Il ne choisit pas, à proprement parler, de mourir. Mais en acceptant la mission de reconnaissance et en tombant sur une patrouille ennemie il comprend que la seule manière de sauver sa propre troupe est de servir d'appât, et d'attirer les autres loin de la rivière.. ce qui lui coûte la vie, mais ce n'est pas un but, juste l'évidence d'une chose juste à faire.
Oui il me semble pas évident a moi pas plus qu'a lui qu'il va mourir avant d'arriver dans la clairiere. On voit bien le moment ou il baisse les bras, tout passe dans son regard. Magnifique.
A chaque fois que je le revois j'essaie de le faire courir plus vite...
Il ne choisit pas, à proprement parler, de mourir. Mais en acceptant la mission de reconnaissance et en tombant sur une patrouille ennemie il comprend que la seule manière de sauver sa propre troupe est de servir d'appât, et d'attirer les autres loin de la rivière.. ce qui lui coûte la vie, mais ce n'est pas un but, juste l'évidence d'une chose juste à faire.
Oui il me semble pas évident a moi pas plus qu'a lui qu'il va mourir avant d'arriver dans la clairiere. On voit bien le moment ou il baisse les bras, tout passe dans son regard. Magnifique.
A chaque fois que je le revois j'essaie de le faire courir plus vite...
Il ne choisit pas, à proprement parler, de mourir. Mais en acceptant la mission de reconnaissance et en tombant sur une patrouille ennemie il comprend que la seule manière de sauver sa propre troupe est de servir d'appât, et d'attirer les autres loin de la rivière.. ce qui lui coûte la vie, mais ce n'est pas un but, juste l'évidence d'une chose juste à faire.
Tu ne penses pas qu'il choisit de mourir en relevant son fusil alors que le soldat lui hurle sans doute de lacher son arme ? il préfère la mort qu'être prisonnier ?
Je le perçois de cette manière également... mais uniquement dans ces derniers instants. Ce dernier regard et ce dernier geste sont une prise de conscience assez évidente pour moi.
Ha oui dans la clairiere il choisit la mort à l'emprisonnement (ce qui dans cette guerre revenait souvent au meme), c'est evident....mais pas avant, pas lors de sa course. Pas lorsqu'il dit à Fife de partir.
C'est d'ailleurs ce que j'ai dit plus haut.
Je le perçois de cette manière également... mais uniquement dans ces derniers instants. Ce dernier regard et ce dernier geste sont une prise de conscience assez évidente pour moi.
Qu'il soit conscient de l'inévitable ne signifie pas qu'il le provoque, d'autant que comme Martin lui-même le signale, il est presque à coup sûr promis à la mort en captivité, quoi qu'il arrive. Il précipite les évènements, à la rigueur, et encore.
Enfin, on va pas se tataner, surtout entre gens de goût qui aiment ce film!
La scène dans laquelle Witt meurt est évidemment à mettre en rapport avec son monologue du début du film:
"I remember my mother when she was dying. Looked all shrunk up and grey. I asked her if she was afraid. She just shook her head. [...] I heard people talk about immortality, but I ain't seen it. I wondered how it would be when I died. What it would be like to know that this breath now was the last one you was ever gonna draw. I just hope I can meet it the same way she did. With the same calm. Cos that's where it's hidden, the immortality I hadn't seen."
J'ai donc pensé que son choix de mourir pouvait avoir une motivation plus spirituelle, plus mystique que celle que peut avoir la simple décision de ne pas être fait prisonnier (motivation que je n'aurais pas entièrement saisie, donc). Mais je me trompe sans doute.
edit: rajouté la dernière phrase de la citation, celle qui lui donne tout son sens...
je veux dire qu'il meure pour eviter la capture, et qu'il s'y résigne dans le calme, rejoignant ainsi son monologue du début. Je peine à croire qu'il meure avec la simple volonté de toucher à cette immortalité. Je trouve plutot qu'il l'atteint tout naturellement, calmement.
je veux dire qu'il meure pour eviter la capture, et qu'il s'y résigne dans le calme, rejoignant ainsi son monologue du début. Je peine à croire qu'il meure avec la simple volonté de toucher à cette immortalité. Je trouve plutot qu'il l'atteint tout naturellement, calmement.
Malick's male protagonists seem to foresee their appointment with death and endeavour to make sure they arrive on time. Defined by a fatalistic presentiment of their demise, they are all somehow in love with death. Yet, such foreknowledge does not provoke fear and trembling; on the contrary, it brings, I will suggest, a kind of *calm*.