1- Yakuza, de Sydney Pollack

2- Seven, de David Fincher

3 - Final Cut, d'Omar Naim

Je souhaitais attirer l'attention sur ce dernier film, dont le pitch est peut-être un des plus incroyables que j'ai vu.
Dans un futur proche, un nouvel implant (Zoé) permet d'enregistrer, de leur point de vue, la vie de personnes sur lesquels ils sont placés. Des monteurs, sorte de croque-morts modernes, sont chargés de récupérer l'implant des défunts, à la demande de la famille et de préparer des films hommage résumant les grands moments de leur existence. Un postulat qui permet de brasser un certain nombre de thématiques liés au libre arbitre et à la manipulation des images. Il s'agit d'une direction du film, l'autre s’intéressant au passé du personnage de Robin Williams, un de ces monteurs, dont l'existence a été troublé par un drame pendant son enfance.
Et c'est l'un des reproches régulièrement fait au film; en privilégiant parfois ce dernier axe, le film n'exploite pas totalement son riche potentiel.
Peu importe, le postulat de départ est tellement fort que l'ensemble se suit avec intérêt. Car en plus, les acteurs y sont également excellents (Robin Williams y confirmait son talent dans le registre dramatique qui avait été esquissé dans "One hour Photo" et "Insomnia") et la réalisation joue habilement entre les séquences des implants Zoé et la réalité - Il s'agissait du premier film d'Omar Naim, dont le talent prometteur s'est visiblement perdu un peu en route..