Ce film est comme un rêve.
Les images défilent, comme portées par un flux organique, un courant qui circulerait sans cesse entre la terre et les étoiles.
La musique colle des frissons et la diction d'Irène Jacob est aussi magique que bouleversante. Je guettais et savourais chaque mot, chaque son. D'ailleurs Irène Jacob dans ce film n'existe pas. Il y a Véronique, Weronika et leur soif d'harmonie avec le monde.
Enfin, je crois.
Je trouve que c'est une scène magnifique, par contre je n'arrive pas à l'expliquer. Je ne comprends pas vraiment le geste de Philippe Volter (acteur magnifique au passage). Elle pleure, elle est bouleversée... A moins que le message de Kieslowski ne soit : "Eh oui Mesdames, les hommes ne pensent qu'à ça !"
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
Holly Golightly a écrit :Je ne comprends pas vraiment le geste de Philippe Volter (acteur magnifique au passage). Elle pleure, elle est bouleversée... A moins que le message de Kieslowski ne soit : "Eh oui Mesdames, les hommes ne pensent qu'à ça !"
Rhô!:mrgreen:
Bon d'abord la scène à laquelle tu fais allusion n'est pas celle représentée dans mon diaporama, mais la suivante.
Et je l'interprète très différemment: tu remarqueras que la première fois que nous voyons Véronique, un homme lui fait l'amour. Prise d'un accès de tristesse (à la mort de Weronika, mais elle l'ignore), elle le chasse, ne voulant pas lui laisser voir ses larmes. On devine alors que cet homme ne lui est rien.
Avec le marionnettiste, les choses sont clairement différentes: non seulement elle lui laisse voir ses larmes, mais lui ne se laisse pas effrayer par l'irruption de ces émotions, il lui montre qu'il l'accepte toute entière en lui faisant l'amour.
Bon alors maintenant, c'est ce que j'y vois moi, hein...
Boubakar a écrit :Doit-on organier le "Ouf-Thon" ?
S'il n'a pas fini par acheter le DVD après ce lobbying d'enfer, c'est direct la greffe de cerveau
Bon, vu le prix du DVD, et l'immene enthousiame communicatif dont vos faites preuve, je vais sûrement essayer d'aller voir le film demain.
Sachant que de Kieslowski je n'ai vu que Le Décalogue (dans l'ensemble j'ai vraiment beaucoup aimé), j'ai l'impression que cette Double vie devrait me plaire.
-Kaonashi Yupa- a écrit :Bon, vu le prix du DVD, et l'immense enthousiame communicatif dont vous faites preuve, je vais sûrement essayer d'aller voir le film demain.
-Kaonashi Yupa- a écrit :Bon, vu le prix du DVD, et l'immene enthousiame communicatif dont vos faites preuve, je vais sûrement essayer d'aller voir le film demain.
La photographie est d'anthologie, et il s'agit quasiment d'une étude pour le portrait de la femme Irène Jacob, qui de tout son être ensorcelle.
Boubakar a écrit :Et si jamais on n'a pas vu un de ses film, ça peut plaire ?
Oui! Ma soeur, qu'on ne peut pas accuser de cinéphilite aiguë, l'a vu en même temps que moi, elle ne connaissait rien de Kieslowski et je soupçonne qu'elle n'en a vu aucun depuis. Elle a succombé.