On sort ça quand on croit être toujours mesuré et diplomate. Ou bien quand on est trop athée et prosélyte de son athéisme.yaplusdsaisons a écrit :explique-moi comment on peut être trop chrétienG.T.O a écrit : Trop chrétien.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
On sort ça quand on croit être toujours mesuré et diplomate. Ou bien quand on est trop athée et prosélyte de son athéisme.yaplusdsaisons a écrit :explique-moi comment on peut être trop chrétienG.T.O a écrit : Trop chrétien.
Par contre ce soir je viens d'enquiller "Micki et Maude" et surtout "That's life", et bien c'est pas dégueu du tout.yaplusdsaisons a écrit : -Blake Edwards (uniquement sur la foi de Party, Victor Victoria et La panthère rose que je n'ai pas vraiment aimés; Tancrède prétend que "ten" est meilleur)
je confirme, "that's life" en particulier très joli film.yaplusdsaisons a écrit :Par contre ce soir je viens d'enquiller "Micki et Maude" et surtout "That's life", et bien c'est pas dégueu du tout.
j'ai encore ma larmichette rien qu'à penser à l'arrivée du toubib à l'anniversairemannhunter a écrit :je confirme, "that's life" en particulier très joli film.yaplusdsaisons a écrit :Par contre ce soir je viens d'enquiller "Micki et Maude" et surtout "That's life", et bien c'est pas dégueu du tout.
Happy Charly a écrit :Christopher Nolan ou du cinéma soi-disant blockbuster (pour geeks ou non?) mais saupoudré d'une trop grosse poudre de daube déblatérante blablabla
C'est le soi-disant accolé à blockbuster qui m'intrigue. La partie qui suit est en revanche fort claire, je reste surpris qu'on conteste la nature de blockbuster de ses films.bronski a écrit :^ Blockbuster mais bla-bla-bla.
Ça me paraît clair pourtant.
On aurait pu dire: Hollywoodien mais pseudo-intello.
Comment fait-on peut savoir si un réalisateur est un "imposteur" ? Qu'il n'est pas sincère ? Ca m'échappe... Un cinéaste est donc capable de passer un an sur un projet pour arnaquer son public ?magobei a écrit :Un "imposteur" pour reprendre la terminologie de Noël Simsolo:
http://www.dvdclassik.com/Critiques/int ... imsolo.htm
julien a écrit :Lynch est un très grand réalisateur. Son seul problème est que c'est un scénariste à deux balles.
Quand je te disais qu'il m'insupportaitStark a écrit :Comment fait-on peut savoir si un réalisateur est un "imposteur" ? Qu'il n'est pas sincère ? Ca m'échappe...magobei a écrit :Un "imposteur" pour reprendre la terminologie de Noël Simsolo:
http://www.dvdclassik.com/Critiques/int ... imsolo.htm
C'est vraiment une accusation que je suis incapable de porter. Il y a des cinéastes que je n'aime pas, dont l'expression ne me parle pas, voire qui m'agressent, mais je ne vois pas comment les attaquer sur ce terrain. Même les réalisateurs qui m'insupportent, je ne dirai jamais qu'ils ne sont pas sincères. Tarantino, exemplairement, me semble totalement sincère dans son expresssion : je trouve celle-ci totalement vaine, stérile, masturbatoire, mais je suis sûr que c'est un cinéaste passionné.
Voilà pour moi un film qui est la quintessence du système Lynch: une première partie "classique", que j'ai trouvée très classe, puis la rupture et cette 2e partie "déconstruite". Ça m'a bien fait marrer d'entendre autour des moi de gens rivaliser d'exégèses. Car pour moi, c'est creux, il n'y a rien, c'est de la poudre aux yeux: le mec fait à peu près n'importe quoi, détruit gratuitement sa construction. Il avait fait pareil avec Twin Peaks. Je sais que beaucoup trouvent ça génial, mais moi je trouve qu'il n'y a pas de fond, on te colle des flash surréalistes, des nains, etc. et les gens trouvent ça culte. D'ailleurs, c'est devenu sa signature, donc les gens y vont pour ça: mais bon, se taper deux heures d'un film pour finir sur un grand potlatch nonsensique, artificiellement hermétique, je ne vois juste pas l'intérêt.odelay a écrit :J'aimerais pouvoir en écrire des scénari comme Mullholland Dr.
Personnellement oui, en sortant de là, je me suis senti arnaqué.Stark a écrit :Un cinéaste est donc capable de passer un an sur un projet pour arnaquer son public ?
Moi non plus, je n'imagine pas une seule seconde qu'un réalisateur consacre deux années de sa vie (avec un investissement en énergie tout à fait considérable) pour une imposture, pour "arnaquer" les gens. C'est un raisonnement de critique, qui décide d'ignorer la réalité pour se limiter à son bout du circuit.Stark a écrit :Comment fait-on peut savoir si un réalisateur est un "imposteur" ? Qu'il n'est pas sincère ? Ca m'échappe... Un cinéaste est donc capable de passer un an sur un projet pour arnaquer son public ?magobei a écrit :Un "imposteur" pour reprendre la terminologie de Noël Simsolo:
http://www.dvdclassik.com/Critiques/int ... imsolo.htm
C'est vraiment une accusation que je suis incapable de porter. Il y a des cinéastes que je n'aime pas, dont l'expression ne me parle pas, voire qui m'agressent, mais je ne vois pas comment les attaquer sur ce terrain. Même les réalisateurs qui m'insupportent, je ne dirai jamais qu'ils ne sont pas sincères. Tarantino, exemplairement, me semble totalement sincère dans son expresssion : je trouve celle-ci totalement vaine, stérile, masturbatoire, mais je suis sûr que c'est un cinéaste passionné.