Richard Brooks (1912-1992)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Lord Jim de Richard Brooks (1965)
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Richard Brooks, aussi à l'aise dans le drame psychologique (La Chatte sur un toit brûlant) que dans l'action spectaculaire (Les Professionnels) était le candidat idéal pour adapter le foisonnant roman de Joseph Conrad. Parcours initiatique et voyage interieur autant qu'aventures à grand spectacle, le film entier repose sur la personnalité tourmentée de Jim.

Véritable idéaliste en quête de gloire et de perfection, Jim va devoir faire face à sa propre faillabilité lorsqu'il se laissera entraîner dans un acte de lacheté, puis juger devant ses pairs pour les faits. S'ensuit une lente déchéance avant que son intervention dans un conflit local lui gagne le respect de tous. On aurait droit à un film d'aventures classique brillant s'il n'y avait cette dernière partie d'une intensité incroyable où Jim devra affronter ses démons de la manière la plus cruelle qui soit.

Très riche thématiquement, montrant la faible distance qui sépare le lache du héros (et faisant réfléchir sur son statut), le film doit énormément à la prestation fascinante de Peter'O'Toole qui retrouve un personnage aussi ambigu et énigmatique que "Lawrence D'Arabie". Ce n'est qu'en prenant conscience de sa propre humanité et en ne se rêvant plus en icône parfaite qu'il accedera enfin au statut de héros. Le scénario de Brooks parvient parfaitement à capter le talent de Conrad pour décrire tout les facettes obscures de la nature humaine.

Visuellement c'est époustouflant de bout en bout que ce soit les scènes en mer réaliste et bien intense (une scène de tempête phénoménale), ou celles se déroulant en pleine jungle (une montée d'intensité incroyable avant un anthologique siège de forteresse). Les décors naturels d'Asie (pas si courant dans les film hollywoodien de l'époque) sont foisonnant de vie et bien en valeur par un Richard Brooks inspiré. On peut ajouter un casting prestigieux, notamment Eli Wallach en despote voisin d'un certain Colonel Kurtz, Curd Jurgens en nemesis haineuse et lache de Jim, le grand James Mason en mercenaire manipulateur et la belle Dahlia Lahvi qui parvient à rendre attachant un personnage qui sur le papier pouvait se résumer à la gentille indigène. D'office dans mes films d'aventures favoris, chef d'oeuvre. 6/6
bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Profondo Rosso a écrit :Lord Jim de Richard Brooks (1965)
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Richard Brooks, aussi à l'aise dans le drame psychologique (La Chatte sur un toit brûlant) que dans l'action spectaculaire (Les Professionnels) était le candidat idéal pour adapter le foisonnant roman de Joseph Conrad. Parcours initiatique et voyage interieur autant qu'aventures à grand spectacle, le film entier repose sur la personnalité tourmentée de Jim.

Véritable idéaliste en quête de gloire et de perfection, Jim va devoir faire face à sa propre faillabilité lorsqu'il se laissera entraîner dans un acte de lacheté, puis juger devant ses pairs pour les faits. S'ensuit une lente déchéance avant que son intervention dans un conflit local lui gagne le respect de tous. On aurait droit à un film d'aventures classique brillant s'il n'y avait cette dernière partie d'une intensité incroyable où Jim devra affronter ses démons de la manière la plus cruelle qui soit.

Très riche thématiquement, montrant la faible distance qui sépare le lache du héros (et faisant réfléchir sur son statut), le film doit énormément à la prestation fascinante de Peter'O'Toole qui retrouve un personnage aussi ambigu et énigmatique que "Lawrence D'Arabie". Ce n'est qu'en prenant conscience de sa propre humanité et en ne se rêvant plus en icône parfaite qu'il accedera enfin au statut de héros. Le scénario de Brooks parvient parfaitement à capter le talent de Conrad pour décrire tout les facettes obscures de la nature humaine.

Visuellement c'est époustouflant de bout en bout que ce soit les scènes en mer réaliste et bien intense (une scène de tempête phénoménale), ou celles se déroulant en pleine jungle (une montée d'intensité incroyable avant un anthologique siège de forteresse). Les décors naturels d'Asie (pas si courant dans les film hollywoodien de l'époque) sont foisonnant de vie et bien en valeur par un Richard Brooks inspiré. On peut ajouter un casting prestigieux, notamment Eli Wallach en despote voisin d'un certain Colonel Kurtz, Curd Jurgens en nemesis haineuse et lache de Jim, le grand James Mason en mercenaire manipulateur et la belle Dahlia Lahvi qui parvient à rendre attachant un personnage qui sur le papier pouvait se résumer à la gentille indigène. D'office dans mes films d'aventures favoris, chef d'oeuvre. 6/6
bon ben voilà tout est dit :D

Encore une fois Brooks m'a étonné en intégrant dans un film divertissent et spectaculaire au possible, un scénario ambitieux aux thèmes complexes et aux personnages d'un richesse étonnante.
bref pour moi aussi, voilà l'un de mes films d'aventures préférés et je m'en vais propager la bonne parole envers mes proches pour les convertir à cette merveille.
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Boubakar
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Message par Boubakar »

Les professionnels (Richard Brooks, 1966)

très agréable variation sur le thème des mercenaires, d'ailleurs, le film fait pas mal penser à celui de Sturges (groupe qui s'entendent comme larrons en foire, protéger la veuve et l'orphelin...), mais je trouve que là, c'est plus réussi, certainement grâce à l'alchimie entre les acteurs principaux que l'on ressent mieux (surtout Burt Lancaster)
Et plus, j'aime bien les décors, très bien représentés (était-ce tourné à Monument Valley ?), lui donnent un petit cachet western spaghetti bien sympathique.
Et puis Claudia Cardinale :oops:
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Major Dundee
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Message par Major Dundee »

Boubakar a écrit :Les professionnels (Richard Brooks, 1966)

très agréable variation sur le thème des mercenaires, d'ailleurs, le film fait pas mal penser à celui de Sturges (groupe qui s'entendent comme larrons en foire, protéger la veuve et l'orphelin...), mais je trouve que là, c'est plus réussi, certainement grâce à l'alchimie entre les acteurs principaux que l'on ressent mieux (surtout Burt Lancaster)
Et plus, j'aime bien les décors, très bien représentés (était-ce tourné à Monument Valley ?), lui donnent un petit cachet western spaghetti bien sympathique.
Et puis Claudia Cardinale :oops:
Je ne vois pas comment le fait d'avoir été tourné à Monument Valley pourrait donner au film un cachet western spaghetti (au contraire non ?). En fait le film a été tourné dans le Nevada et en partie à Death Valley (comme Greed de Stroheim).
Excuse moi mais c'est un de mes réalisateurs préférés et je considère ce film comme un grand film (américain), c'est mon aversion pour les westerns spaghettis qui m'a fait réagir. 8)
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Boubakar
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Message par Boubakar »

Major Dundee a écrit :Je ne vois pas comment le fait d'avoir été tourné à Monument Valley pourrait donner au film un cachet western spaghetti (au contraire non ?). En fait le film a été tourné dans le Nevada et en partie à Death Valley (comme Greed de Stroheim).
Bon, y a pas que les décors qui me faisaient penser à du spaghetti, mais cette ambiance "sale", le thème qui tire un peu vers du Morricone, le caractère un peu solitaire de ses héros.... peut-être est-ce mon manque de connaissances sur le sujet qui m'y a fait penser :oops:
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Major Dundee
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Message par Major Dundee »

Boubakar a écrit :
Major Dundee a écrit :Je ne vois pas comment le fait d'avoir été tourné à Monument Valley pourrait donner au film un cachet western spaghetti (au contraire non ?). En fait le film a été tourné dans le Nevada et en partie à Death Valley (comme Greed de Stroheim).
Bon, y a pas que les décors qui me faisaient penser à du spaghetti, mais cette ambiance "sale", le thème qui tire un peu vers du Morricone, le caractère un peu solitaire de ses héros.... peut-être est-ce mon manque de connaissances sur le sujet qui m'y a fait penser :oops:
Tu sais, c'est peut-être toi qui a raison car tu n'est pas le premier que j'entends dire cela. C'est juste que çà me fout les boules à chaque fois :wink:

Tiens j'ai les deux bouquins de Brion "Le western" et "Richard Brooks" quand j'aurais unn moment je jetterais un oeil pour voir s'il fait une alusion au Western italien en parlant des "Professionnels"
joe-ernst
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Message par joe-ernst »

$ (Dollars, 1971), de Richard Brooks.

Warren Beatty y incarne un spécialiste des services de sécurité de banques et décide de commettre lui-même un vol dans un établissement de Hambourg, avec la complicité de son amie, incarnée par Goldie Hawn, dans un rôle très rare dans sa carrière, celui d'une blonde faussement idiote...

Le scénario est très confus et on ne comprend pas grand chose au début des relations entre les différents protagonistes de l'histoire. Une fois que l'action est lancée, le film devient plus intéressant et culmine dans une très longue course-poursuite assez réussie, avec de très beaux plans à la clé. Film sympa dans l'ensemble sans pour autant se placer très haut parmi les films du genre...
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
Nomorereasons
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Message par Nomorereasons »

La chevauchée sauvage de Richard Brooks (1976) avec Gene Hackman et James Coburn dans des rôles de braves types, c'est assez rare pour être signalé. L'histoire d'une course d'endurance à travers l'Ouest. Au final, un film assez triste.
Ce n'est peut-être pas "Andrei Roublev" mais cela reste un superbe western complètement imprévisible, palpitant et d'une philosophie profonde. En tout cas je fus subitement guéri de l'infâme tango à Paris que j'ai subi la veille (fort heureusement ce fut "Le Dernier"... en aurais-je supporté un suivant?) car même en temps que cinéphile acharné, je ne suis pas un pur esprit -il y a des spectacles qui me dépriment- et grâce au ciel il existe des oeuvres qui ne vous dégoûtent pas systématiquement du courage et de l'amitié.
Comme quoi les bons sentiments peuvent eux aussi faire de bons films. 5/6
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

Découvert cet après-midi le soporifique LA DERNIERE FOIS QUE J'AI VU PARIS. Le scénario est inspiré de F. Scott Fitzgerald, auteur que je n'ai jamais lu mais dont la flatteuse réputation semble peut-être dûe à son style. Car, transposée au cinéma cette histoire s'avère d'une banalité et d'une platitude presque déconcertantes. Entre lieux communs, personnages inintéressants aux motivations dépassées, et action qui n'avance pas, ça a suffi à gacher mon après-midi. Même le casting ne rattrape pas l'affaire, sauf peut-être, parfois, l'émouvant Van Johnson.
Je l'avais acheté chez Cdiscount pour 1€ (le master les vaut à peine, d'ailleurs), après avoir lu ici que quelques avis enjoués (notamment de Jeremy). Ca ne peut pas pas marcher à chaque fois. Sur ce coup-là, Mr Brooks ne m'a vraiment pas convaincu...

EDIT: posté le 14 juin 2006

LES PROFESSIONNELS de Richard Brooks

Redécouvert ce bon western, après une première tentative il y a déjà quelques années sur RTL9 (vf+recadrage, pas les meilleurs conditions, donc). L'histoire est assez passionnante, les dialogues savoureux (je pense par exemple aux mots de Jack Palance sur la révolution, ou les dernières tirades du film...). Il y a juste le rythme que je trouve assez bizarre. Non pas qu'il soit irrégulier, mais c'est peut-être la mise en scène de Brooks qui raconte son histoire sans envolées, sans esbrouffes typiques, sans artifices, le plus naturellement possible, en décrivant l'action presque brute. Je ne sais pas, c'est une impression (car je n'ai pas été scotché sur mon fauteuil, mais j'ai quand même été pris par l'intrigue). Dommage aussi que Robert Ryan ne soit pas plus employé (il fait presque de la figuration ici). Quant à Claudia Cardinale... comment dirais-je... :shock: :oops: Toujours aussi charmante :wink:

Bon master Sony, mais peut mieux faire. C'est parfois un peu rempli de poussières (et pas que du sable :uhuh: ) et j'ai regretté que l'image ne soit pas plus piquée. C'est quand même d'un bon niveau, mais "master numérique haute définition" peut prêter à confusion.

Intéressant (pour rire) de voir sur la jaquette les superlatifs en pagaille à propos du film: "l'un des plus beaux westerns de l'histoire du cinéma", "un casting de choc", "Conrad Hall nominé pour son extraordinaire direction de la photographie", "Maurice Jarre composa la magnifique bande originale de ce grand classique". N'en jetez plus! :mrgreen:

posté le 30 août 2006

LA CHEVAUCHEE SAUVAGE de Richard Brooks

On n'est pas dans du naphta mais c'est quand même un western :wink: . Bonne surprise, encore une réévaluation à la hausse, avec ce sympathique western. C'est un pur divertissement, très léger, mais ludique, bien écrit, bien mené et assez passionnant à suivre. Quelques personnages frisent un peu la facilité (Jan Michael Vincent principalement) mais c'est d'un niveau on ne peut plus honorable. Après LES PROFESSIONNELS je commence à me réconcilier avec Brooks et ça fait plaisir.


conversation postée en septembre 2006 dans le topic Glenn Ford
Nestor Almendros a écrit :GRAINE DE VIOLENCE de Richard Brooks

C'est l'ancêtre des ESPRITS REBELLES et autres PROVISEUR (THE SUBSTITUTE). Si le film ne brille pas par sa finesse (le trait est pour le moins épais), il a au moins le mérite de présenter une intrigue originale (pour l'époque) et prenante. Le dernier quart d'heure laisse passer quelques facilités, notamment avec certains personnages plutôt versatiles (un prof, par exemple) qui facilitent le happy end, alors que 5mn auparavant c'était très loin d'être gagné (il fallait vite terminer vraisemblablement). Glenn Ford est assez convaincant, même s'il n'évite pas le surjeu parfois.

Bon master Warner, et bonus tout pourri (un Droopy produit par Hanna & Barbera).
Julien Léonard a écrit :Vu y'a longtemps en cours de musique au collège, j'avais adoré !! J'aimerai beaucoup le revoir... :wink:
Major Dundee a écrit :Mon top 1
Le film que j'ai visionné le plus souvent (une soixantaine de fois depuis sa sortie).
J'ai toujours eu deux copies sous la main tellement j'avais peur qu'une me lâche. C'est le film où tout le monde est parfait dans son rôle. Glenn Ford, bien sûr, mais aussi Vic Morrow et Rafaël Campos (plus que parfaits tous les deux), Sidney Poitier, Margaret Hayes, Anne Francis.
Et bien sûr pour le gamin de douze/treize ans que j'étais à l'époque, le coup de coeur au début du film, quand Bill Haley entonne Rock around the clock. C'était comme un coup de tonnerre par raport à la musique qu'écoutait nos parents et à tout ce qu'on entendait à la radio. Mais bon c'est peut-être pas évident à comprendre quand on ne l'a pas vécu. Mais de toute façon, je m'emballe un peu et je ne suis plus tout à fait dans le topic.
Désolé.
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Jeremy Fox
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Re:

Message par Jeremy Fox »

Nestor Almendros a écrit : après avoir lu ici que quelques avis enjoués (notamment de Jeremy). .


:o

Où ça car je me rappelle n'avoir pas détesté mais de là à m'enthousiasmer dessus... :wink:
Dernière modification par Jeremy Fox le 27 avr. 08, 19:05, modifié 3 fois.
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

Jeremy Fox a écrit :
Nestor Almendros a écrit : après avoir lu ici que quelques avis enjoués (notamment de Jeremy). .

:o
Où ça car je me rappelle n'avoir pas détesté mais de là à m'enthousiasmer dessus... :wink:
J'ai confondu, en fait. :oops: Les coupables sont, en fait, O'Malley et Bogart :mrgreen:
Dernière modification par Nestor Almendros le 27 avr. 08, 19:06, modifié 1 fois.
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Re:

Message par Jeremy Fox »

Nestor Almendros a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
:o
Où ça car je me rappelle n'avoir pas détesté mais de là à m'enthousiasmer dessus... :wink:
J'ai confondu, en fait. :oops: Les coupables sont, en fait, O'Malley et Bogart :mrgreen:
On peut les siffler :mrgreen:
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Re:

Message par angel with dirty face »

Nestor Almendros a écrit :Le scénario est inspiré de F. Scott Fitzgerald, auteur que je n'ai jamais lu mais dont la flatteuse réputation semble peut-être dûe à son style.
Pas qu'à son style, c'est un auteur passionnant à lire... Mais les adaptations cinématographiques ont souvent été des massacres, je l'admets. La seule que j'arrive à revoir (même si c'est loin d'être un des meilleurs films de son réalisateur), c'est celle de son roman inachevé The Last Tycoon par Elia Kazan (avec Harold Pinter au scénario)... Sinon qu'il s'agisse de The Great Gatsby (Elliott Nugent, 1949), Tender Is The Night (Henry King, 1962) ou The Great Gatsby (Jack Clayton à la réalisation et Francis Ford Coppola au scénario, 1974), j'ai du mal... Et pourtant les romans sont fabuleux.
.
Dernière modification par angel with dirty face le 27 avr. 08, 21:04, modifié 1 fois.
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Re: Re:

Message par Sybille »

angel with dirty face a écrit :
Nestor Almendros a écrit :Le scénario est inspiré de F. Scott Fitzgerald, auteur que je n'ai jamais lu mais dont la flatteuse réputation semble peut-être dûe à son style.
Pas qu'à son style, c'est un auteur passionnant à lire... Mais les adaptations cinématographiques ont souvent été des massacres, je l'admets. La seule que j'arrive à revoir (même si c'est loin d'être un des meilleurs films de son réalisateur), c'est celle de son roman inachevé The Last Tycoon par Elia Kazan (avec Harold Pinter au scénario)... Sinon qu'il s'agisse de The Great Gatsby (Elliott Nugent, 1949), Tender Is The Night (Henry King, 1962) ou The Great Gatsby (Jack Clayton à la réalisation et Francis Ford Coppola au scénario, 1974), j'ai du mal... Et pourtant les romans sont fabuleux.
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Je n'ai encore jamais lu un roman de Fitzgerald, ni vu beaucoup d'adaptations en film, mais je garde en effet un mauvais souvenir de "The great Gatsby" par Nugent. Je me rappelle avoir trouvé le film très pénible, avec en plus d'une réalisation banale, des incohérences ou des retournements de comportement peu ou mal justifiés chez les personnages à la fin. Et puis les acteurs, pour tout dire, jouaient mal (c'est du moins l'impression que j'en avais), et en devenaient du coup très horripilants. Un film poussièreux, qui semble encore pire vu d'aujourd'hui, car il vraiment mal vieilli.
angel with dirty face
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Re: Re:

Message par angel with dirty face »

Sybille a écrit :Je n'ai encore jamais lu un roman de Fitzgerald
Commence déjà par Gatsby Le Magnifique, et enchaîne avec Tendre Est La Nuit (mon préféré chez Fitzgerald) : Ils existent en livre de poche dans une très bonne traduction de Jacques Tournier. Sinon en romans, il n'en a écrit que cinq (dont un inachevé). T'as aussi les nouvelles qui sont assez intéressantes: Je te recommande celle de Love Boat Tome 1 (Rien à voir avec La Croisière S'Amuse...) et d'Un Diamant Gros Comme Le Ritz... A lire aussi La Fêlure, un texte poignant. Et comme nous sommes sur un forum cinéma, il y a aussi Histoires De Pat Hobby: Une série de nouvelles sur les déboires d'un scénariste à Hollywood...

Pour une bio sur l'auteur : F. Scott Fitzgerald par Matthew J. Bruccoli me semble être la référence.
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