Quelle belle journée DVD avec au menu le toujours aussi jubilatoire
Gremins II et surtout la merveille de Francis F. Coppola :
Tucker, qui m'a convaincu à nouveau que c'était bien là le plus grand de ses films dits "mineurs" (avec
Gardens of Stone). Une joie de filmer, de jouer avec les conventions de décor et de montage telles ne se retrouvent que chez les plus grands, d'autant que pour ne rien gâter, la fin capraesque évite tous les écueils du film à procés et grands sentiments.
Jeff Bridges et tout le casting (Elias Koteas, déjà fana de voitures bien avant
Crash 
...) sont au diapason d'un film qui respire le bonheur. La photographie de Vittorio Storaro est splendide, le scénario évite tous les poncifs du "bio-epic", Dean Tavoularsi se déchaine à la direction artistique, la bande-son est extraordinaire et la rencontre au sommet entre Howard Hugues (Dean Stockwell, plus convaincant dans mon souvenir ceci dit...) est un beau moment de cinéma à l'image du reste du film, Coppola semblant constamment émerveillé par ce qui se déroule sous ses yeux.
Le parrallèle entre Tucker et Coppola est bien sûr évident à de nombreuses reprises (remplacez Tucker Inc. par Zoetrope et le tour est joué), ce qui rajoute encore à l'émotion de la conclusion, balançant entre optimisme et pessimisme profond...
Génial, tout simplement.
kikavu, kikaaimé ?
Marg, éblouie
