Livres ciné : derniers achats

[Federico]

Je viens de lire l'article récemment publié sur Classik à propos de l'essai Changements de têtes - De Georges Méliès à David Lynch. Je n'ai pas lu cet ouvrage mais j'ai écouté la dernière émission Projection privée où Michel Ciment recevait son auteure et les conclusions de Jérémie de Albuquerque rejoignent mot pour mot l'impression (même si elle ne peut être que rapide) que je m'en suis fait : le sujet est passionnant mais est présenté avec "l’aridité d’une étude esthétique universitaire". Diane Arnaud est certainement quelqu'un d'intéressant et de compétent mais j'ai carrément fait une allergie à sa formulation. Je reconnais que ce n'est pas très constructif comme remarque mais j'ai eu la sensation pénible de suivre un exposé de doctorante en socio/lettres (sensation accentuée par l'incroyable similitude de diction, de vocabulaire et de ton de voix formatés "universitaires" avec ceux d'une personne que j'ai croisée autrefois et qui, par un hasard amusant était d'ailleurs devenue productrice et animatrice d'une émission sur... France Culture).

[Frances]

A défaut d'être constructive comme tu dis, ta remarque à le mérite d'être honnête et claire Le thème abordé par le bouquin me séduisait bien mais cette manie qu'on certains auteurs de pondre des textes alambiqués a pour conséquence de les priver de potentiels lecteurs. Dommage pour eux et pour nous ! On peut aborder des sujets complexes (pas sûre que ce soit le cas ici) en restant accessible au plus grand nombre. Cela ne diminue en rien la qualité d'une étude bien menée.

[tommy de vito]

Idem.

Pareil
Une édition nationale devrait avoir lieu (info Festival Lumière 2012)

[Akrocine]

Au village lumière

[Anorya]

Au village lumière

Celui-là je tiens à en avoir un compte-rendu de ta part dès que tu l'auras bien commencé !

[tommy de vito]

Au village lumière

idem

[Jack Carter]

bon, j'ai craqué hier soir

[daniel gregg]

Je l'ai commencé, cette forme très décontractée d'entretiens est vraiment prenante.
On a le sentiment d'assister à un échange par oral entre deux personnes qui se connaissent très bien, ce qui doit, je pense, être le cas.

[Akrocine]

Celui-là je tiens à en avoir un compte-rendu de ta part dès que tu l'auras bien commencé !

Si tu peux, commande le tout de suite sur le site institut lumière car c'est le seul endroit ou tu peux encore l'acheter! Abronsius et Jack Carter n'en tarissent pas d'éloges, j'ai lu la préface de Tavernier d'une dizaine de pages et déjà je n'arrivais plus à décrocher, tu peux acheter les 2 tomes les yeux fermer

[Abdul Alhazred]

Je viens de lire l'article récemment publié sur Classik à propos de l'essai Changements de têtes - De Georges Méliès à David Lynch. Je n'ai pas lu cet ouvrage mais j'ai écouté la dernière émission Projection privée où Michel Ciment recevait son auteure et les conclusions de Jérémie de Albuquerque rejoignent mot pour mot l'impression (même si elle ne peut être que rapide) que je m'en suis fait : le sujet est passionnant mais est présenté avec "l’aridité d’une étude esthétique universitaire". Diane Arnaud est certainement quelqu'un d'intéressant et de compétent mais j'ai carrément fait une allergie à sa formulation. Je reconnais que ce n'est pas très constructif comme remarque mais j'ai eu la sensation pénible de suivre un exposé de doctorante en socio/lettres (sensation accentuée par l'incroyable similitude de diction, de vocabulaire et de ton de voix formatés "universitaires" avec ceux d'une personne que j'ai croisée autrefois et qui, par un hasard amusant était d'ailleurs devenue productrice et animatrice d'une émission sur... France Culture).

J'ai hésité un instant à faire cette critique pour DVDClassik car je n'aime pas particulièrement descendre des bouquins. Apparemment, j'ai bien fait de l'écrire tout de même.

J'ai traîné un temps du côté de la recherche universitaire en sciences humaines et sociales en France et au Canada, et j'avais horreur des articles au style ampoulé. A ma grande joie, un de mes profs à l'époque, directeur de publication, m'avait choisi comme relecteur d'un ouvrage en économie politique internationale : j'avais pu sabrer à loisir toutes les phrases à rallonge à la limite du compréhensible

[cinephage]

J'ai hésité un instant à faire cette critique pour DVDClassik car je n'aime pas particulièrement descendre des bouquins. Apparemment, j'ai bien fait de l'écrire tout de même.

Je le pense, en effet. Car un livre, s'il est ardu à lire et si son analyse s'avère frustrante, peut dégouter durablement un lecteur. Dans ce cadre, le rôle de passeur de classik joue ici à plein : un "jeune" cinéphile qui tenterait ce bouquin et s'y enliserait pourrait déduire de sa lecture que "la cinéphilie, c'est trop pointu pour lui", qu'il n'y comprend rien, que le discours sur les films n'a rien à voir avec le plaisir de regarder un film, bref, cela pourrait le dissuader de lire plus avant, alors qu'existent tellement de livres qu'on lit et relit avec bonheur, qui donnent envie de découvrir des films, et puis encore d'en parler une fois qu'on les a vu. Ce qui est à mes yeux tout le plaisir de la cinéphilie.

Bref, ce n'est pas forcément agréable de dire qu'on n'a pas aimé un bouquin, mais cela peut rendre un fier service à d'autres. Et puis ça ne dissuadera pas les curieux (dont je suis) de tenter le coup... Au moins, on les aura prévenus.

[Frances]

J'ai hésité un instant à faire cette critique pour DVDClassik car je n'aime pas particulièrement descendre des bouquins. Apparemment, j'ai bien fait de l'écrire tout de même.

Je le pense, en effet. Car un livre, s'il est ardu à lire et si son analyse s'avère frustrante, peut dégouter durablement un lecteur. Dans ce cadre, le rôle de passeur de classik joue ici à plein : un "jeune" cinéphile qui tenterait ce bouquin et s'y enliserait pourrait déduire de sa lecture que "la cinéphilie, c'est trop pointu pour lui", qu'il n'y comprend rien, que le discours sur les films n'a rien à voir avec le plaisir de regarder un film, bref, cela pourrait le dissuader de lire plus avant, alors qu'existent tellement de livres qu'on lit et relit avec bonheur, qui donnent envie de découvrir des films, et puis encore d'en parler une fois qu'on les a vu. Ce qui est à mes yeux tout le plaisir de la cinéphilie.

Bref, ce n'est pas forcément agréable de dire qu'on n'a pas aimé un bouquin, mais cela peut rendre un fier service à d'autres. Et puis ça ne dissuadera pas les curieux (dont je suis) de tenter le coup... Au moins, on les aura prévenus.

J'approuve totalement. Les livres de cinéma sont un complément indispensable à tout cinéphile désireux d'appréhender une thématique, de se plonger dans l’œuvre d'un réalisateur, d'explorer l'histoire du cinéma ou de trouver des outils d'analyse par exemple... mais les auteurs doivent se garder de tomber dans le piège d'écrire pour un petit cercle d'initiés. Quel intérêt ? N'est-il pas plus intéressant de partager avec le plus grand nombre le fruit de son travail et d'ouvrir ainsi des portes aux néophytes et aux passionnés en apportant des éclairages sur tel ou tel sujet ?

[Père Jules]

[feb]

211 pages, 34 films sélectionnés (de 1921 avec Camille à 1968 avec The Thomas Crown Affair), quelques photos de tournage, des portraits, des croquis et un texte qui revient sur les choix réalisés par les costumiers, l'impact des tenues portées par certaines actrices sur le public de l'époque et ce que l'on en retient aujourd'hui.
Un livre vraiment simple qui ne cherche pas à pousser l'analyse comme Dressed: A Century of Hollywood Costume Design.

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[popcyril]

Quelqu'un a-t-il fait l'acquisition de ce bouquin?



Il me fait de l'oeil depuis un petit moment. J'ai pu le feuilleter très rapidement mais je serais très curieux des retours de quelqu'un qui l'aurait acheté et consulté un peu plus profondément que ça.