Strum a écrit :Peut-être à cause de l'Innocent de Comencini où il est très, très souvent utilisé et auquel ce concerto me fait immanquablement penser.
Tu veux dire L'incompris, je suppose. L'innocent, c'est de Visconti il me semble.
Idiot que je suis! Comme tu l'as deviné, je voulais bien sûr dire L'Incompris, qui m'a fait beaucoup pleurer.
Concernant la musique, le prélude de Das Rheingold est joué lorsque les bateaux descendent le fleuve dans les premières minutes du film, mais la musique du générique du début (avec la carte) est bien de Horner si je me souviens bien.
Strum a écrit :Concernant la musique, le prélude de Das Rheingold est joué lorsque les bateaux descendent le fleuve dans les premières minutes du film, mais la musique du générique du début (avec la carte) est bien de Horner si je me souviens bien.
C'est bien ça.
Sinon concernant ce générique...vous avez remarqué comme le nom de Terrence Malick reste très peu de temps à l'écran ? Je crois même qu'il disparaît beaucoup plus vite que celui des autres personnes créditées. Si ça, ce n'est pas une belle preuve d'humilité...
Strum a écrit :Concernant la musique, le prélude de Das Rheingold est joué lorsque les bateaux descendent le fleuve dans les premières minutes du film, mais la musique du générique du début (avec la carte) est bien de Horner si je me souviens bien.
C'est bien ça.
Sinon concernant ce générique...vous avez remarqué comme le nom de Terrence Malick reste très peu de temps à l'écran ? Je crois même qu'il disparaît beaucoup plus vite que celui des autres personnes créditées. Si ça, ce n'est pas une belle preuve d'humilité...
Tiens, c'est marrant ça, je l'avais remarqué, mais je pensais être le seul, victime de mon imagination.
Mais non apparemment.
Ratatouille a écrit :
C'est bien ça.
Sinon concernant ce générique...vous avez remarqué comme le nom de Terrence Malick reste très peu de temps à l'écran ? Je crois même qu'il disparaît beaucoup plus vite que celui des autres personnes créditées. Si ça, ce n'est pas une belle preuve d'humilité...
Tiens, c'est marrant ça, je l'avais remarqué, mais je pensais être le seul, victime de mon imagination.
Mais non apparemment.
Vous pensiez le voir apparaitre en lettres de feu ?
C'est vrai que moi aussi, je l'ai remarqué...
Ce mec s'efface vraiment derrière son oeuvre.
Je ne suis pas Simone Choule, je suis Trelkovsky...
Plus je repense à ce film, plus je ne peux m'empêcher d'y voir l'ombre portée des Moissons du ciel. Certes, cela n'a rien de très étonnant, "chaque réalisateur faisant toujours le même film" comme dirait l'autre, mais ici les échos et les réminiscences me frappent particulièrement :
- le triangle amoureux dans les deux films : l'amant transit et le mari officiel
- le contraste entre les grands espaces d'un côté et la misère liée à une condition sociale de l'autre
- la volonté de possession et d'appropriation : celle d'un être, mais aussi celle d'une terre, très tangible dans les deux films
- opposition nature/culture, bons sentiments/penchant pour la violence, beauté pastorale/lutte, destruction.
Mais là encore, au lieu de s'en remettre à des scènes lourdes, explicatives et trop signifiantes pour faire avancer l'action, Malick a recours aux procédés du cinéma muet, la voix-off n'étant finalement que le substitut des intertitres utilisés à l'époque, sa conception de l'oeuvre étant celle d'une expérience picturale intense, dans la lignée d'un Murnau.
J'ai hâte de découvrir son premier film, La balade sauvage, pour compléter le tryptique.
Memento a écrit :Plus je repense à ce film, plus je ne peux m'empêcher d'y voir l'ombre portée desMoissons du ciel. Certes, cela n'a rien de très étonnant, "chaque réalisateur faisant toujours le même film" comme dirait l'autre, mais ici les échos et les réminiscences me frappent particulièrement :
- le triangle amoureux dans les deux films : l'amant transit et le mari officiel
- le contraste entre les grands espaces d'un côté et la misère liée à une condition sociale de l'autre
- la volonté de possession et d'appropriation : celle d'un être, mais aussi celle d'une terre, très tangible dans les deux films
- opposition nature/culture, bons sentiments/penchant pour la violence, beauté pastorale/lutte, destruction.
Mais là encore, au lieu de s'en remettre à des scènes lourdes, explicatives et trop signifiantes pour faire avancer l'action, Malick a recours aux procédés du cinéma muet, la voix-off n'étant finalement que le substitut des intertitres utilisés à l'époque, sa conception de l'oeuvre étant celle d'une expérience picturale intense, dans la lignée d'un Murnau.
J'ai hâte de découvrir son premier film, La balade sauvage, pour compléter le tryptique.
Je suis carrément d'accord avec toi sur la comparaison avec LES MOISSONS DU CIEL. Toute la partie avec Christian Bale m'y fait furieusement penser (les champs, les rapports entre le couple, l'esthétique...).
marcusbabel a écrit :Certes, mais le gars ne savait de toute façon pas que c'était du Wagner et pensait à James Horner.
Comme pas mal d'internautes sur la page du CD sur amazon.com (à lire, c'est fameux, tous ces 0/10 juste parce qu'il manque ce morceau, que seuls quelques personnes connaissent comme du Wagner).