Le cinéma japonais

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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k-chan
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Message par k-chan »

Truffaut Chocolat a écrit :Harakiri est sensationnel.
Ah, tu l'as déjà vu. :)
Truffaut Chocolat a écrit :Avec Satantango, La Condition de l'homme fait partie de cette catégorie de films fleuves que je verrai un jour, lorsque j'aurai 80 ans, histoire d'avoir suffisamment de recul sur les choses de la vie, toussa... :lol:
N'attend pas ! :P
Truffaut Chocolat a écrit :Faut que je voie Rebellion. Et le reste.
Rébellion est magnifique. Dans la veine de Harakiri.
Pour le reste, c'est plus difficile à voir. Il y a L'auberge du mal, qui est très très bon, mais quand même un cran en dessous de Harakiri et Rébellion. On aura bientôt le droit à Rivière noire chez Wild Side, film qui a bonne réputation... ( :D )
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gnome
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Message par gnome »

k-chan a écrit :Rivière noire chez Wild Side, film qui a bonne réputation... ( :D )
:idea:
Tu as vu ça où?
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k-chan
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Message par k-chan »

gnome a écrit :
k-chan a écrit :Rivière noire chez Wild Side, film qui a bonne réputation... ( :D )
:idea:
Tu as vu ça où?
Dans leur catalogue :arrow: ici :wink:
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gnome
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Message par gnome »

k-chan a écrit :
gnome a écrit : :idea:
Tu as vu ça où?
Dans leur catalogue :arrow: ici :wink:
Ah, oui, mais ça ne me concerne pas...
Il passera pas par chez moi, donc, vaut mieux oublier... :mrgreen:









:|









:cry:
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Blue
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Message par Blue »

gnome a écrit :Ah, oui, mais ça ne me concerne pas...
Il passera pas par chez moi, donc, vaut mieux oublier... :mrgreen:
Ca sortira en DVD. C'est le genre de films, de toute façon, qui n'est pas bankable en salles (pas contre ils sortiront le dernier Park Chan-Wook qui est bien mauvais).
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Truffaut Chocolat
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Message par Truffaut Chocolat »

k-chan a écrit :
Truffaut Chocolat a écrit :Avec Satantango, La Condition de l'homme fait partie de cette catégorie de films fleuves que je verrai un jour, lorsque j'aurai 80 ans, histoire d'avoir suffisamment de recul sur les choses de la vie, toussa... :lol:
N'attend pas ! :P
Juste un petit peu. :mrgreen:
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Message par 2501 »

Le Sang du damné (Cash calls Hell) - Hideo Gosha

N&B superbe, scope maîtrisé à la perfection, musique jazzy excellente pour un polar 60's digne des meilleures réalisations de Seijun Suzuki.

Des décors très bien exploités et surtout un scénario, un vrai, dense, à la narration complexe, et sur moins de 90 minutes. Pas de fioritures (ça fait du bien quand on voit les films actuels de 2 à 3h de vide).
Tatsuya Nakadai promène sa gueule d'ange à la recherche d'une rédemption, il est comme d'habitude magistral.

Etonnant que ce film soit si méconnu, il vient se placer directement aux côtés de Goyokin en tête des meilleurs Gosha que j'ai vu pour l'instant.
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k-chan
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Message par k-chan »

2501 a écrit :il vient se placer directement aux côtés de Goyokin en tête des meilleurs Gosha que j'ai vu pour l'instant.
:D
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Décès du réalisateur nippon Kei Kumai
http://www.aujourdhuilejapon.com/breves ... ticle=1168

Le réalisateur nippon Kei Kumai, qui s'était rendu célèbre dans les années 70 pour ses films d'auteur, est décédé mercredi à Tokyo à l'âge de 76 ans, a rapporté l'agence Kyodo, citant son entourage.

Né en 1930 à Nagano (centre), il s'était fait connaître en 1974 au Japon et dans le monde, en dressant le portrait d'une prostituée de Bornéo, dans "Sandankan numéro 8" ("Bordel n°8").

Un an plus tard, il avait réalisé "Kita no misaki" ("Le Cap du Nord"), dans lequel l'actrice française Claude Jade (1948-2006) interprétait le rôle d'une religieuse missionnaire suisse tombant amoureuse d'un ingénieur japonais à bord d'un navire reliant Marseille à Yokohama.

En 1989, "Sen no Rikyu" ("La Mort d'un maître de thé") narrant le suicide d'un célèbre maître de thé nippon du 16e siècle, avait obtenu le Lion d'Argent au festival du film de Venise.

Son dernier film "Umi wa miteita" ("La mer regarde" 2003) se penchait sur les aventures amoureuses d'une prostituée à l'époque d'Edo (ancien nom de Tokyo 1600-1868), inspirées d'un scénario jamais exploité du grand maître du cinéma japonais Akira Kurosawa (1910-1998).
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Message par Max Schreck »

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Miyamoto Musashi (Miyamoto Musashi 1 : la légende de Musashi), Hiroshi Inagaki, 1954
Ichijoji no ketto (Miyamoto Musashi 2 : Duel à Ichijoji), Hiroshi Inagaki, 1955
Ouais, c'est couillon, je n'ai pas le dernier volet. :mrgreen:
J'avais adoré le roman de Yoshikawa, avec ses improbables rebondissements feuilletonnesques mais surtout sa description pleine de force et de sensibilité du parcours d'un samourai dans un Japon en reconstruction. J'étais donc depuis longtemps curieux d'en voir une illustration filmique. Dans sa trame, l'adaptation d'Inagaki est assez fidèle au bouquin. Le deuxième épisode est peut-être meilleur parce qu'il n'a plus à présenter personnages et enjeux, pouvant dès lors se concentrer sur Musashi et le petit monde qui l'entoure. Le défi lancé à l'école Yoshiaka devient le coeur de l'intrigue. Sasaki Kojiro, personnage fascinant, est remarquablement bien incarné. On pourra regretter que l'évolution du protagoniste, en particulier toute la dimension métaphysique de la Voie du sabre, soit un peu survolée. Mais à côté du chambara efficace, Musashi se veut surtout un film très romantique. La condition de samourai en quête de la perfection impose au héros de ne pas céder à l'amour alors qu'il est bien sûr l'objet de passion de deux femmes au destin assez tragique. Les atermoiements de ces dames peuvent sembler un peu gavantes, ils donnent néanmoins lieu à de jolies scènes.

Beaux plans, surtout dans l'emploi de la profondeur de champ, avec cette façon très picturale d'inscrire les personnages dans les paysages, qu'ils soient naturels ou reconstitués en studio. Les scènes avec beaucoup de figurants sont souvent superbes (la bataille de Sekigahara, l'affrontement final dans les rizières). Chouette musique d'Ikuma Dan. Une série tout à fait plaisante.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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k-chan
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Message par k-chan »

-Kaonashi Yupa- a écrit :Décès du réalisateur nippon Kei Kumai
http://www.aujourdhuilejapon.com/breves ... ticle=1168
Un cinéaste que je connais très mal. Je n'ai vu que Rikyu, avec Toshiro Mifune... Et je dois bien avouer que ce film ne m'a pas laisser un grand souvenir. A revoir sans doute.
En tout cas, on est sans doute pas près de découvrir toute sa filmo, ici... (si ce n'est peut-être un jour une retro... a Paris.). dommage !

RIP, Mr Kei Kumai.
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Message par bruce randylan »

Le programme de la rétro Suzuki qui commence dans 3 heures :D

http://www.seances.org/html/cycle.asp?id=424&mode=3

j'espère en voir autant que pour Ozu mais j'y crois pas trop :(
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Message par 2501 »

Moi j'en verrai forcément plus.

Au moins tous les inédits + La Marque du tueur.

Ca fait un moment que je l'attends cette rétro. 8)
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

De sur je ne pourrais pas voir Victoire est à nous : à la santé du port (La) ( 2 diffusions par films, c'est dur quand même :? ).

Bon samedi, je m'en fait quand même 2
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Message par 2501 »

La Victoire est à nous - à la santé du port (1956 - 65 min)

Premier film de Seijun Suzuki, il ne faut bien sûr pas s'attendre à ses pépites stylisées des 60's.
Mais le cinéaste a déjà iune mise en scène très sûre et très dynamique, utilisant allégrement mouvements d'appareils, fondus enchaînés et surimpressions. Classe quoi.
Tout ça pour illustrer une histoire assez classique d'un jockey s'étant amouraché de la protégée d'un ganster. Il aurait fallu plus de 65 minutes pour développer tout ça, notamment l'opposition des 2 frères qui ne parvient pas vraiment à toucher.
Malgré tout, ça reste du bon divertissement pour un film de commande. Et on peut aussi noter qu'il dépeint déjà très bien bars et cabarets comme il le fera souvent par la suite.


Lettre d'amour (1959 - 40 min)

Alors ça, c'est du condensé de mélo ! Limite roman-photo.
Encore un cabaret, et une gentille chanson d'amour.
Un splendide scope N&B, de beaux décors enneigés, mais c'est ultra-niais et ça a très mal vieilli.
Là on sent la commande pour passer des vacances à la montagne !
Heureusement que c'est court.


La Voix sans ombre (1958 - 92 min)

Etrange intrigue qui part sur un sujet intéressant (une opératrice entend un jour la voix d'un tueur, elle croit la reconnaître 3 ans plus tard en écoutant le patron de son mari...) pour bifurquer sur une enquête très confuse et pas vraiment captivante.
Ce sont les ruptures de ton qui sont amusantes ici, pas encore maîtrisées, comme si Suzuki se détachait un peu de son scénario monotone toutes les 10 séquences, avec des fulgurances comme des plans dans un miroir brisé ou un personnage de jeune femme un peu hystérique pré-Marque du tueur.
Quelques très beaux plans font qu'on ne s'ennuie pas, et l'on retrouve déjà les longs travellings latéraux devant les panneaux de bois.
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