Merci, RoyRoy Neary a écrit :Oui, ce n'est pas sympa pour Demi-Lune tout ça.![]()
Allez, je confirme que "Short Round" est un vrai forumeur et non pas un multi.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Merci, RoyRoy Neary a écrit :Oui, ce n'est pas sympa pour Demi-Lune tout ça.![]()
Allez, je confirme que "Short Round" est un vrai forumeur et non pas un multi.
Franchement, mon vieux, pas très original, ton avatar...Grimmy a écrit :Mais nom de Dieu, y'a combien de Steve McQueen ici ? !!!
D'après Wikipedia, oui, mais il existe un autre clip réalisé par Bernard Rose (je ne connaissais que celui-là, banni des télévisions US et britanniques mais largement diffusé en France).bronski a écrit :Au fait, dans le clip de Frankie goes to Hollywood on voit Craig Wasson et je crois que le clip est lié au film. C'est De Palma qui l'a réalisé?
En fait, la séquence du film aurait dû être le clip à la base. Mais finalement les prods ont décidé de réjouter d'autres images, certainement tournées par Bernard Rose. On y voit l'indien au milieu des punks, le faux-vrai chanteur Frankie regardant la voisine dans un téléscope, etc.bronski a écrit :Au fait, dans le clip de Frankie goes to Hollywood on voit Craig Wasson et je crois que le clip est lié au film. C'est De Palma qui l'a réalisé?
C'est la séquence du rêve qui t'a gêné ? En tout cas, l'avant-dernière scène est typique du cynisme du réalisateur : Grace, qui ne se souvient plus de rien du fait de l'hypnose, est cuisinée par les flics et tandis que la caméra opère un léger travelling circulaire, on voit que figure à côté de Grace... un pantin.nobody smith a écrit :C’est assez ahurissant de voir comment un film qui arrive à être juste fascinant pendant 75 minutes peut se ramasser à un tel point la gueule dans son dernier quart d’heure.
Oui c'est le rêve mais également cette scène consécutive à l'hypnose que tu décris. Je n'ai absolument pas compris son utilité sur le moment. Par rapport à l'aboutissement de l'intrigue, ce cynisme m'apparaît trop appuyé et finalement assez gratuit. J'aurais nettement préféré la douceur de l'ironie. Le livret du collector aurait probablement pu plus m'éclairer mais bon vu que je n'ai que l'édition pocket (à l'époque du collector j'avais préféré prendre profondo rosso et après comparaison, je trouve que j'ai très bien choisitDemi-Lune a écrit :C'est la séquence du rêve qui t'a gêné ? En tout cas, l'avant-dernière scène est typique du cynisme du réalisateur : Grace, qui ne se souvient plus de rien du fait de l'hypnose, est cuisinée par les flics et tandis que la caméra opère un léger travelling circulaire, on voit que figure à côté de Grace... un pantin.nobody smith a écrit :C’est assez ahurissant de voir comment un film qui arrive à être juste fascinant pendant 75 minutes peut se ramasser à un tel point la gueule dans son dernier quart d’heure.
Pour ma part, j'adore sans réserve aucune ce De Palma (si ce n'est éventuellement la dernière scène, qui laisse un peu dans l'expectative), que je trouve très expérimental, et qui comporte à mes yeux le split-screen le plus intelligent de sa carrière. Le petit livret de Luc Lagier qui était avec le collector du film offrait des pistes de réflexion passionnantes sur ce film.
Le début de ce film est absolument génial. Un peu d'ailleurs comme Dans Psychose. Il ne se passe rien mais on sait que quelque chose de terrible va se produire. Et cette angoisse peut se percevoir dés le superbe générique d'ouverture avec cette musique stridente et répétitive d'Herrmann plaquée sur les images du nourrisson. Bon ensuite, le problème c'est que De Palma n'est pas Hitchcock et son film n'est pas encore très bien maitrisé. Mais bon, il n'en était qu'au début de sa carrière.nobody smith a écrit :Sisters
C’est assez ahurissant de voir comment un film qui arrive à être juste fascinant pendant 75 minutes peut se ramasser à un tel point la gueule dans son dernier quart d’heure. Non mais vraiment quel chieur ce Brian de Palma. Les 3/4 de sisters sont de mon point de vu une franche réussite. Les effets de mise en scène si cher au réalisateur de snake eyes sont encore assez rudimentaires par rapport à ce qui suivra l’année suivante sur le chef d’œuvre phantom of the paradise. Le talent du bonhomme est toutefois déjà bien là et je trouve presque saluable cet absence d’étalage de virtuosité. J’ai souvent eu un problème avec le certain mépris qu’a de Palma envers l’écriture et c’est tout particulièrement le cas sur ses films les plus hitchcockiens où sa virtuosité au service de clins d’œil au maître semble lui excuser des scripts rocambolesques et sérieusement alambiqués. La surprise de sisters est de me retrouver face une intrigue qui tient cet fois la route et qui se déroule sans foncièrement mettre trop à l’épreuve la crédulité du spectateur. Reste quand même le problème du final dans l’asile juste épuisant par un ton inutilement surexplicatif et un retour en force des effets de mise en scène surprenants au service d’un grotesque qui n’a guère mes faveurs. En attendant une révision, je reste donc partagé entre passion et frustration par rapport à cet opus.