quelques avis glânés...
De phylute (avril 2004)
Holly Smoke de Jane Campion. Ce n'est pas le ratage généralement évoqué lors de sa sortie. La joute Kate Winslet / Harvey Keitel est souvent réjouissante, parfois poignante. Le film manque certainement de rigueur, oscillant souvent avec dificulté entre comédie loufoque et drame psychologique sans atteindre un équilibre satisfaisant. Bref une demi-réussite qui n'enlève rien au talent de la réalisatrice. 6/10
NUTELLA a écrit :sacrée performance de Keitel,qui prend énormément de risque avec ce role,il y est vraiment incroyable(encore plus que d'habitude),un role casse gueule,dont il se sort royalement,il aurait pu etre risible,il est émouvant et touchant,chapeau
le film vaut effectivement beaucoup pour ses deux interprétes.
phylute a écrit :Vrai ! J'ai été halluciné par sa prestation, à mettre sur le même plan qu'un Bad Lieutenant. C'est Keitel qui a demandé à Campion pour retravailler avec elle. Il n'a pas du être déçu du rôle qu'elle lui a écrit

NUTELLA a écrit :encore plus impressionnant ici pour ma part,car peu d'acteurs auraient pris le risque de casser à ce point son image
dans Bad Lieutenant ca peut paraitre plus marquant,car son personnage est vraiment hors-norme,mais finalement il y a une prise de risque moindre.
Jeremy Fox a écrit :Et moi j'aime beaucoup, outre les performances d'acteurs, le film en son ensemble.
De phylute (juin 2004)
In The Cut. Encore une superbe réussite de Jane Campion. Un thriller qui s'interresse plus au parcours psychologique de son héroïne (méconnaissable Meg Ryan) qu'à une intrigue cependant rondement menée. Portrait de femme magnifique, Campion poursuit ses thèmes de prédilection (par exemple la transformation d'une femme, la redécouverte de sa sexualité, par la recontre avec un homme) en explorant ici un nouveau genre, un nouveau continent. Superbe. 7/10
NUTELLA a écrit :en parlant de Jane Campion,j'ai vu récemment Portrait de femme,et j'ai trouvé ca vraiment pénible,tu as aimé?
phylute a écrit :Oui énormément

De Harmonica (août 2004)
In The Cut:
Ce film est nul. Pourquoi ? Tout d'abord l'effet de flou, ça va 5 min mais pas tout le film. La caméra qui tremble, ça va aussi 5 min mais à la longue ça lasse. Point de vue de l'histoire ? Rien. Si le film avait été amputé d'une heure, l'histoire n'aurait pas plus avancé.
Ensuite les scènes d' "amour", il y en a trop et en plus elles sont totalement gratuites, notemment la fellation au début du film, je me suis demandé quel était l'intérêt de montré ça. Et surtout elles ne sont même pas "belles", pas érotiques pour un sous, surtout à cause du personnage masculin principale. Et allez les "lick your pussy", "suck dick",... Aucun charme. Ca ne fait absolument pas avancé l'histoire. Quel est le but d'instaurer des scènes de "porno soft" dans un thriller ? Oui vous avez bien répondu, remplir une intrigue inexistante.
Mais c'est surtout rempli d'esbrouffe, la caméra qui film un coin, un autre coin, un immeuble, un drapeau, qui s'attarde sur une main, un pied... 5 sec par ci, 5 sec par là, ça ne fait que rallonger artificiellement la durée du film. Enfin le seul point positif à cette technique c'est que ce film est bourré d'images pour le jeu du quizz. Et puis cette fin totalement bateau, bourrée de clichés, d'ailleurs tout le film est bourré de clichés.
Que sauvez au final ? Meg Ryan (même pas le fait de la voir nue qui est totalement inutile) et l'apparition de Kevin Bacon.
2/10[/quote]
Jeremy Fox a écrit :J'ai au contraire trouvé ce film d'une grande sensualité et magistralement bien mis en scène
Tite Bouh a écrit :Défends ton film Jeremy

Bob Harris a écrit :Jeremy est un homme de bon goût.
Kurwenal a écrit :Je trouve ce film indéfendable, mais ce n'est que mon point de vue
Quant au terme de sensualité, non je ne suis pas d'accord, Jeremy...c'est plutôt creux, putassier et d'une prodigieuse vacuité répondant sans doute a des effets de mode qui m'échappent comme de filmer d'entrée de jeu une scène de fellation. Cela ne sent même pas le souffre, c'est simplement nauséabond.
Jeremy Fox a écrit :La sensualité, c'est du ressenti et personnellement j'ai trouvé les scènes d'amour très belles comme toutes les scènes d'amour filmées par Campion d'ailleurs.
Mais je n'irais pas défendre quand même plus avant ce film (ce n'est pas de la lacheté mais de la fainéantise

) car même si je l'ai aimé, je n'en fait pas un grand film comme l'était à mon goût
La leçon de piano par exemple. Je comprend tout à fait qu'on ne l'apprécie pas mais c'est vrai que les détracteurs étant très nombreux, je préfère me positionner plutôt en face, Campion ne m'ayant encore jamais déçu

Bob Harris a écrit :Euh, pourquoi une scène de fellation serait-elle forcément putassière et nauséabonde?
Rockatansky a écrit :Ben si elle n'est ni justifiée par le scénario ni par le ton du film, elle le devient

mannhunter a écrit :IN THE CUT est un film inestimable car le directeur de la photo n'est autre que le directeur de la photo de COLLATERAL...
cela suffit donc à en faire un film inestimable!!!
bon OK,je

De Cinetudes (septembre 2004)
In the Cut de jane Campion:
Trés bonne surprise !! Un excellent polar dont l'intérêt principal reste les personnages et leurs relations complexes passionnantes et toujours totalement crédibles.
Certes l'aspect policier est en deça, car son aspect classique et donc prévisible lui fait perdre de l'intérêt mais je suis persuadé que l'intention de Campion n'était pas de faire de son film un thriller haletant.
Meg Ryan et l'acteur principal sont surprenants, réalistes et hypnotiques. Leur relation est passionnante et toujours crédible et rend le film vraiment prenant.
Campion surprend aussi par une mise en scène et un proijet esthétique originaux et qui une fois la surprise passée colle totalement à l'ambiance de son film.
De Johnny Doe (mars 2005)
Sweetie
Pas trop envie de m'étaler sur cette déception. J'aime énormément le cinéma de Campion (qui se limite pour moi à The Piano et In The cut m'enfin

) et celui-ci m'a un peu ennuyé et surtout beaucoup agacé, la faute au personnage (répugnant) de Sweetie que j'avais envie de cogner. J'ai beaucoup aimé le début et quelques scènes, mais sinon très bof.
De Jack Sullivan (juin 2006)
Un ange à ma table (An angel at my table) – Jane Campion (1990)
Redécouvert, 10 ans après l’avoir vu pour la première fois. Un éveil à la vie, d'un terreau rustique à une sorte de bonheur, en passant par toutes les cases "douleur" et "silence". Une poésie rugueuse imprègne les images, qui ne sont pas là pour "faire joli", mais pour montrer tout ce qui peut pousser un être à préférer la solitude.
9,5/10[/quote]
De Anorya (mars 2010)
La leçon de piano (Jane Campion - 1993)
Superbe portrait de femme dominé par la musique de Michael Nyman qui donne le ton de ces étranges leçons de piano. Un apprentissage et une redécouverte du corps comme partition sous la houlette des formidables Holly Hunter et Harvey Keitel (qui prouve un an après Bad Lieutenant qu'il n'a aucun complexe à se déshabiller une fois de plus). Sam Neill est très bien aussi, bien qu'un peu en retrait. Par contre Anna Paquin, je la trouve tout bonnement exaspérante. Que dire de plus sur cette belle histoire d'amour qui est aussi un magnifique drame ? La fin, ambigüe à souhait est très bien aussi malgré un ralenti final (quand Hunter remonte à la surface) pour le coup exaspérant car ne cadrant pas spécialement avec la teneur homogène de l'ensemble du métrage. Qu'importe, le film est une totale réussite avec ses petits moments de poésie (la courte séquence animée de dessin d'enfant, l'animal fait en coquillage sur la plage durant toute une journée...). - 5/6.[/quote]