Jean-Jacques Beineix (1946-2022)
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Jean-Jacques Beineix (1946-2022)
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez jeter un oeil aux topics dédiés à
La lune dans le caniveau (1983)
37°2 le matin (1986)
et à la discussion entamée ici (topic "Que sont-ils devenus?")
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Pour les amateurs des années 80 : Dark Star organise une nuit consacrée à Jean-Jacques Beinex le 12 Mai au Grand Rex
"-FLASH BACK pour les 20 ans de 37°2 le matin.
Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade, les acteurs principaux du film, seront nos invités et parleront de cette épopée au coté de JJ Beineix
- MASTER CLASS DU REALISATEUR (90 min)
- PROJECTION de 37°2 le matin, version intégrale
Puis PROJECTIONS dans la nuit de La lune dans le caniveau et d’IP5 de JJ Beineix"
Tarif : 15 € - 12 € en tarif réduit.
Notons que les Nuits Master Class sont appelées à devenir un évennement
récurent.
Accessoirement, 37°2 le Matin sortira en DVD collector le 17 Mai.
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La lune dans le caniveau (1983)
37°2 le matin (1986)
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Pour les amateurs des années 80 : Dark Star organise une nuit consacrée à Jean-Jacques Beinex le 12 Mai au Grand Rex
"-FLASH BACK pour les 20 ans de 37°2 le matin.
Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade, les acteurs principaux du film, seront nos invités et parleront de cette épopée au coté de JJ Beineix
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ah... je n'irai pas, 15 eurosNestor Almendros a écrit :Ca ne devrait pas fonctionner je pense, vu qu'il s'agit d'une nuit entière et d'un évènement à part dans la programmation du ciné.Super Seb le Bat Coco a écrit :avec la carte UGC c'est comment ?

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Re: Notez les films de juillet 2009
Diva (Jean-Jacques Beineix, 1980)
Première approche avec le cinéma de beineix, et ça commence plutôt mal : j'ai trouvé ça quasiment raté.
Le "quasiment" vaut pour les acteurs, Gérard Darmon et Dominique Pinon en tête (ce dernier aurait pu faire un bon Terminator !
), mais rien dans le film ne m'a intéressé, et, artistiquement, c'est le film "eighties" par excellence ; il y a constamment des néons (bleutés de surcroit), la musique synthétique qui est une horreur (le pompon étant lors de la poursuite en métro), sans compter une certaine tendance à faire des scènes de garage (à la fin, en particulier). Et la fin est presque parodique (
Première approche avec le cinéma de beineix, et ça commence plutôt mal : j'ai trouvé ça quasiment raté.
Le "quasiment" vaut pour les acteurs, Gérard Darmon et Dominique Pinon en tête (ce dernier aurait pu faire un bon Terminator !

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Re: Notez les films de juillet 2009
Bouba, si c'est du thème satien de Vladimir Cosma que tu parles, c'est juste qu'on n'est pas d'accord, mais pas la peine de fouetter un chat.Boubakar a écrit :artistiquement, c'est le film "eighties" par excellence ; il y a constamment des néons (bleutés de surcroit), la musique synthétique qui est une horreur (le pompon étant lors de la poursuite en métro), sans compter une certaine tendance à faire des scènes de garage (à la fin, en particulier).
Par contre, et je ne m'adresse pas à toi en particulier, je ne comprends pas cette assimilation systématique des eighties avec la laideur et le ringard, c'est une tendance générale qui me dépasse.
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Re: Master Class Jean-Jacques Beinex au Grand Rex
Pas d'autre sujet sur Beinex? Revu 37.2 le matin, Beinex est un maniériste, les couleurs flashy eighties sont superbes ainsi que le cadrage et la mise en scène. J'ai vu une discussion sur le forum sur la mauvaise réputation des 80's (et de Beinex), il n'en est rien. Au fait, special eighties sur Arte cet été (Queen, Depeche Mode, Michael Jackson/Prince, L'été Meurtrier, Diva, etc.).
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Re: Master Class Jean-Jacques Beinex au Grand Rex
Il y a une faute dans l'intitulé du topic. C'est Beineix.bronski a écrit :Pas d'autre sujet sur Beinex?
Si tu fais une recherche en Beineix, tu auras peut etre plus de réponses (ou pas...).
Edit : Rapide la modération! JJ a retrouvé son "i" manquant dans le nom du topic.
Point.
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Re: Jean-Jacques Beineix
IP5, l'île aux pachydermes (1992)
Plus connu comme étant le dernier film d'Yves Montand, je me rappelle d'une certaine fronde contre Beineix, accusé de l'avoir "tué", ou du moins accéléré sa disparition. Il faut dire que Montand est très émouvant dans cet homme venu de nulle part, plus profond qu'il n'y parait, et qui va apprendre la vie aux deux petits jeunes qui le suivent sans arrêt.
Dans le film, il passe à travers plusieurs palettes, étant soit espiègle, soit grave, soit triste, je le trouve épatant, et prenant de sacrés risques pour un homme de son âge (comme les deux scènes où, presque nu, il va nager dans une rivière glacée, et celles où il court, dont la fin pressent ce qui va lui arriver dans la réalité). Et il y a quelque chose de très surprenant à un moment donné ; on a vraiment l'impression de le voir rajeunir quand il arbore un costume trois pièces, et rasé de près, tel qu'il était dans ses films des années 70. Dans le commentaire audio, Beineix rapporte une anecdote de Montand selon quoi ça serait l'un des films où il aura été le plus mis à nu ; ainsi, la phrase dite à Colette Renard, "Je suis nul en amour" est très étrange venant de la part d'un homme ayant séduit quelques-unes des plus belles femmes de son temps.
Contrairement à Diva, je trouve le film un peu moins vieilli, esthétiquement, mais il reste assez intéressant à voir, rien que pour le plaisir de voir Yves Montand dans un si beau rôle.
Mais le film souffre d'un gros défaut ; Olivier Martinez y joue, et absolument inexpressif comme il nous le prouvera plus tard, mauvais comme un cochon, à part la scène finale où il dégage (enfin) un peu d'émotions. C'est un comble, alors que son jeune partenaire, Sekkou Sall, est assez touchant.
Comme quoi, il ne faut pas désespérer d'un réalisateur, je trouve son film réussi !
Plus connu comme étant le dernier film d'Yves Montand, je me rappelle d'une certaine fronde contre Beineix, accusé de l'avoir "tué", ou du moins accéléré sa disparition. Il faut dire que Montand est très émouvant dans cet homme venu de nulle part, plus profond qu'il n'y parait, et qui va apprendre la vie aux deux petits jeunes qui le suivent sans arrêt.
Dans le film, il passe à travers plusieurs palettes, étant soit espiègle, soit grave, soit triste, je le trouve épatant, et prenant de sacrés risques pour un homme de son âge (comme les deux scènes où, presque nu, il va nager dans une rivière glacée, et celles où il court, dont la fin pressent ce qui va lui arriver dans la réalité). Et il y a quelque chose de très surprenant à un moment donné ; on a vraiment l'impression de le voir rajeunir quand il arbore un costume trois pièces, et rasé de près, tel qu'il était dans ses films des années 70. Dans le commentaire audio, Beineix rapporte une anecdote de Montand selon quoi ça serait l'un des films où il aura été le plus mis à nu ; ainsi, la phrase dite à Colette Renard, "Je suis nul en amour" est très étrange venant de la part d'un homme ayant séduit quelques-unes des plus belles femmes de son temps.
Contrairement à Diva, je trouve le film un peu moins vieilli, esthétiquement, mais il reste assez intéressant à voir, rien que pour le plaisir de voir Yves Montand dans un si beau rôle.
Mais le film souffre d'un gros défaut ; Olivier Martinez y joue, et absolument inexpressif comme il nous le prouvera plus tard, mauvais comme un cochon, à part la scène finale où il dégage (enfin) un peu d'émotions. C'est un comble, alors que son jeune partenaire, Sekkou Sall, est assez touchant.
Comme quoi, il ne faut pas désespérer d'un réalisateur, je trouve son film réussi !

- nobody smith
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Re: Jean-Jacques Beineix

Je dois dire qu’après cette troisième incursion dans la filmo de Beineix, il s’avère que je suis assez client de son cinéma. J’adhère pourtant facilement aux défauts qu’on impute régulièrement à ses réalisations. Sur certains aspects, ça a effectivement très vieillit (Diva) et c’est par moment très crispant (37°2 le matin, vu uniquement dans sa version longue). Toutefois, je ne suis pas insensible à l’ambition formelle dont il fait preuve et surtout à la générosité qui se dégage de ses œuvres. A mon sens, c’est ce qui met Beineix largement au-dessus d’un Luc Besson dont le style n’a généralement pas dépassé une certaine platitude. IP5 ne fait ainsi que confirmer ce que je tenais déjà pour acquis. J’ai donc été parfois énervé face à certains moments qui flirte avec la philosophie de bazar, notamment lors de certaines phases d’apprentissage qui utilise la nature comme vecteur. Il se dégage heureusement une véritable richesse dans le propos à l’image de l’excellente prestation d’Yves Montand qui, comme le note Boubakar, passe par un large panel d’émotions. Le film transporte entre humour, tendresse et ridicule avec une telle profusion et croyance dans le medium que l’ennui ou le détachement ne s’installent jamais.
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
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Re: Jean-Jacques Beineix



Diva (1980)
Comme Subway de Luc Besson, autre grand film culte français des années 1980 : assez fascinant à regarder pour son ambiance esthétique (ou comment faire de Paris une ville totalement irréelle et fantasmée), mais d'une pénible inconsistance. Les choses s'arrangent très légèrement dans la seconde heure où le semblant d'intrigue commence à se réveiller, mais l'impression dominante reste que tout ceci sonne hélas désespérément creux et que les ambitions du "cinéma du look" n'auront malheureusement jamais été que formelles. J'ai eu envie de baffer certains comédiens - l'horripilante Thuy Ann Luu la première - tant la médiocrité de leur jeu est patente, ou, comme l'a souligné Boubakar, se révèle involontairement comique (la fusillade finale dans le garage avec Darmon qui se tord de douleur). Les méchants (avec un Dominique Pinon en pré-Terminator à l'oreillette - Cameron aurait-il vu le film ?

- origan42
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Re: Jean-Jacques Beineix
Je reste sur une telle révélation, une telle fascination de ce film (Diva) auquel j'avais mis les 5 étoiles du chef d'oeuvre, que j'ai peur aujourd'hui de le revoir et d'être déçu.
top 10, top de tous les temps, films ***** par année
top film par année
actrices, acteurs de l'année
mucho, mucho, mucho nullos
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- cinephage
- C'est du harfang
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Re: Jean-Jacques Beineix
Le film a indéniablement vieilli, tant il se voulait à l'avant-garde d'une certaine approche cinématographique, et porte avant tout les caractéristiques de son époque. Mais je lui trouve un charme dont il ne s'est jamais départi, une stylisation ludique, certes outrancière, mais par là-même assez charmante dans son audace.origan42 a écrit :Je reste sur une telle révélation, une telle fascination de ce film (Diva) auquel j'avais mis les 5 étoiles du chef d'oeuvre, que j'ai peur aujourd'hui de le revoir et d'être déçu.
En tout cas, je n'ai pas vraiment été déçu par la révision de ce film.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell