
Les Cavaliers (John Ford - 1959)
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Re: Les cavaliers - de John Ford
Disons plutôt qu'il y a des Ford moins bons que d'autres,histoire de ne fâcher personneJulien Léonard a écrit : Perso, les Ford mineurs seraient plutôt des films comme "La patrouille perdue" ou "Mogambo"...



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Re: Notez les films de juin 2008
Titre : Les Cavaliers
* Titre original : The Horse Soldiers
* Réalisation : John Ford
* Scénario : John Lee Mahin et Martin Rackin d'après une histoire de Harold Sinclair
* Musique : David Buttolph et Stan Jones
* Photographie : William H. Clothier (crédité William Clothier)
* Pays d'origine : États-Unis
* Genre : Western
* Durée : 115 minutes
* Date de sortie : 1959
Un film de commande par les studio, mais Ford c'est attaché a faire de ce film sur la guerre de sécession, une oeuvre de qualité. Les grands plans sur la cavalerie américaine, la scène des troupes nordiste, fuyant devant les cadets de l'école militaire sudiste sont les scènes fordienne gravé dans ma mémoire par l'humour anachronique et la majesté de ces plans. Un film plus sombre qu'a la normale pour un Ford vieillissant!. Un John Wayne égal a lui même aidé par de formidable comédiens dont William Holden que j'adore!! Un film déjà vu plusieurs fois mais dont je me lasse pas!
cette année : 1959
Anthony Mann , en désaccord avec Kirt Douglas , abandonne le tournage de Spartacus; Stanley Kubrick le remplace.
Bing Crosby , une nouvelle fois prêtre, chante dans "Say one for me."
Affiche de star pour "on the beach" Grégory peck , Ava Gardner, Fred Astaire, Anthony Perkins
Oscars: Charlton Heston ( ben hur), simone signoret (room at the top)
décédés: Cecil B. Demille (78 ans) , Errol Flynn (50 ans), Victor McLaglen(72 ans),
* Titre original : The Horse Soldiers
* Réalisation : John Ford
* Scénario : John Lee Mahin et Martin Rackin d'après une histoire de Harold Sinclair
* Musique : David Buttolph et Stan Jones
* Photographie : William H. Clothier (crédité William Clothier)
* Pays d'origine : États-Unis
* Genre : Western
* Durée : 115 minutes
* Date de sortie : 1959
Un film de commande par les studio, mais Ford c'est attaché a faire de ce film sur la guerre de sécession, une oeuvre de qualité. Les grands plans sur la cavalerie américaine, la scène des troupes nordiste, fuyant devant les cadets de l'école militaire sudiste sont les scènes fordienne gravé dans ma mémoire par l'humour anachronique et la majesté de ces plans. Un film plus sombre qu'a la normale pour un Ford vieillissant!. Un John Wayne égal a lui même aidé par de formidable comédiens dont William Holden que j'adore!! Un film déjà vu plusieurs fois mais dont je me lasse pas!
cette année : 1959
Anthony Mann , en désaccord avec Kirt Douglas , abandonne le tournage de Spartacus; Stanley Kubrick le remplace.
Bing Crosby , une nouvelle fois prêtre, chante dans "Say one for me."
Affiche de star pour "on the beach" Grégory peck , Ava Gardner, Fred Astaire, Anthony Perkins
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Re: Les cavaliers (John Ford - 1959)
Je rajoute le lien ici
http://www.dvdclassik.com/Critiques/cav ... rd-br.html
Passionnante critique dès la narration de la genèse du film que je ne connaissais pas du tout. Et puis belle et lyrique défense du film ; je n'aurais su dire mieux tout le bien que j'en pense aussi ; au fil des revisions, il finirait presque par rentrer dans mon quinté de tête fordien

http://www.dvdclassik.com/Critiques/cav ... rd-br.html
Passionnante critique dès la narration de la genèse du film que je ne connaissais pas du tout. Et puis belle et lyrique défense du film ; je n'aurais su dire mieux tout le bien que j'en pense aussi ; au fil des revisions, il finirait presque par rentrer dans mon quinté de tête fordien
Une injustice. Non seulement, Les Cavaliers est un film de Ford plus important que ce que l’on veut bien admettre, mais en plus il demeure avec le temps un petit chef-d’œuvre qu’il serait temps de reconsidérer à sa juste valeur.
Sous des abords truculents, Les Cavaliers est en vérité un film très sombre et même ponctuellement mélancolique. Or, le Ford mélancolique sait accoucher d’œuvres magistrales : Les Hommes de la mer, Les Sacrifiés, La Charge héroïque, L’Aigle vole au soleil, L’Homme qui tua Liberty Valance... Et si Les Cavaliers n’atteint pas les cimes de ces quelques titres, il peut tout au moins s’enorgueillir de nous offrir un instantané de la guerre de Sécession comme rarement on aura pu en apprécier au cinéma, louant le courage du Sud, glorifiant la supériorité guerrière du nord, évitant de fait tout manichéisme primaire, le tout au son de magnifiques balades musicales sudistes et nordistes rentrées depuis dans la légende.

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Re: Les Cavaliers (John Ford - 1959)
Julien propose une fois encore une superbe chronique
Par contre ce film de Ford ne m'a jamais accroché, je n'ai jamais réussi à m'y plonger dedans 


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Re: Les Cavaliers (John Ford - 1959)
Pas le meilleur Ford, c'est vrai, mais un film qui gagne à etre vu et revu tant il est beaucoup moins simpliste qu'il n'y parait...;et puis, tous les ingredients Ford sont là: tendresse, humour..; un Ford, tout simplement !
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Re: Les Cavaliers (John Ford - 1959)
Remarquable critique du film qui vaut vraiment la peine d'être vu en blu-ray (ah de vraies tuniques BLEUES)
John Wayne est comme toujours remarquable mais Holden est excellent également - Et toujours le Sud - aimé de John Ford...
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Re: Les Cavaliers (John Ford - 1959)
Yep, superbe analyse de Julien Léonard pour un Ford sous-estimé, certes n'appartenant pas au top du cinéaste mais qui porte bel et bien sa grosse papatte (ce qui est d'autant plus remarquable quand on lit dans quelles conditions il fut tourné).
Amitiés viriles avec la délicieuse naïveté fordienne réconciliant Nord et Sud (il y a certainement du avoir des cas similaires mais vu l'atrocité de cette première "guerre moderne" et les exactions commises des deux bords, je doute qu'elles furent courantes*), un très beau personnage féminin avec Constance Towers (que Brion trouve à tort médiocre dans sa belle bio illustrée de Ford) et ce qu'il faut de séquences fortes (la réception dans la villa sudiste avec espionnage "roots" ; les retrouvailles entre Holden et son vieil ami sudiste ; la mort de Lucie...).
Comme quoi même un Ford réputé mineur reste largement au-dessus du lot commun.
(*) Je ne suis pas expert sur la question mais je me dis que sur ce point, les personnages du Major Dundee de Peckinpah - malgré leur aspect excessif - sont peut-être plus proches de la réalité...
Amitiés viriles avec la délicieuse naïveté fordienne réconciliant Nord et Sud (il y a certainement du avoir des cas similaires mais vu l'atrocité de cette première "guerre moderne" et les exactions commises des deux bords, je doute qu'elles furent courantes*), un très beau personnage féminin avec Constance Towers (que Brion trouve à tort médiocre dans sa belle bio illustrée de Ford) et ce qu'il faut de séquences fortes (la réception dans la villa sudiste avec espionnage "roots" ; les retrouvailles entre Holden et son vieil ami sudiste ; la mort de Lucie...).
Comme quoi même un Ford réputé mineur reste largement au-dessus du lot commun.
(*) Je ne suis pas expert sur la question mais je me dis que sur ce point, les personnages du Major Dundee de Peckinpah - malgré leur aspect excessif - sont peut-être plus proches de la réalité...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Les Cavaliers (John Ford - 1959)

Mais est-ce qu'un Ford mineur existe réellement ? Pas sûr. J'étais passé à côté de celui-ci et c'est encore, une superbe découverte. Ford qui maitrise tellement ce jeu des changements de rythmes, offre un récit qui commence de manière si légère pour sombrer dans une noirceur totale et abjecte à travers les atrocités de la guerre civile. Ce conflit arrive sans doute tard dans sa filmographie car il semble aux antipodes du grand thème fordien de la construction d'une nation, d'une société, d'un collectif en venant créer le schisme le plus total, la sécession. Triste d'apprendre, après coup, la gabegie de ce tournage et la tragédie en son sein. On se laisse à imaginer ce qu'aurait donné un Ford en totale maitrise pour finir le film, plutôt que brisé et endeuillé par la mort d'un ami. Il reste malgré tout un chef d'oeuvre car John Ford peut difficilement faire autrement.