon de l’Histoire et y propulse la frénésie d’un marivaudage sophistiqué, label cinq étoiles. Dialogues succulents, situations loufoques, montage mitraillette, élégance et espièglerie dans chaque plan, malice et intelligence à tous les étages. Belle et pétillante comme jamais, Deneuve fait tourner trois hommes en bourrique dans un divertissement endiablé, étourdissant de rythme, d’humour et de brio, où chacun tente de conjurer la désorganisation de ses projets intimes par une fidélité obstinée en la nature de ses sentiments. Le digne épigone de la comédie américaine est trouvé. 5/6
Les mariés de l’an II
Le vaudeville propulsé dans les convulsions et l’agitation de la Terreur, avec courses-poursuites dans les couloirs des bastilles, remue-ménages en perruques et culottes courtes, joyeux bordel généralisé entre partisans jacobins, aristocrates en déroute et chouans complotistes. Comme à son habitude, le réalisateur emballe pied au plancher une rocambolesque aventure, un chassé-croisé en mouvement perpétuel, qui accumule les péripéties bondissantes, carbure à l’énergie des interprètes, furète du côté du boulevard et du cape et d’épée (héroïne capricieuse, soupirants assidus, jalousie incestueuse), s’abreuve aux convulsions de l’Histoire et finit par se fracasser sur la poudre et les canons des lignes franco-autrichiennes. Pas une minute pour s’ennuyer à cette fête malicieuse et enjouée. 4/6
Le sauvage
Un ex-parfumeur misanthrope, qui s’est improvisé une vie paisible en solitaire, voit débouler une enquiquineuse de premier calibre, toute en caprices, bavardages et fantaisie sans gêne. Ce ne sont pas Cary Grant et Katharine Hepurn, mais Rappeneau vise clairement leur registre avec cette comédie d’aventures aux ressorts bien éprouvés, dont la minceur de l’argument est colmatée par un goût fructueux des péripéties et par une nervosité rythmique sans défaut. Sur le schéma toujours payant de la comédie-poursuite emportée par sa propre force d’inertie, le film puise dans l’exotisme du décor et le charme de ses interprètes suffisamment d’atouts pour divertir : Montand, parfait aventurier déboussolé, et Catherine Deneuve, en tornade sexy, composent un couple aussi savoureux qu’antinomique. 4/6
Cyrano de Bergerac
Ça démarre en fusée avec l’interprétation fanfaronne de Cyrano lui-même qui vient dégonfler les baudruches du théâtre d’époque. La suite est à l’unisson et relève d’un travail d’orfèvre qui rend dérisoires tous les préjugés accusant la production française de manquer d’ambition. Les vers en alexandrins coulent, clairs, utiles et colorés comme du bon vin, l’écran est plein comme un œuf, riche comme Crésus, toujours en mouvement : immense citadelle, ville médiévale bruissante de partout, chevalerie populeuse où l’on assiège Arras. Quant à Depardieu, infatigable à la détente mais compressible à l’envi, rustique et tragique, grotesque et pathétique, il est à l’image du film : flamboyant, conjuguant générosité populaire et force de la poésie. On ne résiste pas à tant de souffle, de douleur et de noblesse. 5/6
Top 10 Année 1990
Le hussard sur le toit
Ce que le rêve cinématographique de Jean Giono a perdu en épure, le film de Rappeneau le gagne en noblesse et en générosité artistique, atténuant sa portée métaphysique pour privilégier le mouvement et la fièvre romanesque. Les hameaux de Provence où la mort monte comme la marée, le chaos d’une région emportée par le choléra et sur laquelle planent des nuées lugubres de corneilles, le joueur de flûte donnant la sérénade à une foule en quarantaine, le soleil du Midi qui fait flamber les tuiles romaines et qui dore le raisin favorisent autant d’images unifiées par une constante sûreté de jugement, une égalité rythmique sans défaut. Elles garantissent la belle consistance de cette fresque fougueuse, capable d’exalter les grandes vertus et de substituer à l’académisme finesse et inspiration. 4/6
Bon voyage
Est-il possible de dénombrer les intrigues qui se croisent ici ? Y a-t-il un secret, une recette magique, à l’origine de tant de brio ? Et pourquoi Rappeneau se fait-il si rare, lui qui nous comble de bonheur à chaque film ? La vivacité de ton, le raffinement de la réalisation, l’enchâssement de la narration dans le cinéma, le tempo allegro du récit contribuent à donner à l’œuvre sa tonalité, qui est celle de la comédie. Non qu’elle fasse beaucoup rire mais elle impose à des circonstances douloureuses le jugement libre et léger de l’intelligence. Pour exclure la gravité contrefaite et le jugement hypocrite, rien de tel que cet étourdissant vaudeville spirituel : s’il ne prétend rien enseigner, il fait émerger, derrière l’énergie de ses courses-poursuites et de ses chassés-croisés, une morale probe de la droiture et des bons sentiments. 5/6
Top 10 Année 2003
Belles familles
C’est comme si le cinéma de Rappeneau, dans ses principes formels et le credo romanesque qui le fonde, n’avait quasiment pas évolué en un demi-siècle. Le charme désuet de ce virevoltant chassé-croisé familial "actualisé" à notre époque appartient pleinement à la grande tradition française de la comédie bourgeoise en milieu provincial. Comme toujours, le récit est mené à cent à l’heure, avec un sens grisant des enchaînements, une élégance jamais prise en défaut, et s’il l’on peut trouver qu’il brasse un peu trop de vent pour ne finalement rien dire de décisif, que certains comédiens ont tendance à en faire un peu trop, voire que la naïveté frise par moments la parodie (les derniers plans, il fallait oser), l’irrésistible énergie et la légèreté poids plume qui s’en dégagent assurent un vrai plaisir à l’entreprise. 4/6
Mon top :
1. Bon voyage (2003)
2. Cyrano de Bergerac (1990)
3. La vie de château (1966)
4. Le hussard sur le toit (1995)
5. Les mariés de l’an II (1971)
Rappeneau est un cas à part dans le cinéma hexagonal. Sa méticulosité et son exigence expliquent sans doute, en partie, sa rareté. Mais c’est peu dire que celle-ci est payante : la haute conception qu’il se fait du divertissement, l’intelligence et la virtuosité de ses films, leur sens du rythme, de l’humour et du romanesque en ont fait une sorte de Hawks français (avec une touche de McTiernan pour le rapport presque altier à l’action et au mouvement).
En cette année 1944, un vent de folie souffle sur le domaine normand de la baronne et de son fils Jérôme, à la veille du débarquement allié. Servi par la crème des scénaristes et techniciens français, Rappeneau s’empare du tourbillon de l’Histoire et y propulse la frénésie d’un marivaudage sophistiqué, label cinq étoiles. Dialogues succulents, situations loufoques, montage mitraillette, élégance et espièglerie dans chaque plan, malice et intelligence à tous les étages. Belle et pétillante comme jamais, Deneuve fait tourner trois hommes en bourrique dans un divertissement endiablé, étourdissant de rythme, d’humour et de brio, où chacun tente de conjurer la désorganisation de ses projets intimes par une fidélité obstinée en la nature de ses sentiments. Le digne épigone de la comédie américaine est trouvé. 5/6
Les mariés de l’an II
Le vaudeville propulsé dans les convulsions et l’agitation de la Terreur, avec courses-poursuites dans les couloirs des bastilles, remue-ménages en perruques et culottes courtes, joyeux bordel généralisé entre partisans jacobins, aristocrates en déroute et chouans complotistes. Comme à son habitude, le réalisateur emballe pied au plancher une rocambolesque aventure, un chassé-croisé en mouvement perpétuel, qui accumule les péripéties bondissantes, carbure à l’énergie des interprètes, furète du côté du boulevard et du cape et d’épée (héroïne capricieuse, soupirants assidus, jalousie incestueuse), s’abreuve aux convulsions de l’Histoire et finit par se fracasser sur la poudre et les canons des lignes franco-autrichiennes. Pas une minute pour s’ennuyer à cette fête malicieuse et enjouée. 4/6
Le sauvage
Un ex-parfumeur misanthrope, qui s’est improvisé une vie paisible en solitaire, voit débouler une enquiquineuse de premier calibre, toute en caprices, bavardages et fantaisie sans gêne. Ce ne sont pas Cary Grant et Katharine Hepurn, mais Rappeneau vise clairement leur registre avec cette comédie d’aventures aux ressorts bien éprouvés, dont la minceur de l’argument est colmatée par un goût fructueux des péripéties et par une nervosité rythmique sans défaut. Sur le schéma toujours payant de la comédie-poursuite emportée par sa propre force d’inertie, le film puise dans l’exotisme du décor et le charme de ses interprètes suffisamment d’atouts pour divertir : Montand, parfait aventurier déboussolé, et Catherine Deneuve, en tornade sexy, composent un couple aussi savoureux qu’antinomique. 4/6
Cyrano de Bergerac
Ça démarre en fusée avec l’interprétation fanfaronne de Cyrano lui-même qui vient dégonfler les baudruches du théâtre d’époque. La suite est à l’unisson et relève d’un travail d’orfèvre qui rend dérisoires tous les préjugés accusant la production française de manquer d’ambition. Les vers en alexandrins coulent, clairs, utiles et colorés comme du bon vin, l’écran est plein comme un œuf, riche comme Crésus, toujours en mouvement : immense citadelle, ville médiévale bruissante de partout, chevalerie populeuse où l’on assiège Arras. Quant à Depardieu, infatigable à la détente mais compressible à l’envi, rustique et tragique, grotesque et pathétique, il est à l’image du film : flamboyant, conjuguant générosité populaire et force de la poésie. On ne résiste pas à tant de souffle, de douleur et de noblesse. 5/6
Top 10 Année 1990
Le hussard sur le toit
Ce que le rêve cinématographique de Jean Giono a perdu en épure, le film de Rappeneau le gagne en noblesse et en générosité artistique, atténuant sa portée métaphysique pour privilégier le mouvement et la fièvre romanesque. Les hameaux de Provence où la mort monte comme la marée, le chaos d’une région emportée par le choléra et sur laquelle planent des nuées lugubres de corneilles, le joueur de flûte donnant la sérénade à une foule en quarantaine, le soleil du Midi qui fait flamber les tuiles romaines et qui dore le raisin favorisent autant d’images unifiées par une constante sûreté de jugement, une égalité rythmique sans défaut. Elles garantissent la belle consistance de cette fresque fougueuse, capable d’exalter les grandes vertus et de substituer à l’académisme finesse et inspiration. 4/6
Bon voyage
Est-il possible de dénombrer les intrigues qui se croisent ici ? Y a-t-il un secret, une recette magique, à l’origine de tant de brio ? Et pourquoi Rappeneau se fait-il si rare, lui qui nous comble de bonheur à chaque film ? La vivacité de ton, le raffinement de la réalisation, l’enchâssement de la narration dans le cinéma, le tempo allegro du récit contribuent à donner à l’œuvre sa tonalité, qui est celle de la comédie. Non qu’elle fasse beaucoup rire mais elle impose à des circonstances douloureuses le jugement libre et léger de l’intelligence. Pour exclure la gravité contrefaite et le jugement hypocrite, rien de tel que cet étourdissant vaudeville spirituel : s’il ne prétend rien enseigner, il fait émerger, derrière l’énergie de ses courses-poursuites et de ses chassés-croisés, une morale probe de la droiture et des bons sentiments. 5/6
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Belles familles
C’est comme si le cinéma de Rappeneau, dans ses principes formels et le credo romanesque qui le fonde, n’avait quasiment pas évolué en un demi-siècle. Le charme désuet de ce virevoltant chassé-croisé familial "actualisé" à notre époque appartient pleinement à la grande tradition française de la comédie bourgeoise en milieu provincial. Comme toujours, le récit est mené à cent à l’heure, avec un sens grisant des enchaînements, une élégance jamais prise en défaut, et s’il l’on peut trouver qu’il brasse un peu trop de vent pour ne finalement rien dire de décisif, que certains comédiens ont tendance à en faire un peu trop, voire que la naïveté frise par moments la parodie (les derniers plans, il fallait oser), l’irrésistible énergie et la légèreté poids plume qui s’en dégagent assurent un vrai plaisir à l’entreprise. 4/6
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1. Bon voyage (2003)
2. Cyrano de Bergerac (1990)
3. La vie de château (1966)
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5. Les mariés de l’an II (1971)
Rappeneau est un cas à part dans le cinéma hexagonal. Sa méticulosité et son exigence expliquent sans doute, en partie, sa rareté. Mais c’est peu dire que celle-ci est payante : la haute conception qu’il se fait du divertissement, l’intelligence et la virtuosité de ses films, leur sens du rythme, de l’humour et du romanesque en ont fait une sorte de Hawks français (avec une touche de McTiernan pour le rapport presque altier à l’action et au mouvement).
Dernière modification par Thaddeus le 19 nov. 23, 11:31, modifié 5 fois.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Tu dois certainement avoir raison mais ça fait un drôle d'effetThaddeus a écrit :(avec une touche de McTiernan pour le rapport presque altier à l’action et au mouvement)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Yippie Ki Yay MotherFucker!Alexandre Angel a écrit :Tu dois certainement avoir raison mais ça fait un drôle d'effetThaddeus a écrit :(avec une touche de McTiernan pour le rapport presque altier à l’action et au mouvement)
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Non, parce que pas vu.Jerome a écrit :Rien sur Tout feu, tout flamme ?
Mais tu vois l'idée ? Je ne veux pas hausser le talent de Rappeneau au niveau des fulgurances de filmage et de montage de McTiernan, mais je trouve qu'on peut apparier les deux sur certains points, un certaine approche physique et instinctive de l'action.Alexandre Angel a écrit :Tu dois certainement avoir raison mais ça fait un drôle d'effet
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Non mais tu t'es penché sur le sujet et je ne maîtrise pas tellement mon Rappeneau, pas plus que mon Mc Tiernan.Thaddeus a écrit :Mais tu vois l'idée ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Jean-Paul Rappeneau
Tiens, j'ai vu "Belles familles" il y a quelques jours à la télé. Bon, ben, ça n'a aucun intérêt. A part des acteurs courir tout le temps, claquer des portes, gesticuler, il n'y a pas grand chose à regarder. Poussif, bruyant, acteurs qui en font des tonnes, c'est juste plus possible ce genre de cinéma là...