Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

[Beref]

Mama Grande! > C'est drôle, mais il m'a semblé que la principale référence, eh bien c'est Perfect Blue.

[Jericho]

J'ai beaucoup pensé à Perfect Blue également et pourtant ce n'est pas un bête copier/coller.
Non mais les références doivent être multiples.

[Mama Grande!]

Je n'ai pas revu Perfect Blue depuis sa sortie en France, soit 1999, mais j'ai découvert Répulsion il y a même pas 6 mois, donc c'est peut-être pour ça. Mais même si le milieu du spectacle et les jeux de miroir renvoient au film de Satoshi Kon (et j'y ai pensé pendant le film, surtout pour la scène dans la loge à la fin), les ficelles et la manière de filmer m'ont vraiment renvoyé à Polanski.

[Beref]

Totalement, je comprends.
C'est vrai que Répulsion est repassé au cinéma...

Tout ça pour dire que malgré la pluralité des références, Arnofsky est parvenu à créer un film personnel.
Et je pense que le caractère prévisible, voire, aller, cliché du scénario n'est qu'un pur prétexte pour gratter et épuiser, littéralement, des thématiques que l'on connait par cœur.

[Nass']

Mama Grande! > C'est drôle, mais il m'a semblé que la principale référence, eh bien c'est Perfect Blue.

Darren doit apprendre à avoir du recul sur des références qu'il adule (et moi le premier). Mais le coup du Perfect Blue, il nous l'a servit dans la scène de la baignoire en copier/coller sur Requiem. Et il y a pas que ça : l'échelle de jacob, repulsion, les Cronenberg, du Suspiria et allez...

Darren n'a pas la carrure d'un bon référenceur qui sait rendre hommage à des films tout en racontant une histoire passionnante (cfr. Tarantino). Black Swan repose sur des ficelles qui se voient de manière ostentatoire pour un cinéphile au regard exercé. Tu as des minutes d'avance sur sa mise en scène et ça, ça a le don de m'énerver surtout dans le cadre d'un film ovationné par la critique internationale. Je passerai évidemment sous silence les surlignages forcés au marqueur fluo et indélébile histoire de s'assurer que les 3 distraits du fond comprennent et la narration mollassonne.

C'est un film bâclé sous ses atours de grosse production d'auteur à Oscars. On me l'a vendu marquant, il ne m'est resté presque aucune image concrète après la projection (sauf les sucreries pour la libido )

[Major Tom]

C'est vrai, ce dernier point: maintenant que j'y pense, il ne me reste rien de ce film (j'ai bien fait d'écrire ma critique peu après, ça permet de me souvenir de certains trucs, sans plus). Je me souviens de Natalie Portman, qui est timide, pleure, se masturbe, crie, a peur... Voilà. En fait, j'ai découvert Les Chaussons rouges deux jours après. Autant dire que celui-là a chassé beaucoup de choses anodines de ma mémoire.

[wontolla]

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Il faut avoir vu le film pour comprendre

[Mama Grande!]

Mama Grande! > C'est drôle, mais il m'a semblé que la principale référence, eh bien c'est Perfect Blue.

Darren doit apprendre à avoir du recul sur des références qu'il adule (et moi le premier). Mais le coup du Perfect Blue, il nous l'a servit dans la scène de la baignoire en copier/coller sur Requiem. Et il y a pas que ça : l'échelle de jacob, repulsion, les Cronenberg, du Suspiria et allez...

Sauf que le copier coller de Requiem for a dream était utilisé dans un contexte complètement différent du film de Satoshi Kon. Quiconque a vu Perfect Blue s'est dit "tiens le même plan", mais les autres ne seront pas choqués. Comprendre, ça s'intègre bien à l'ensemble. Ni mieux ni moins bien que du Tarantino. Et une référence un peu lourde sur tout un film, je trouve ça un peu léger pour le taxer de cinéaste à référence.
Pour Black Swan je suis d'accord c'est nettement plus présent, ce qui ne m'a pas posé problème vu que je l'ai préféré à ses modèles (du moins aux principaux), mais je comprends que ça gène d'autres spectateurs. Par contre, Black Swan n'a rien à voir avec Suspiria. Certes ça se passe dans le milieu de la danse, mais autant chez Aronofsky cet art forme la substantifique moëlle de l'intrigue, autant le Argento pourrait tout aussi bien se passer dans un atelier de textile clandestin ou un hôpital que ça ne changerait pas grand chose. De même, je n'ai pas vu de références particulières au classique italien.

[Flol]

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Qu'est-ce que....?

[Jericho]

L'humour et les femmes, ça fait 42 j'ai l'impression.

[Miss Nobody]

L'humour et les femmes, ça fait 42 j'ai l'impression.

[wontolla]

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Qu'est-ce que....?

En fait il y a une torride scène saphique durant le film.

[Major Tom]

Je pense que Ratatouille, comme moi d'ailleurs, remettait plutôt en cause l'humour, sans tomber dans le machisme le plus primaire comme Jericho. Et toujours comme moi, peut-être qu'il s'interrogeait aussi sur l'intérêt des sites lesbiens dans le domaine clérical.

[Amarcord]

Qu'est-ce que....?

En fait il y a une torride scène saphique durant le film.

Torride, torride, n'exagérons rien... Dans le genre "saphique torride", quand on voit ce que Lynch parvient à faire dans Mulholland Drive, Black Swan fait juste doucement rigoler...

[wontolla]

Torride, torride, n'exagérons rien... Dans le genre "saphique torride", quand on voit ce que Lynch parvient à faire dans Mulholland Drive, Black Swan fait juste doucement rigoler...

j'ai peu d'expérience... (concrète!) et je n'ai jamais vu Mulholland Drive