Pat Wheeler a écrit :, désolé...
Pourquoi tu le serais ?

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Pat Wheeler a écrit :, désolé...
Je ne sais pas, il y a une raison qui me pousse à croire que...Jeremy Fox a écrit :Pat Wheeler a écrit :, désolé...
Pourquoi tu le serais ?
Entièrement d'accord avec la fête ! Le film est effectivement une fête ...à laquelle je me sens moi aussi invité mais est ce que les personnages pris individuellement, au moins certain d'entre eux et les situations qu'ils affrontent sontPat Wheeler a écrit : Je peux comprendre les réserves émises face à certains personnages et certaines situations bon enfant. Par contre j'ai du mal à te suivre pour ce qui est de trouver le film "malhonnête": on a souvent dit de Rio Bravo qu'il est un de ces films où l'on a l'impression d'avoir été invité à la fête, de vivre ces 2h et des poussières avec les personnages et regretter de les quitter finalement si vite (phénomène très bien expliqué par Erick Maurel dans la critique sur le site); s'il y avait ne serait-ce qu'une once de malhonnêteté là-dedans, je ne pense pas que le film pourrait faire cet effet-là à grand monde.
Pas sûr qu'Elvis avec la banane et toutBen d'un western chantant de la Monogram voyons![]()
Non, sur ce point je dois admettre que Nelson n'est pas fameux comme acteur. C'est marrant, j'ai vu quelques films d'Elvis récemment et je me suis dit: "si seulement Hawks l'avait pris à la place de Ricky Nelson pour Rio Bravo..." Imaginez un peu: John Wayne, Elvis et Dean Martin, la classe.Ce n'était certes pas un Brando ou un James Dean mais il avait toujours beaucoup plus de charisme à l'écran que Rickicky Nelson.
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Je comprends un peu mieux où tu veux en venir. Mais tout ce que tu avances reste assez subjectif: je n'ai pour ma part pas de problème à voir les "pantins" de Hawks affronter une telle situation, étant donné que dès le départ je m'y suis attaché.André Jurieux a écrit :mais est ce que les personnages pris individuellement, au moins certain d'entre eux et les situations qu'ils affrontent sont
dans le "vérisme" voulu et annoncé par Hawks qui avait dit qu'il allait nous monter comment "véritablement" on s'en sort lorsqu'un type avec des c. ...affronte une situation comme celle qui était décrite dans "Le train..." et sur ce point,
ben non désolé, on y est pas. On est au delà du petit problème éventuellement posé par "des personnages folkloriques dans des situations bon enfant".
Encore une fois, ce n'est pas le mélange de sérieux et de guignol qui pose tellement problème, les figures folkloriques et pittoresques sont nombreuses dans le genre mais les personnages de RIO s'ils sont des figures attachantes
sont aussi des pantins.
Mouais, à force de trop vouloir comparer on y perd un peu en plaisir et en spontanéité, tu ne trouves pas ?On peut préférer et c'est mon cas, parmi bien d'autres exemples, les figures plus "rustiques" de certain des premiers westerns (jusque les années 30), les personnages rugueux des W de Boetticher, la sensibilité et l'humour de Ford,
les drames presque classiques orchestrés par Anthony Mann, etc...Il est élémentaire d'évaluer une oeuvre en regard de la totalité du genre auquel il appartient ...
Oui mais avec un peu plus de crédibilité je pense.Les ondulations du petit rickicki un brin frimeur, moi je crois que Elvis à sa place aurait joué sur le même registre.
Les réserves que je pose sont "objectives". J'ai déjà eu ce genre de conversations au sujet de RIO et même si on est largement minoritaire certains cinéphiles partagent mes réserves, les mêmes réserves.Pat Wheeler a écrit :
Je comprends un peu mieux où tu veux en venir. Mais tout ce que tu avances reste assez subjectif: je n'ai pour ma part pas de problème à voir les "pantins" de Hawks affronter une telle situation, étant donné que dès le départ je m'y suis attaché.
çà aussi, permet moi d'en douter. Et de toute façon, çà ne se serait probablement jamais fait. Le premier coup que le colonel se serait pointé dans le bureau de Hawks pourOui mais avec un peu plus de crédibilité je pense.
Je pense que tes réserves sont subjectives, tout comme ma façon de ne pas voir ça comme un problème est subjective d'ailleurs.André Jurieux a écrit :Les réserves que je pose sont "objectives". J'ai déjà eu ce genre de conversations au sujet de RIO et même si on est largement minoritaire certains cinéphiles partagent mes réserves, les mêmes réserves.
Par contre évidemment , on peut voir dans ce qui est pour moi des objections, ce qui fera pour toi ou les nombreux amateurs du film, une partie de ses qualités , son style détendu et son humour et on
peut tout à fait assister au film en se disant qu'on est en train de regarder le W parfait...car dans une certaine mesure c'est le cas.
Encore une fois, je ne suis pas de cet avis dans la mesure où ma sensibilité se porte par exemple autant sur un W de Hawks que de Mann, Ford ou Boetticher, qui sont pourtant très différents. Cela dit, je respecte tout à fait ta démarche....Quant à la perte de spontanéité ?
Pas d'accord. Il ne s'agit pas de comparaisons mais d'avoir un regard suffisamment large sur le genre pour pouvoir discerner vers ou nous portent nos préférences. C'est très ouvert en réalité.
Je continue à croire qu'en ne changeant pratiquement rien au script (donc à l'étoffe de son rôle) et en se passant de Tutti Frutti, il aurait fait moins tache que Nelson. Mais ça reste bien sûr hypothétique.çà aussi, permet moi d'en douter. Et de toute façon, çà ne se serait probablement jamais fait. Le premier coup que le colonel se serait pointé dans le bureau de Hawks pour
réclamer plus d'une chanson...Il serait ressorti de son bureau à grands coups de pompe dans le cul
Un peu que je reste sur mon quant à moi ! Je n'ai pas la science infuse...André Jurieux a écrit :sur ce point là je ne crois pas à ce que tu dis ou bien c'est que décidément tu restes sur ton "Quant à moi"....
Ai-je été jusque-là ? J'ai simplement affirmé ne pas avoir de véritable préférence entre les westerns de Hawks et ceux de Ford & cie donc pour moi ta démarche me paraît excessive, en tout cas si on l'applique de façon systématique.car sinon cela revient à dire que tout se vaut, que tout est égal.
Pat Wheeler a écrit : Un peu que je reste sur mon quant à moi ! Je n'ai pas la science infuse...![]()
Ai-je été jusque-là ? J'ai simplement affirmé ne pas avoir de véritable préférence entre les westerns de Hawks et ceux de Ford & cie donc pour moi ta démarche me paraît excessive, en tout cas si on l'applique de façon systématique.
Après je suis d'accord avec une partie de tes propos, notamment lorsque tu dis que tout peut se discuter. Simplement, je n'aime pas avoir une vision trop péremptoire en analysant tel ou tel film, telle ou telle oeuvre d'un réalisateur, etc.
"Il est élémentaire d'évaluer une oeuvre en regard de la totalité du genre auquel il appartient", voilà ce que je trouve excessif. J'estime par exemple qu'on peut très bien "évaluer" Rio Bravo sans avoir besoin de le confronter à la totalité du W, pour moi ce n'est pas impératif à moins qu'on veuille se lancer dans une thèse ou je ne sais quoi. Tout comme on peut très bien évaluer un western de Selander ou Nazarro sans forcément penser à l'historique complet du western, de Grain Train Robbery à Lone Ranger qui va sortir cette année !André Jurieux a écrit :Qui a parlé "d'application systématique" de...quoi que ce soit ?...Quelle est ma "démarche excessive" ?... Et quelle "Vision péremptoire" de l'oeuvre de tel ou tel cinéaste ?
Je ne faisais que reprendre tes propres exemples de comparaison. Mais qu'on parle de Hawks, Ford, Mann, Lesley Selander ou Robert N. Bradbury, là n'est pas la question.Tu dis en gros : Hawks = Ford = Mann . C'est parfaitement respectable et de nombreux cinéphiles te suivraient sur ce point, mais le W ne s'arrête pas à ces quelques noms
Encore une fois, tu te mets le doigt dans l'oeil. Voilà justement des propos péremptoires: parce que j'ai défendu Rio Bravo, obligatoirement j'ai du mal à envisager qu'on puisse émettre une quelconque réserve sur la filmo de Hawks...Décidément tu as du mal à même envisager que l'on pouvait émettre des réserves sur un pan de son oeuvre !
C'est dommage que tu fasses évoluer une simple divergence d'opinions (et qui avait donné lieu à un débat intéressant) vers le sermonnaire et le désagréable. Continue à faire des "tests de susceptibilité" et à analyser la personnalité des forumeurs si ça t'amuses, je préfère intégrer le "clan des auto-congratulateurs" tant qu'à faire.Mais je m'interroge aussi sur tes réactions et lisant tes messages, je crois que le problème n'est pas un problème de
communication, encore moins de compréhension. Voyant ta réaction à mon tout petit aiguillon (une sorte de test de susceptibilité)... "mon quand à moi...", je crois que tu es peut-être mûr pour intégrer le groupe des "On
est tous d'accord et tous très malins" qui passent leur temps à s'envoyer des compliments...ce qui revient au fond à s'auto-congratuler...Je dis çà sans la moindre agressivité mais si tu es venu chercher une approbation quasi
systématique, tu vas trouver très facilement ...Mais désolé, ce sera sans moi.
Pat Wheeler a écrit :
Domino Kid - Ray Nazarro (1957)
Honnête petit western de série expédié par un des grands pourvoyeurs du genre à la Columbia, auquel on doit plusieurs perles comme Indian Uprising, Kansas Pacific ou encore The Black Dakotas. Ça fait toujours plaisir de voir Rory Calhoun, ici très en forme avant de devenir un pilier des productions AC Lyles dans les 60's, ces westerns cheap peuplés de vedettes vieillissantes voire carrément has been (bien qu'on y trouve aussi une ou deux jolies surprises). Quelques longueurs et une photo inégale mais il y a suffisamment d'idées et de péripéties pour maintenir notre intérêt durant moins d'1h20.