Jeremy Fox a écrit :Wild rovers, j'en rêve et je ne savais même pas qu'il avait été charcuté
J'ai appris ça dans le Tavernier-Coursodon. Mais j'avais oublié la suite du passage, qui nous donne quelque espoir de découvrir un jour le film dans son intégralité (la copie existe) :
"Son film suivant, le western
Wild Rovers, dont [Edwards] dit qu'il l'avait conçu "comme une véritable tragédie grecque, fut coupé et remonté par MGM de manière si radicale qu'il est difficile de juger équitablement le travail du réalisateur ("Ce film est l'une des plus grandes désillusions de ma carrière", a-t-il déclaré.) Le critique américain Arthur Kinght, qui montra la version intégrale à ses étudiants, estime que c'est peut-être le chef-d'oeuvre d'Edwards. (Nous avons appris, trop tard pour pouvoir la visionner, que cette version avait été redécouverte et restaurée. Elle est plus longue de 27 minutes.)"
Jeremy Fox a écrit :Tamarind seed est quand même indigne du talent de Edwards je trouve
Ah, j'aime bien ce film, mais c'est vrai qu'il faut en accepter le romantisme pour marcher (je suis très fleur bleue). En même temps j'admire le culot d'Edwards d'avoir traité cette romance au premier degré, sans la moindre ironie facile, avec une réelle délicatesse. Et aussi de l'avoir inséré dans le cadre inattendu d'un film d'espionnage - toujours le mélange des genres qui est un des éléments qui me séduisent le plus chez Edwards, et qui nous ramène au
Jour des vins et des roses, à
That's Life ! et à tant d'autres.
Et puis, la mise en scène de
Tamarind est d'une élégance digne de ses meilleurs films. En tout état de cause, il ne figurerait pas dans mon top five (que j'aurais toutes les peines du monde à établir, c'est un de mes réalisateurs préférés), mais c'est, à mes yeux du moins, un beau film méconnu.
Cosmo a écrit :
On a jamais soutenu le contraire....t'es saoul ou quoi ?
Dès qu'on évoque la représentation de l'alcoolisme je ne peux pas m'empecher de penser à ses films, même s'ils ne sont pas centrés sur cette thématique comme tu l'as toi-même écrit
Ben justement : Jeremy parlait du meilleur film
sur l'alccolisme. Pas du meilleur film mettant en scène des poivrots !
P.-S. Entièrement d'accord sur la traduction de
Love Streams. Des streams, ce sont plutôt des courants (comme le Gulf du même nom) que des torrents (même si cette acception existe aussi, mais loin derrière les premiers sens du mot).