daniel gregg a écrit :"Tu fais une drôle de nuque..."
Oui, c'est une des répliques qui m'a fait me tordre de rire ainsi que le dialogue entre Balasko et Lhermitte alors que celui-ci est accroché en haut de l'immeuble et bien d'autres encore
Ce qui est d'autant plus touchant dans ce film c'est qu'on peut juger à postériori que certains acteurs, et je pense à Lhermitte comme à Clavier, n'ont pas su exploiter au mieux leur talent comme ils auraient pu.
Ces deux là ont rarement été aussi justes que dans ce film.
Jeremy Fox a écrit :
Oui, c'est une des répliques qui m'a fait me tordre de rire ainsi que le dialogue entre Balasko et Lhermitte alors que celui-ci est accroché en haut de l'immeuble et bien d'autres encore
Ce qui est d'autant plus touchant dans ce film c'est qu'on peut juger à postériori que certains acteurs, et je pense à Lhermitte comme à Clavier, n'ont pas su exploiter au mieux leur talent comme ils auraient pu.
Ces deux là ont rarement été aussi justes que dans ce film.
Je trouve aussi surtout pour Clavier. Et évidemment, j'ai toujours été fan de Bourseiller (depuis qu'il a fait une fixette sur les seins de Daniele Delorme )
Jeremy Fox a écrit :Et évidemment, j'ai toujours été fan de Bourseiller (depuis qu'il a fait une fixette sur les seins de Daniele Delorme )
J'adore son côté "perpétuellement en décalage", toujours à la ramasse... Dans le train, quand Lhermitte pique sa crise, invoquant le complot, un film d'Hitchcock, etc., Bourseiller, trois plombes après, arrive à glisser, dans la cacophonie ambiante : "Lady Vanishes, le film d'Hitchcock !"...
Désolé de venir casser tout cet enthousiasme, mais j'ai personnellement trouvé ce film assez mauvais. Je l'ai découvert hier soir sur la TNT. Dans l'ensemble je suis mitigé sur le casting ; Lhermitte, Auteuil et Adjani sont très bons et très à l'aise mais je ne peux pas forcément en dire de même de tous leurs compagnons. Dans tous les cas, le trio susnommé ne suffit pas car le scénario est quand même inexistant et inintéressant (l'impression que tout est en roue libre et que les scènes ont été improvisées quinze minutes avant le tournage), et que plus subjectivement, l'humour n'a fonctionné véritablement que sur quelques scènes éparses. Ce qui fait peu, trop peu. Au final le film dégage un certain capital sympathie pour ses acteurs et pour son charme désuet, mais ça ne va pas chercher plus loin pour moi. Mais il y a malgré tout... Isabelle.
Demi-Lune a écrit : le scénario est quand même inexistant et inintéressant (l'impression que tout est en roue libre et que les scènes ont été improvisées quinze minutes avant le tournage)
L'intrigue est peut-être inexistante mais le scénario est sacrément bon je trouve. Et c'est une des caractéristiques du cinéma français que j'aime le plus, ce sentiment d'improvisation dans les chroniques de moeurs. Mais je comprend que ça puisse agacer certains.
"J'aimerais mieux que tu laisses tomber. Bon, je m'excuse infiniment mais je pense à Hildegarde [...] À ta famille... À ta mère, que j'ai vu une fois, et qui est une p'tite vieille merveilleuse et périssable, et qui va aller au tapis quand elle va apprendre...
- Mais elle a 55 ans, maman, une "p'tite vieille"?! M'enfin ça va pas, qu'est-ce qui te prend?"
Je ne me lasse pas de ce film. Je l'ai revu il y a quelques jours avec un vrai bonheur, alors que je le connais par cœur déjà. C'était une excellente époque pour les comédies comme celle-ci, un peu (voire très) mélancoliques. Les membres du Splendid enchaînaient des comédies qui sonnaient vraiment justes, et qui manquent vraiment aujourd'hui. Je pense par exemple à Je vais craquer, que j'ai aussi revu il n'y a pas longtemps, film très grinçant au fond avec Clavier qui était plus vrai que vrai.
Major Tom a écrit :Je pense par exemple à Je vais craquer
très bon film en effet ! ah, le spectacle de rue en vieux françois argotique avec Jean-François Derec !
Très bonne BD et un Lauzier en forme. De quoi d'ailleurs reconnaitre encore pas mal de mâles en mal de mal pour se faire du mal et voir leur femme se faire la malle. Et enfin comprendre où ils ont mal.
Certes Dabadie n'est plus au scénario et le ton y est plus sentimentale, mais je conseil aux amateurs (dont je fais sacrement partie) de Clara et les Chics Types le deuxième long métrage de Jacques Monnet, Signes extérieurs de richesse.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Major Tom a écrit :Je pense par exemple à Je vais craquer
très bon film en effet ! ah, le spectacle de rue en vieux françois argotique avec Jean-François Derec !
Arrgh j'ai oublié ce passage là, pourtant je suis totalement fan du film et de la BD, que le réalisateur a remarquablement bien adapté. Probablement le meilleur rôle de Clavier à l'écran. Clara et les Chics Types a peut-être un peu vieillit mais j'en garde un assez bon souvenir, de même que Signes Extérieurs de Richesses, que j'ai pas vu depuis un bail ; un peu plus satirique je crois dans le ton.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.