Octobre 2015

Vers l’autre rive (Kiyoshi Kurosawa, 2015)
Kurosawa et les fantômes, une fois de plus. Mais le sujet est ici abordé par un autre versant, lumineux, bienveillant, apaisé. C’est évidemment la question du deuil qui est problématisée, le long d’un road-movie à travers la province du Japon où s’ouvrent constamment la possibilité d’une rencontre, l’opportunité d’un rapprochement, l’occasion d’une victoire, si minime soit-elle, sur la détresse et l’appel de la mélancolie. Il y a quelque chose de foncièrement séduisant dans l’approche minimaliste du cinéaste, une aptitude à ouvrir tout un mille-feuilles de sensations infimes, de présences suggérées, de réconciliations en attente, qui apportent à son fantastique une poésie et un humanisme bienvenus. En résulte un joli film très doux, simple mais profond, sans doute le plus touchant que j’aie vu de lui.
4/6
De la vie des marionnettes (Ingmar Bergman, 1980)
Frustration, meurtre et récession : ainsi font, font, font les petites marionnettes. Parce qu’il n’a pas le courage d’assassiner son épouse, un homme tue une prostituée. Sa folie est analysée de l’extérieur, l’enquête kaléidoscopique remonte la filière en adoptant une construction en sauts de puce, et conclut que tout vient de la mère, cette créature dominatrice qui aliène le fils par inconscient interposé – le rapport psychiatrique de l’expert et le plan final du héros prostré dans sa cellule d’asile évoquent même
Psychose. Dans cette vivisection froide et aigüe où les mots constituent des pièges, des barreaux, des excitants factices, l’enfer conjugal est un déballage en alcool et valium dièses, une partie d’échecs sado-maso avec la mort, jouée entre épieurs et épiés. Évidemment, cela n’est pas gai. Mais cela est.
4/6
Les glaneurs et la glaneuse (Agnès Varda, 2000)
Agnès Varda prend la route, en France ; elle a une caméra DV et un regard libre, proche, le respect de ce qu’elle filme. Elle part de cette madeleine patrimoniale,
Les Glaneuses de Millet, et la voilà à la rencontre des marginaux de notre société, les grapilleurs, les ramasseurs, celles et ceux qui vivent de nos déchets, de nos rebuts, traces de la civilisation d’un autre millénaire. Parfois ces biffins sont des artistes, le plus souvent ils récupèrent par nécessité, des pommes de terre en forme de cœur, des réchauds à gaz, des téléviseurs morts, des fruits tombés. Un plaisir gourmand de la rupture de ton parcourent ce documentaire drôle et grave, un goût pour les chemins de traverse où brillent la saveur d’esprit de la réalisatrice, son sens de la connivence, sa politesse de l’écoute et une trace de roublardise ingénue.
4/6
Sicario (Denis Villeneuve, 2015)
Difficile de nier l’implacable efficacité de ce gros suspense bien testostéroné par lequel le cinéaste affirme un art (ou une formule) consommé de la noirceur sous stéroïdes. Indéniablement, Villeneuve sait dégager le maximum de tension d’une scène d’extradition urbaine, tirer tout le profit d’un espace exploité jusque dans sa dimension abstraite, insuffler une dynamique continue à un récit sans accroc où la guerre contre les cartels se réduit à un banal enjeu de vendetta personnelle. On peut néanmoins tiquer sur la facture assez cérémonieuse de ce cinéma rouleur de mécaniques, bandant constamment les muscles, et dont le nihilisme forcené, conjoint à une fascination révulsée mais ambigüe pour les dérives fascisantes des méthodes de police, tient peut-être plus de la pose que du désarroi.
3/6
Fatima (Philippe Faucon, 2015)
Il est de ces œuvres faussement fragiles mais pleinement réfléchies où chaque élément est à sa place sans empiéter sur l’espace de liberté du spectateur, où la moindre scène est pensée à la fois dans son articulation au sens global et dans son impact émotionnel, où la pudeur, la justesse et la sincérité exprimées neutralisent toute réserve critique. La dernier chapitre consacré par Faucon à la France immigrée est de celles-là. Il dévoile la complexité des barrières auxquelles se heurtent ces modestes gens de l’ombre, réfute le simplisme et la démagogie, exalte autant les vertus de l’amour parental que l’opiniâtreté de la jeunesse, et affirme avec une incommensurable douceur la bienveillance d’un regard qui nous engage pleinement dans les doutes, les espoirs et les rêves de ses personnages. Un superbe film.
5/6
Les guerriers de l’enfer (Karel Reisz, 1978)
S’il puise dans le traumatisme du Vietnam, Reisz livre un authentique film noir dont les personnages sont des être brisés, des humiliés et des offensés qui tentent de fuir leur propre dégoût, par la drogue ou la violence, le cynisme ou la méfiance à l’égard des sentiments. Entre une première scène de bruit et de fureur et une fusillade furieuse dans les éclairs d’un son et lumière stéréophonique au milieu du désert, l’œuvre développe une parabole suicidaire pour les archétypes d’une nouvelle génération perdue, dont l’itinéraire régressif vers la nature vierge des pionniers traduit comme un décrochage du réel. Derrière le suspense et la tension dramatique d’un récit rigoureusement mené, c’est un échec pathétique qui transparaît, l’impossibilité de cristalliser la révolte, le refus qui conduit à l’exil intérieur.
4/6
Une femme mariée (Jean-Luc Godard, 1964)
Et non "la" femme mariée, titre censuré par la hache d’Alain Peyrefitte, pour éviter qu’on ne pense que toutes les Françaises étaient endoctrinées. Partagée entre son mari et son amant, l’héroïne de cette chronique de l’aliénation ordinaire offre le visage trivial d’un désir passé au crible de la société de consommation. Celle du milieu des années 60, de l’émancipation sexuelle, des magazines de mode, des signes cachés de la publicité, des exhortations à un épanouissement normatif : tout un système qui travaille insidieusement au désœuvrement, à la désaffection et à la solitude des individus. Macha Méril apporte au film sa jolie personnalité, mais on peut aussi se lasser de cette espèce de grisaille permanente, de cette ambigüité sans raisons ni fins se ménageant des portes de sortie vers nulle part.
3/6
Gallipoli (Peter Weir, 1981)
L’Australie, en 1915. La départ pour la guerre change deux naïfs conscrits en hommes ; il leur fait découvrir l’amitié, les différences sociales, la diversité du monde et l’incertitude de leur cause. La trajectoire se fracassera sur les falaises turques des Dardanelles, petit Verdun de la Méditerranée : tandis que le premier tente de sauver son régiment en portant un contre-ordre, le second fait, avant la charge, l’aveu que toute sa préparation ne le menait qu’à sa perte. La force de l’argument vient de ce qu’il expose généreusement la morale qui lie depuis Pindare les exploits guerriers et sportifs en une même gloire, avant d’en montrer la vanité. Avec cette évocation d’une défaite héroïque, Weir livre un réquisitoire sensible contre la grande faucheuse de la jeunesse, et signe un beau film d’inspiration classique.
4/6
L’homme irrationnel (Woody Allen, 2015)
Ça commence comme une comédie romantique, ou presque, avec un prof dépressif arrivé au sommet de la déglingue qui se laisse aller au jeu des affinités électives en compagnie de son étudiante. Ça bifurque vers le film noir tendance sarcastique alors qu’il se découvre nouveau souffle en explorant les joies du crime idéaliste, censément parfait. Et ça démonte au fil d’un implacable engrenage les failles de l’énoncé auquel notre héros pensait se soumettre : qu’importe les principes pourvu qu’il y ait l’ivresse de la transgression. Avec ce conte moral affûté comme une lame de couteau, précis comme un mécanisme d’horlogerie, expurgé du moindre détail inutile, le Allen tragédien prouve à nouveau qu’il sait traiter des questions existentielles avec la légèreté et l’invention les plus vives, les plus stimulantes.
5/6
Belles familles (Jean-Paul Rappeneau, 2015)
C’est comme si le cinéma de Rappeneau, dans ses principes formels et le credo romanesque qui le fonde, n’avait quasiment pas évolué en un demi-siècle. Le charme désuet de ce virevoltant chassé-croisé familial "actualisé" à notre époque appartient pleinement à la grande tradition française de la comédie bourgeoise en milieu provincial. Comme toujours, le récit est mené à cent à l’heure, avec un sens grisant des enchaînements, une élégance jamais prise en défaut, et s’il l’on peut trouver qu’il brasse un peu trop de vent pour ne finalement rien dire de décisif, que certains comédiens ont tendance à en faire un peu trop, voire que la naïveté frise par moments la parodie (les derniers plans, il fallait oser), l’irrésistible énergie et la légèreté poids plume qui s’en dégagent assurent un vrai plaisir à l’entreprise.
4/6
Furyo (Nagisa Ōshima, 1983)
Où Ōshima fait son
Pont de la Rivière Kwaï. Tel un entomologiste distingué, il réunit dans un camp de prisonniers deux civilisations insulaires et finissantes et observe les réactions brutales dont accouche ce curieux face-à-face. Sa force est de transcender la signification habituelle du film de guerre pour atteindre à l’universalité d’une fable amère sur la culpabilité, l’honneur et la solitude : on s’y fait hara-kiri, on s’y tranche la langue, on s’y torture physiquement et mentalement dans des rituels de violence, d’amour et de mort. La sophistication de la mise en scène, la musique psychédélique de Sakamoto, les acteurs-pop stars, beaux et éthérés comme des dieux de tragédie antique, submergés par des passions équivoques et terrassés par le mal qui les ronge, tout participe d’une singulière fascination.
5/6
Vanya, 42è rue (Louis Malle, 1994)
Drôle de pari : interpréter la pièce de Tchekhov au sein d’un immense théâtre désaffecté de New York, à l’occasion de l’ultime répétition. Avec une table et trois chaises, Malle et ses comédiens nous entraînent aussi loin que le dramaturge et sa Russie nostalgique, dans un hommage aux planches américaines et à leur vérité immédiate, quotidienne. Les acteurs sont en col roulé et gros velours, le décor est mangé d’ocres et d’ombres, la lumière naturelle cède la place à la lampe de la datcha tandis que s’éteignent au même rythme les bruits de la rue. S’il faut un certain temps pour dompter l’exercice, celui-ci finit par imposer ses puissants courants de mots couverts et de non-dits, et à exprimer la douleur et la force de beaux personnages qui, parlant à cœur ouvert, ont tous beaucoup à défendre.
4/6
Les joueurs d’échecs (Satyajit Ray, 1977)
1856. Tandis que l’administration britannique avale par bouchées les États féodaux gouvernés par les monarques, deux seigneurs se livrent à d’interminables parties d’échecs, inconscients de la tragédie qui se joue et condamnés à rester des bouffons. Ray associe la grande Histoire (drame politique d’une fin de règne) avec la petite (vaudeville fait de coups bas entre amis et de problèmes conjugaux, gorgé d’un humour succulent), et élabore un film transitif, dicté par un souci de simplicité et de limpidité visant à élaguer toute zone d’ombre propice à la spéculation interprétative. Son œuvre se regarde comme on lirait un conte illustré pour enfants, une histoire à la Andersen ("il était une fois un roi") qui mélangerait la tristesse et le rire et parviendrait à traiter du sujet le plus grave avec une infinie légèreté.
5/6
Top 10 Année 1977
Seul sur Mars (Ridley Scott, 2015)
Dans le contexte d’une production hollywoodienne dominée par l’emphase et l’esprit de sérieux, cette passionnante opération de sauvetage interplanétaire vient apporter un vent de fraîcheur, une énergie et un esprit de décontraction ô combien salutaires. La beauté du film est de miser sur un optimisme revigorant, une approche généreuse, positive, utopique de son sujet, et d’insuffler au récit cette puissance d’emportement qui fait de chaque personnage, chaque effort, chaque idée le maillon d’une irrésistible chaîne de solidarité. Porté par l’incroyable capital sympathie de Matt Damon (et par extension de tout le casting), Scott ose prendre le contre-pied de toutes les tendances catastrophistes du moment pour signer un hymne galvanisant aux pouvoirs de la science et de l’esprit humain. Et ça fait un bien fou.
5/6
Travail au noir (Jerzy Skolimowski, 1982)
Londres, un monde poli et policé, clos et oppressant. Venus restaurer la maison d’un riche compatriote capitaliste, trois ouvriers bernés (tel le peuple polonais) obéissent aux ordres d’un petit chef (qui ressemble comme un frère à Jaruzelski). Lui-même est soumis à l’influence d’un puissant protecteur, son patron – l’image de l’URSS. L’allégorie est limpide, et le film manifeste de la pensée d’un apatride qui ne peut plus éluder le drame de son pays. Du labeur clandestin comme structure de survie et ascèse libératrice, le réalisateur tire paradoxalement une fable navrée sur les mécanismes de la tyrannie et de sa composante principale : le mensonge. Avec lui le cinéma politique devient ambigu, incisif et captivant : sa cruauté est celle d’une fatalité ridicule, et sa dérision grinçante une marque de lucidité.
4/6
Le prince de Hombourg (Marco Bellocchio, 1997)
Clairs-obscurs sculptés par les torches et les chandelles, remarquable jeu du net et du flou, contre-jours aveuglants qui engloutissent soudain les corps : il fallait à Bellocchio cet art de l’image pour insuffler la vie nécessaire à sa lecture toute cérébrale de la pièce de Kleist, dont le minimalisme baroque recherche une théâtralité pleinement assumée. L’inconscient travaille ici en pleine lumière pré-analytique, et la brillance de cet univers renvoie à un mode clos sur lui-même, cristal d’hallucination qui confine à la claustrophobie, comme si le cinéaste parvenait à montrer en même temps l’attrait et le danger de cet enfermement dans l’imaginaire. La vie est un songe, semble affirmer le réalisateur, et le cinéma a pour tâche de le figurer. Ce qu’illustre la conclusion, assez magnifique mais très ambigüe.
4/6
Promised land (Gus Van Sant, 2012)
Nul doute que le cinéaste a trouvé de l’intérêt à cette fable morale qui oppose les habitants d’une petite ville en voie de déclassement économique aux représentants d’une grande firme qui leur offre un pont d’or au risque de mettre en péril l’agriculture et tout l’équilibre écologique de la région. Sujet classique aux développements prévisibles, mais préservé de la facilité édifiante par la maîtrise spatiale de Van Sant, sa sensibilité relevée d’humour, son attention marquée à tous les personnages. Calme et sereine variation sur la force de la communauté, les échanges du jeu social, les vertus de la prise de conscience individuelle, le film rouvre le dossier jamais vraiment clos de la démocratie et du peuple yankees, excellemment porté par Matt Damon, le meilleur Américain moyen depuis James Stewart.
4/6
Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Une certaine définition du bonheur. Donen perpétue un plaisir du mouvement quasi abstrait, un instinct enivrant des rimes et des enchaînements, des éléments d’un lyrisme improbable qui ne forment pas la trame d’un jeu gratuit ou d’une intrigue prétexte mais participent au contraire d’une vision enchantée du monde (et donc empreinte de nostalgie), à la mesure exacte des sentiments des deux héros. Avec cet éblouissant puzzle conjugal, cette évocation kaléidoscopique d’une aventure amoureuse (flirt, idylle, maturité égoïste, solitude, adultère, retour vers l’autre), il transfigure la comédie romantique et jugule l’extrême séduction par une acuité, une amertume et une gravité dignes des plus grands chroniqueurs du couple. Quant à Audrey Hepburn et Albert Finney, merveilleux d’alchimie, ils brillent de tout leur immense talent.
5/6
Top 10 Année 1967
Et aussi :
The look of silence (Joshua Oppenheimer, 2014) -
5/6
La fiancée de Frankenstein (James Whale, 1935) -
4/6
Scum (Alan Clarke, 1979) - 5/6
Planète interdite (Fred M. Wilcox, 1956) -
4/6
Films des mois précédents :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Septembre 2015 – Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015 – La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015 – Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015 – Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015 – Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015 – Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015 – Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015 – La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015 – Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014 – Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014 – Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014 – Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014 – Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014 – Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014 – Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014 – Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014 – Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014 – L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014 – Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014 – Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 2014 – 12 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013 – La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013 – Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013 – L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013 – Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013 – La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013 – Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 – Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 – Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 – Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 – Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 – L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)