

D'ailleurs vous remarquerez que quasiment a chaque fois qu'un grand realisateur rate un film on a droit a : une plongée dans l'onirisme , fantasmagorique voyage qui transcende les lois du genre......

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Il parle de ma citation je crois, mais à part Hugues pour Le Dahlia Noir qui est un fan trash de De Palma, je ne vois qui d'autres même pour d'autres réalisateurs.Philip Marlowe a écrit :Des exemples? Parce que là je vois pas tropBlizzard a écrit :D'ailleurs vous remarquerez que quasiment a chaque fois qu'un grand realisateur rate un film on a droit a : une plongée dans l'onirisme , fantasmagorique voyage qui transcende les lois du genre......
J'avais bien compris qu'il parlait de ta citationMajor Tom a écrit :Il parle de ma citation je crois, mais à part Hugues pour Le Dahlia Noir qui est un fan trash de De Palma, je ne vois qui d'autres même pour d'autres réalisateurs.Philip Marlowe a écrit : Des exemples? Parce que là je vois pas trop
Je n'y vois là aucun paradoxe. C'est même précisément la raison d'être du film.Joe Wilson a écrit :...le paradoxe du film puisque la figure du Dahlia, morte, a plus de substance que tous les autres personnages réunis.
C'est un peu contradictoire, non ? Concernant la fidélité de l'adaptation, je conçois que les amateurs du livre puissent être déçus, mais les libertés prises par le cinéaste relève d'un choix artistique et non d'une faute ou d'une maladresse. Tout comme Kubrick a fait du Kubrick en adaptant "librement" le Shining de King, De Palma n'a pas cherché à faire une adaptation fidèle du roman d'Ellroy, il n'a pas fait non plus un film noir classique ou un polar "carré", il n'a pas fait un simple exercie de style en hommage à la mythologie hollywoodienne, il a fait un film sur ses obsessions cinématographiques, tout simplement. Ce n'est pas à mes yeux son film le plus réussi, mais j'y vois tout de même la mise en scène tout à fait probante de ce qui constitue pour moi l'essence même de son cinéma : la mise en scène du faux semblant et de la fascination tragique qu'il produit.Joe Wilson a écrit :A part cela, on reste dans la superficialité et l'illustration d'un récit (...) dans le cas d'une adaptation assumée (c'est le cas), il y a une fidélité et un respect à tenir.
Comme l'a déjà dit Tuck pendleton, je pense qu'il faut y voir tout l'inverse. Il me semble que BDP cherche non pas à "entretenir l'illusion", mais à l'explorer, à traverser l'écran de fumée et passer de l'autre côté du miroir, jusqu'à plonger dans le sordide. En cela, son oeuvre entretient une sorte de consanguinité avec celle de Dario Argento, dans la postérité du Blow Up d'Antonioni. Mais là où Argento s'applique à mettre en image(s) des pulsions sadiques de pénétration, d'intrusion, de lacération, de perturbation et de transgression de la surface, De Palma me semble plus attaché à la suggestion des états d'âme troubles du voyeur/spectateur déchiré par son désir de jouir du spectacle et son besoin anxieux de (sa)voir ce qui se cache derrière les apparences.Joe Wilson a écrit :De Palma s'attache en permanence à entretenir l'illusion glamour du Los Angeles des années 1940...
Pierre Murat était moins sévère dans cette émission, soulignant de belles idées de mise en scène, et Michel Ciment n'était pas là. J'aimerais bien connaître son avis, sachant que Positif a beaucoup aimé apparemment.Tuck pendleton a écrit :Faut pas avoir honte hein...Même si les guignols du masque et la plume détestent le filmMemento a écrit : Je dirais même que j'ai trouvé ça pas mal, sans plus![]()