Un fantasme inavoué sans doute. Je la refais ?AlexRow a écrit :C'est pas plutôt un Peep show ?Smokey Midfield a écrit : Imagine si tu tenais un pipeshow.
Notez les films d'aujourd'hui (Décembre 2005)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Invité
- Messages : 112
- Inscription : 24 déc. 05, 13:51
-
- Vuvuzelo
- Messages : 16296
- Inscription : 14 avr. 03, 10:20
- Localisation : Au centre de tout ce qui ne le regarde pas...
- Contact :
-
- Howard Hughes
- Messages : 19884
- Inscription : 19 mai 04, 00:43
- Localisation : sous une pierre...
- Contact :
(évidemment, cela n'est que mon opinion personnelle et ne reflète absolument pas une volonté d'imposer quoi que ce soit et de prétendre détenir le monopole de la vérité - je préfère le préciser puisqu'il semble qu'il faille désormais se justifier ainsi pour éviter toute confusion)
Hinokio: inter galactic love de Takahiko Akiyama
Voilà un film un peu étrange. Un film au charme envoûtant d’une simplicité étonnante pourtant. Satoru est un jeune garçon qui vit en reclus chez lui suite à un accident qui coûta la vie de sa mère. N’acceptant plus de parler à son père qu’il juge responsable de l’accident, et ne voulant plus sortir, son père décide de lui construire un robot qui lui servira d’avatar pour l’extérieur. Ainsi, on rencontre pour la première fois Hinokio (la version robotique de Satoru) pour son premier jour d’école. Le film démontre la lente appréhension de ce petit robot auprès de ses camarades, et son acception non sans causer des soucis.
La première chose qui saute aux yeux est évidemment ce robot. L’animation de celui-ci est parfaite, et son incursion ainsi que le rapport entre les acteurs de chair étonne par sa persuasion. A aucun moment on ne doute de sa présence, tant qu’il apparaît tout ce qu’il y a de plus réel. Bien sûr une marionnette est employée lors des plans et contacts rapprochés, mais cela n’enlève en rien sa réussite. Les jeunes acteurs répondent parfaitement à sa présence, même si l’on peut noter des réactions trop poussives lors de sa première apparition.
Le métrage suit un déroulement somme toute classique. Sans que cela soit prévisible, on n’est guère étonné des différentes situations. Le film se pare d’une certaine richesse en incorporant une sous intrigue autour d’un jeu vidéo qui, non seulement enrichie le métrage, mais offre un nouveau témoignage sur les thèmes abordés.
Hinokio parle de l’incommunicabilité, thème qui trouve une certaine résonance dans les rapports enfants adultes qui parsèment le japon d’aujourd’hui. Par la relation entre le fils et son père, par les rapports entre le robot et sa camarade Jun, par l’intermédiaire du jeu vidéo, le film engage un subtil discours sur cet écueil. Il aborde le problème de front, adopte parfois un ton dur (le premier dialogue entre Hinokio et son père), stigmatise les dérives liées à une utilisation excessive des jeux vidéo – sans que celui-ci ne soit épinglé de manière trop simpliste. Le réalisateur parvient à donner une expressivité impressionnante à ce robot, et qui permet de rendre les rapports plus naturels. Ainsi, les relations qui se tissent entre tous les personnages possèdent une profondeur suffisante pour développer ces thèmes.
Le cinéaste va pousser au plus loin le rapport étroit entre le jeu vidéo et son film, puisque les deux éléments se répondent mutuellement au point d’interférer avec la narration. Mais bien plus encore, est la notion d’avatar, d’incarnation vidéo ludique qui opère ici présent. Satoru va littéralement investir son double robotique au point de lui « installer une mise à jour sensorielle » pour achever son évolution et devenir ainsi complet. Sa négation corporelle atteint sa limite, puisqu’il va dépasser la frontière de l’incarnation / désincarnation.
Sous ses airs enfantins et simplistes, Hinokio recèle de riches thèmes. En adoptant ainsi un ton ludique, il permet d’asseoir sa position en évitant la redondance d’un long discours, tout en ciblant les principaux concernés. Mais Hinokio est aussi un magnifique film sur la relation qui se tisse entre deux enfants, par delà les apparences. Sans jamais tomber dans les stéréotypes et les caricatures, le métrage touche inévitablement. Servi par une réalisation qui se contente de souligner son propos avec justesse sans jamais trop en faire (on peut toutefois regretter un classicisme proche de l’illustration) et une troupe d’acteur campant à la perfection leur personnage. Et bien que le film, dans son épilogue se laisse aller à une surenchère dans sa relation vie/jeux, on peut très certainement pardonner cet écueil excessif qui n’entache pas le plaisir que l’on a éprouvé tout au long du film.
Hinokio inter galactic love devient un film un peu fragile, un peu maladroit dans sa démarche, mais au ton si juste où l’émotion à fleur de peau balaye les quelques menus défauts qui l’encombrent. Un film très touchant, a l’image de son petit robot au design irrésistible.
Hinokio: inter galactic love de Takahiko Akiyama
Voilà un film un peu étrange. Un film au charme envoûtant d’une simplicité étonnante pourtant. Satoru est un jeune garçon qui vit en reclus chez lui suite à un accident qui coûta la vie de sa mère. N’acceptant plus de parler à son père qu’il juge responsable de l’accident, et ne voulant plus sortir, son père décide de lui construire un robot qui lui servira d’avatar pour l’extérieur. Ainsi, on rencontre pour la première fois Hinokio (la version robotique de Satoru) pour son premier jour d’école. Le film démontre la lente appréhension de ce petit robot auprès de ses camarades, et son acception non sans causer des soucis.
La première chose qui saute aux yeux est évidemment ce robot. L’animation de celui-ci est parfaite, et son incursion ainsi que le rapport entre les acteurs de chair étonne par sa persuasion. A aucun moment on ne doute de sa présence, tant qu’il apparaît tout ce qu’il y a de plus réel. Bien sûr une marionnette est employée lors des plans et contacts rapprochés, mais cela n’enlève en rien sa réussite. Les jeunes acteurs répondent parfaitement à sa présence, même si l’on peut noter des réactions trop poussives lors de sa première apparition.
Le métrage suit un déroulement somme toute classique. Sans que cela soit prévisible, on n’est guère étonné des différentes situations. Le film se pare d’une certaine richesse en incorporant une sous intrigue autour d’un jeu vidéo qui, non seulement enrichie le métrage, mais offre un nouveau témoignage sur les thèmes abordés.
Hinokio parle de l’incommunicabilité, thème qui trouve une certaine résonance dans les rapports enfants adultes qui parsèment le japon d’aujourd’hui. Par la relation entre le fils et son père, par les rapports entre le robot et sa camarade Jun, par l’intermédiaire du jeu vidéo, le film engage un subtil discours sur cet écueil. Il aborde le problème de front, adopte parfois un ton dur (le premier dialogue entre Hinokio et son père), stigmatise les dérives liées à une utilisation excessive des jeux vidéo – sans que celui-ci ne soit épinglé de manière trop simpliste. Le réalisateur parvient à donner une expressivité impressionnante à ce robot, et qui permet de rendre les rapports plus naturels. Ainsi, les relations qui se tissent entre tous les personnages possèdent une profondeur suffisante pour développer ces thèmes.
Le cinéaste va pousser au plus loin le rapport étroit entre le jeu vidéo et son film, puisque les deux éléments se répondent mutuellement au point d’interférer avec la narration. Mais bien plus encore, est la notion d’avatar, d’incarnation vidéo ludique qui opère ici présent. Satoru va littéralement investir son double robotique au point de lui « installer une mise à jour sensorielle » pour achever son évolution et devenir ainsi complet. Sa négation corporelle atteint sa limite, puisqu’il va dépasser la frontière de l’incarnation / désincarnation.
Sous ses airs enfantins et simplistes, Hinokio recèle de riches thèmes. En adoptant ainsi un ton ludique, il permet d’asseoir sa position en évitant la redondance d’un long discours, tout en ciblant les principaux concernés. Mais Hinokio est aussi un magnifique film sur la relation qui se tisse entre deux enfants, par delà les apparences. Sans jamais tomber dans les stéréotypes et les caricatures, le métrage touche inévitablement. Servi par une réalisation qui se contente de souligner son propos avec justesse sans jamais trop en faire (on peut toutefois regretter un classicisme proche de l’illustration) et une troupe d’acteur campant à la perfection leur personnage. Et bien que le film, dans son épilogue se laisse aller à une surenchère dans sa relation vie/jeux, on peut très certainement pardonner cet écueil excessif qui n’entache pas le plaisir que l’on a éprouvé tout au long du film.
Hinokio inter galactic love devient un film un peu fragile, un peu maladroit dans sa démarche, mais au ton si juste où l’émotion à fleur de peau balaye les quelques menus défauts qui l’encombrent. Un film très touchant, a l’image de son petit robot au design irrésistible.
Ainsi, toujours et pourtant...
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 12339
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
Peut-être l'un des 5 plans qui m'a le plus ému de toute ma vie de cinéphile est également un plan avec Romy Schneider.Roy Neary a écrit :Pour ne pas que Ratatouille croit que je me moque facilement de son ressenti, je précise que je dis souvent ici combien Romy Schneider m'émeut, et il lui suffit d'entrer dans le cadre pour que mes glandes lacrymales commencent à se vider.![]()
Dans l'important c'est d'aimer, ce regard face caméra ou elle dit au réalisateur du film quelque chose du genre, mais vous savez, je peux faire autre chose que ces films...
Intersections Global Corp.
-
- Invité
- Messages : 112
- Inscription : 24 déc. 05, 13:51
-
- Invité
- Messages : 1128
- Inscription : 7 déc. 05, 17:02
-
- Howard Hughes
- Messages : 19884
- Inscription : 19 mai 04, 00:43
- Localisation : sous une pierre...
- Contact :
Pour la plupart en dvd zone 3. A bittersweet life doit sortir en france au cinéma en début d'année prochaine je crois. Sinon, cela me surprendrait que l'on puisse découvrir daddy long legs et Hinokio au cinéma, peut-être peut-on vaguement espérer un direct en dvd...Smokey Midfield a écrit :Gehenne666, tes films ont l'air savoureux, mais où peut-on les voir ?
Ainsi, toujours et pourtant...
-
- Invité
- Messages : 112
- Inscription : 24 déc. 05, 13:51
Zone 3 ?gehenne666 a écrit :Pour la plupart en dvd zone 3. A bittersweet life doit sortir en france au cinéma en début d'année prochaine je crois. Sinon, cela me surprendrait que l'on puisse découvrir daddy long legs et Hinokio au cinéma, peut-être peut-on vaguement espérer un direct en dvd...Smokey Midfield a écrit :Gehenne666, tes films ont l'air savoureux, mais où peut-on les voir ?

J'ai le syndrôme Matrix ce soir. Et où trouve-t-on des dvds Zone 3. Sur Amazon.chine ?
-
- Invité
- Messages : 1128
- Inscription : 7 déc. 05, 17:02
-
- Howard Hughes
- Messages : 19884
- Inscription : 19 mai 04, 00:43
- Localisation : sous une pierre...
- Contact :
- Mµ
- Evènementiel mon Chablis !
- Messages : 11602
- Inscription : 23 janv. 04, 22:36
- Localisation : Dans un fût de chêne
-
- Howard Hughes
- Messages : 19884
- Inscription : 19 mai 04, 00:43
- Localisation : sous une pierre...
- Contact :
-
- Invité
- Messages : 112
- Inscription : 24 déc. 05, 13:51
Merci pour l'info. J'irai faire un tour.gehenne666 a écrit :Plus particulièrement sur cdwow. Encore que j'ai plus l'avantage de me faire prêter les dvds que les commander moi même...Smokey Midfield a écrit :Zone 3 ?![]()
J'ai le syndrôme Matrix ce soir. Et où trouve-t-on des dvds Zone 3. Sur Amazon.chine ?
Je n'ai rien dit de tel.Mµ a écrit :Sinon, le Géhénou a l'air un peu emmerdant, comme ça, quand il poste mais en réalité, c'est un amour.