“Here is the reality. I had my editor count shots. There are 139 dance shots in the film. 111 are Natalie Portman untouched. 28 are her dance double Sarah Lane. If you do the math that’s 80% Natalie Portman. What about duration? The shots that feature the double are wide shots and rarely play for longer than one second. There are two complicated longer dance sequences that we used face replacement. Even so, if we were judging by time over 90% would be Natalie Portman.
And to be clear Natalie did dance on pointe in pointe shoes. If you look at the final shot of the opening prologue, which lasts 85 seconds, and was danced completely by Natalie, she exits the scene on pointe. That is completely her without any digital magic. I am responding to this to put this to rest and to defend my actor. Natalie sweated long and hard to deliver a great physical and emotional performance. And I don’t want anyone to think that’s not her they are watching. It is.”
Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Aronofsky se fend d'un communiqué :
-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Voir aussi cet article: http://lebuzz.info/2011/03/53800/natali ... lack-swan/
-
- n'est pas Flaubert
- Messages : 8464
- Inscription : 19 nov. 05, 15:35
- Contact :
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Le titre de l'article est tellement bête et racoleur qu'il n'incite guère à poursuivre plus avant. Et puis, Aronofsky a maintenant tout dit.wontolla a écrit :Voir aussi cet article: http://lebuzz.info/2011/03/53800/natali ... lack-swan/
-
- J'suis un rebelle, moi !
- Messages : 1602
- Inscription : 18 janv. 07, 11:12
-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Oui, c'est le problème des titres... mais l'article est (enfin, me semble) plus équilibré que son titre. J'ai surtout posté le lien car il reprenait en français le gros du communiqué d'Aronofsky.Strum a écrit : Le titre de l'article est tellement bête et racoleur qu'il n'incite guère à poursuivre plus avant. Et puis, Aronofsky a maintenant tout dit.
-
- Rendez-nous Finkielkraut !
- Messages : 1661
- Inscription : 16 nov. 04, 08:25
- Last.fm
- Localisation : Vanishing Point
- Contact :
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
A lire certaines réactions à la "révélation", on dirait que le cinéma hollywoodien est une branche du documentaire animalier qui a fait des acteurs — une espèce naturelle menacée par les CGIStark a écrit :le métier d'acteur est réduit à celui de modèle capté par des infographistes, qui le modèlent ensuite à sa volonté... [...] jusqu'à la prochaine étape (la disparition pure et simple de l'acteur ?).

Ce qui est particulièrement intéressant dans cette polémique, c'est qu'elle met en lumière un non-dit, une vérité tacite qui crève pourtant les yeux. Et ce n'est pas à l'authenticité de la prestation de Portman que je fais allusion, mais plutôt à la réception et à la réputation du film, et plus généralement au cinéma de fiction / "hollywoodien" : tout le monde sait que c'est faux — ou plus exactement factice — mais on a envie d'y croire (cf. Coleridge) et certains semblent s'être laissés emporter par leur propre crédulité (ce qui me rappelle l'anecdote de cet acteur qui jouait un médecin dans une série et que les gens arrêtaient dans la rue pour lui demander tout d'abord un autographe, puis des conseils médicaux voire une ordonnance pour des médocs). Je m'étonnais du succès critique du film — que je n'ai pas du tout apprécié — mais je suis encore plus étonné de constater maintenant que ce succès reposait apparemment pour une large part sur un malentendu quant à "l'authenticité" de la prestation de Portman, alors que fondamentalement cela ne change absolument rien au film que ce soit elle ou bien sa doublure qui apparaisse à l'écran pendant les scènes de danse (un peu comme l'identité réelle de JT LeRoy ne change rien à la qualité de "ses" livres). Mais pour une raison qui m'échappe, à la sortie d'un film hollywoodien qui dégueule d'effets assez peu subtils et de trucages ostensibles, une partie du public s'est dit — ou laissé dire — cette fois-ci, c'est pour de vrai. Il est intéressant de constater que des spectateurs — même "avertis" — puissent encore vivre une sorte de "moment Vertigo", comme quand Scottie réalise que la femme qu'il aime n'est pas morte, mais surtout qu'elle n'a en fait jamais vraiment existé. Quoi qu'il en soit, cette histoire me conforte dans l'idée que s'il y a peut-être de bonnes raisons pour que Portman ait remporté son oscar, ce n'est en tout cas pas pour ces raisons là qu'elle l'a obtenu.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25709
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Je crois que tu passes vraiment à côté de ce qui représente notre interrogation à Demi-Lune, Stark ou moi.George Costanza a écrit :A lire certaines réactions à la "révélation", on dirait que le cinéma hollywoodien est une branche du documentaire animalier qui a fait des acteurs — une espèce naturelle menacée par les CGIStark a écrit :le métier d'acteur est réduit à celui de modèle capté par des infographistes, qui le modèlent ensuite à sa volonté... [...] jusqu'à la prochaine étape (la disparition pure et simple de l'acteur ?).— son sujet de prédilection. Or, bien avant qu'il y ait des infographistes, les acteurs ont été "modelés" — je n'ose dire "dressés" — par les studios et les cinéastes qui les dirigeaient : on leur demande de changer de nom, de couleur de cheveux, on leur demande de perdre / prendre du poids, de faire de la musculation, on leur apprend à danser, à manier les armes à feu, à parler avec ou sans accent, on leur dit de marcher comme-ci ou comme-çà, on les habille, on les maquille, on les "double", on les "dirige", on leur apprend quoi dire et comment le dire, etc., et je pense qu'il est rapidement arrivé un moment pendant le tournage de Shining à partir duquel Shelley Duvall aurait préféré avoir affaire à un infographiste plutôt qu'à Stanley Kubrick. A mes yeux, dans le cinéma comme "dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux" (ce que montre très bien la scène du Silencio de Mulholland Drive) et peu importe que le faussaire soit acteur, infographiste, monteur ou cadreur (ne sont-ils pas tous coupables et complices de toute façon ?) pourvu que le réalisateur obtienne le résultat escompté et qu'il parvienne à accorder toute cette fausseté pour qu'elle "sonne juste" une fois portée à l'écran.
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette polémique, c'est qu'elle met en lumière un non-dit, une vérité tacite qui crève pourtant les yeux. Et ce n'est pas à l'authenticité de la prestation de Portman que je fais allusion, mais plutôt à la réception et à la réputation du film, et plus généralement au cinéma de fiction / "hollywoodien" : tout le monde sait que c'est faux — ou plus exactement factice — mais on a envie d'y croire (cf. Coleridge) et certains semblent s'être laissés emporter par leur propre crédulité (ce qui me rappelle l'anecdote de cet acteur qui jouait un médecin dans une série et que les gens arrêtaient dans la rue pour lui demander tout d'abord un autographe, puis des conseils médicaux voire une ordonnance pour des médocs). Je m'étonnais du succès critique du film — que je n'ai pas du tout apprécié — mais je suis encore plus étonné de constater maintenant que ce succès reposait apparemment pour une large part sur un malentendu quant à "l'authenticité" de la prestation de Portman, alors que fondamentalement cela ne change absolument rien au film que ce soit elle ou bien sa doublure qui apparaisse à l'écran pendant les scènes de danse (un peu comme l'identité réelle de JT LeRoy ne change rien à la qualité de "ses" livres). Mais pour une raison qui m'échappe, à la sortie d'un film hollywoodien qui dégueule d'effets assez peu subtils et de trucages ostensibles, une partie du public s'est dit — ou laissé dire — cette fois-ci, c'est pour de vrai. Il est intéressant de constater que des spectateurs — même "avertis" — puissent encore vivre une sorte de "moment Vertigo", comme quand Scottie réalise que la femme qu'il aime n'est pas morte, mais surtout qu'elle n'a en fait jamais vraiment existé. Quoi qu'il en soit, cette histoire me conforte dans l'idée que s'il y a peut-être de bonnes raisons pour que Portman ait remporté son oscar, ce n'est en tout cas pas pour ces raisons là qu'elle l'a obtenu.
Je n'ai pas arrêté de dire que le mensonge du film n'était pas une problème en soi, juste que les conséquences de ce mensonge invisible étaient inquiétantes.
Que ce mensonge donne de grands beaux moments de cinéma, tant mieux mais là n'ets pas du tout la problématique.
Tout ce qui était mensonge auparavant était un tant soit peu détectable (ou en tout cas imaginable), ce qui n'est plus le cas et ça fait absolument toute la différence.
Et ce que j'ai souligné fait de l'acteur dans le monde futur un pantin complet. Du moment que ça sert LE cinéma, on peut donc tout se permettre.
Je comprends que Jodie Foster ait tiqué sur son sourcil...
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 24391
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Je suis assez d'accord sur le fonds, mais c'est une tendance lourde, qui n'est pas près de reculer...
Ca fait maintenant un moment que 90 % des cascades ne sont plus réellement faites sur le plateau, que les animaux sont numériques (ça a toujours été tellement la galère, de tourner avec des animaux), même pour des trucs simples, et que l'on remplace de plus en plus les explosions, le sang, la buée ou la neige par des CGI plutôt que des effets sur le plateau...
Les métiers de cascadeur, dresseur, accessoiriste SFX sont en train de perdre une bonne partie de leur clientèle.
Plus fort encore, avec la généralisation des projections numériques, viendra la possibilité de modifier le film en cours d'exploitation (si l'on découvre que tel ou tel aspect du film ne marche pas, ou qu'un des acteurs trempe dans un scandale pour pédophilie, rien de plus facile que de le remplacer par un autre)... On en est effectivement très proche.
Ca fait maintenant un moment que 90 % des cascades ne sont plus réellement faites sur le plateau, que les animaux sont numériques (ça a toujours été tellement la galère, de tourner avec des animaux), même pour des trucs simples, et que l'on remplace de plus en plus les explosions, le sang, la buée ou la neige par des CGI plutôt que des effets sur le plateau...
Les métiers de cascadeur, dresseur, accessoiriste SFX sont en train de perdre une bonne partie de leur clientèle.
Plus fort encore, avec la généralisation des projections numériques, viendra la possibilité de modifier le film en cours d'exploitation (si l'on découvre que tel ou tel aspect du film ne marche pas, ou qu'un des acteurs trempe dans un scandale pour pédophilie, rien de plus facile que de le remplacer par un autre)... On en est effectivement très proche.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
On finira par regretter Ed Wood !!cinephage a écrit :Je suis assez d'accord sur le fonds, mais c'est une tendance lourde, qui n'est pas près de reculer...
Ca fait maintenant un moment que 90 % des cascades ne sont plus réellement faites sur le plateau, que les animaux sont numériques (ça a toujours été tellement la galère, de tourner avec des animaux), même pour des trucs simples, et que l'on remplace de plus en plus les explosions, le sang, la buée ou la neige par des CGI plutôt que des effets sur le plateau...
-
- Ewok on the wild side
- Messages : 6456
- Inscription : 16 févr. 07, 22:49
- Localisation : 1612 Havenhurst
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Pour ma part, ce que j'ai essayé de faire passer dans ce petit "débat", c'est l'amour que je porte aux acteurs. Evidemment que le cinéma est un art du faux, de l'illusion, du faux-semblant, évidemment que le spectateur est complice de cette mystification, qu'il en est conscient, et qu'il aime à l'oublier pour croire en le "vrai", pour profiter et s'émouvoir du spectacle.George Costanza a écrit :A lire certaines réactions à la "révélation", on dirait que le cinéma hollywoodien est une branche du documentaire animalier qui a fait des acteurs — une espèce naturelle menacée par les CGI— son sujet de prédilection. Or, bien avant qu'il y ait des infographistes, les acteurs ont été "modelés" — je n'ose dire "dressés" — par les studios et les cinéastes qui les dirigeaient : on leur demande de changer de nom, de couleur de cheveux, on leur demande de perdre / prendre du poids, de faire de la musculation, on leur apprend à danser, à manier les armes à feu, à parler avec ou sans accent, on leur dit de marcher comme-ci ou comme-çà, on les habille, on les maquille, on les "double", on les "dirige", on leur apprend quoi dire et comment le dire
Reste qu'en tant qu'amoureux de cinéma, je suis amoureux des acteurs (mais peut-être suis d'arrière-garde ? dépassé ?) - et quand je dis "acteurs", je parle de leur réalité matérielle, tangible, de ce qu'ils communiquent à l'écran, de ce qu'ils font passer d'expressivité et d'affectivité, sans traitement intermédiaire. Je suis très attaché à cette forme de contrat de confiance et à l'échange, au processus d'empathie, qui lie l'acteur au spectateur lorsque celui-ci a conscience que le comédien s'implique, qu'il se livre à la caméra. Toutes choses qui brassent large (les notions de rayonnement, de charisme, l'émotion que me vaut la texture d'une peau, la lueur d'un regard, etc), et qui vont même bien au-delà, jusque dans sa dimension fantastique. Quand je vois aujourd'hui des acteurs et actrices morts il y a cinquante ans qui ressuscitent par le biais de la pellicule, quand je vois ces fantômes immortalisés par le cinéma (et parce que je sais que c'est EUX, bien EUX, et non pas des doublures fabriqués par des infographistes), je suis ému. C'est tout cela que je ne voudrais pas voir disparaître.
Et je ne suis pas de ceux qui estiment que les acteurs sont des "outils", des objets chosifiés à la disposition toute-puissante des cinéastes. Je crois en la sensibilité singulière d'un acteur, et je pense qu'indépendamment de leur talent, l'emploi de l'acteur A n'aboutira pas au même film que l'emploi de l'acteur B. Un acteur (et ce qu'il apporte singulièrement) participe pleinement à la genèse et à la réussite d'un film.
C'est marrant comme beaucoup de gens se positionnent sur l'argument du "peu importe les moyens, ce qui compte c'est le résultat". Sauf que pour moi, et pour les raisons que j'ai expliqué, le résultat est lié en grande partie aux moyens, justement. C'est une vieille histoire : un chef-d'oeuvre naît dans la démarche et la pensée de l'artiste qui le crée. Une copie d'un chef-d'oeuvre, même si elle est absolument identique, n'est pas un chef-d'oeuvre : ce n'est qu'une copie, un décalque.
Mais c'est très juste, cette remarque, et je m'y reconnais tout à fait ! Souvent, dans le cas des films que j'aime, je tombe amoureux de l'acteur ou de l'actrice, quelque part. E je ne parle pas du personnage, mais bien de l'acteur ou de l'actrice, c'est-à-dire de ce qu'il/elle m'offre à travers sa prestation. J'éprouve de la gratitude pour ce qu'il a exprimé, pour son abandon au personnage, pour sa sensibilité imprimée à l'écran, tout comme j'éprouve de la gratitude pour ce que le réalisateur a exprimé de son côté. Et si l'on me dit aujourd'hui que cet amour repose sur une illusion, que l'acteur n'a jamais existé, que tout cela est un travail de sorcier, que l'acteur est un amas de pixels, une virtualité, je serais triste, et sans doute que je me sentirais trahi.George Costanza a écrit :Il est intéressant de constater que des spectateurs — même "avertis" — puissent encore vivre une sorte de "moment Vertigo", comme quand Scottie réalise que la femme qu'il aime n'est pas morte, mais surtout qu'elle n'a en fait jamais vraiment existé.
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 24391
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Mais c'est assez logique : un tournage, c'est plein d'aléas, de risques pris, d'effets qui ne marchent pas, de cascades ratées où l'on repère une caméra qu'on n'aurait pas du voir, ou, pire, où quelqu'un se blesse... Minimiser ce risque relève du bon sens : même si ça avait un coté héroïque, pourquoi risquer une vie humaine pour faire une cascade alors qu'on peut le faire numériquement ??wontolla a écrit :On finira par regretter Ed Wood !!cinephage a écrit :Je suis assez d'accord sur le fonds, mais c'est une tendance lourde, qui n'est pas près de reculer...
Ca fait maintenant un moment que 90 % des cascades ne sont plus réellement faites sur le plateau, que les animaux sont numériques (ça a toujours été tellement la galère, de tourner avec des animaux), même pour des trucs simples, et que l'on remplace de plus en plus les explosions, le sang, la buée ou la neige par des CGI plutôt que des effets sur le plateau...
Pourquoi risquer de perdre une journée de travail (salaires, location des décors et du matériel technique...) pour un gadget gicleur de sang qui déconne ??
Minimiser le risque a toujours été dans la logique des financiers du cinéma. Et, souvent, dans la démarche des réalisateurs eux-mêmes (sauf quelques uns qui en sont venus à considérer la chose avec un tel fatalisme qu'il acceptent tout incident de plateau dans leur film, quitte à revoir le script ou à rater la séquence).
Bref, à partir du moment où l'on peut éviter ce risque, on va l'éviter. Ca permet de créer de nouveaux métiers, ça en transforme radicalement certains... Ca permet surtout de nouveaux types d'images, du jamais vu, ce qui est plutôt sympathique (enfin, tout dépend du talent derrière la caméra, comme toujours). Mais c'est inévitable, même s'il y aura sans doute toujours d'irréductibles cinéastes "du réel" qui préfèreront le réel à l'image modifiée selon sa volonté. Cela dit, ceux-là détestaient déja les effets spéciaux non numériques, ça ne changera donc pas vraiment.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
-
- Producteur
- Messages : 9706
- Inscription : 15 oct. 10, 21:58
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Je n'ai rien contre les effets numériques (pour les raisons que tu exposes, d'ailleurs). Mais il ne faudrait pas en abuser, ni nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25709
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
En revoyant Apocalypse Now il y a peu, je me suis dit, notamment pendant la fameuse attaque aérienne, que c'était pas possible qu'il n'y ait pas eu de blessé sur le coup...cinephage a écrit :Mais c'est assez logique : un tournage, c'est plein d'aléas, de risques pris, d'effets qui ne marchent pas, de cascades ratées où l'on repère une caméra qu'on n'aurait pas du voir, ou, pire, où quelqu'un se blesse... Minimiser ce risque relève du bon sens : même si ça avait un coté héroïque, .
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
- Rockatansky
- Le x20, c'est dangereux
- Messages : 46756
- Inscription : 13 avr. 03, 11:30
- Last.fm
- Liste DVD
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Et à mon avis je crois que votre crainte de la disparition des acteurs me semble inutile, même Cameron qui les déteste n'a pas pu s'en passer pour Avatar 

Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 18217
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)
Déteste ?Rockatansky a écrit :Et à mon avis je crois que votre crainte de la disparition des acteurs me semble inutile, même Cameron qui les déteste n'a pas pu s'en passer pour Avatar

Mother, I miss you
