Je confirme. Le DVD ne passe pas la deuxième couche sur une poignée de lecteurs, tout simplement.Max Schreck a écrit :Je crois que c'est un problème technique propre à ce film. En fonction du lecteur, tous les DVD édités bloquent au même moment. C'est ce qui me retiens jusqu'ici de me le payer.
Notez les films d'aujourd'hui (Décembre 2005)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- au poil !
- Messages : 9768
- Inscription : 20 juil. 05, 17:34
- Localisation : Lynchland
-
- Décorateur
- Messages : 3918
- Inscription : 12 avr. 03, 19:46
-
- fétichiste du collant
- Messages : 4912
- Inscription : 10 janv. 05, 17:45
- Localisation : Lyon
- MJ
- Conseiller conjugal
- Messages : 12829
- Inscription : 17 mai 05, 19:59
- Localisation : Chez Carlotta
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 57420
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34189
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25966
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Tu parles du soiffard de Classik?Roy Neary a écrit :Oui, Le Choc des Titans est vraiment un très bon film, très bouleversifiant grâce à Ray Harryhausen.Leopold Saroyan a écrit :J'étais d'humeur Titanesque hier en cette belle après-midi familiale. Le film m'émeut peut-être encore plus qu'avant, il est toujours là haut dans mon coeur.

- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25966
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Incroyable: je suis presque vraiment TOUJOURS d'accord avec toi. Même là.Ratatouille a écrit :Incroyable : je ne suis vraiment JAMAIS d'accord avec toi.Alcatel a écrit : Ben c'est sympa mais ça a un peu vieilli quand même.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
-
- King of (lolli)pop
- Messages : 15433
- Inscription : 14 avr. 03, 15:14
Le genre humain - Les parisiens : Du Lelouch pur jus, qui fait s'entrelacer, se croiser, se téléscoper pas moins de quinze personnages, principaux et si on compte les secondaires on arrive à près de vingt. Le tout en deux heures.
Contrairement à ce que je m'attendais sus aux échos desastreux, c'est tout à fait l'inverse que j'ai ressenti et à quoi j'ai eu affaire. On parlait d'un fim d'un type quasi grabataire, obsédé par sa propre image de réal mégalo tournant autour de ses comédiens pour faire chabadabada. J'y ai vu surtout une grosse envie de ciné, qui se perpétue, se développe, se poursuit. En plus il a été cherché un casting de seconds rôles plutôt obscurs ou de types relayés au rang de préhistoires de la série B française ou du comique de boulevard; on notera aussi la présence de Richard Gotainer (
) ou de Xavier Deluc, barbe foisonante et oeil éteint, bien loin de ses étincelantes apparitions 80's en beau gosse assuré.
Moi qui ai du mal pour rester poli avec Mathilde Seigner et Maïwenn, je n'ai pas eu à zapper leurs scènes.
Je me suis laissé porté par l'histoire, donc je n'ai pas vu le temps passé, et j'ai souvent ri. Bizarre ? Non, j'ai trouvé le film drôle, enlevé, alors qu'on me promettait de l'humour bien gras. Si certaines blagues et répliques peuvent provoquer un vif rejet ( le mini discours de Leeb sur le sperme en plein repas mondain
) et si certains persos sont taillés dans la serpe ( Maïwenn ça passe ou ça casse et j'aurais tendance à dire que ça casse), le reste ne m'a pas paru lourdaud, sursignifiant ou que sais-je.
J'ai même trouvé que le portrait était souvent juste, tapait dans le mille, évoquant les fresques de ces trentenaires, quarantenaires ou cinquantenaires ( parfois partouzards comme lors d'une séquence boîte à touze qui ne cache rien) qui n'ont plus trop idée de ce qu'est l'amour, se cocufient, s'adultérisent ( j'aime bien ce néologisme), se trahissent ou s'aiment. Devant le regard fatigué et du coup émouvant, en fin de carrière de Ticky Holgado, dont c'est le dernier film. Cela aurait pu être sinistre, de fort mauvais goût, noyé dans son propre nombril.
J'y ai vu la flamme d'un cinéaste qui y croit toujours, mord la pelloche à pleines dents, avec ses qualités et ses défauts ( trop de chansons tuent la chanson), ses situations mi aigres mi douces, et ce Scope qui rutile encore, qui ne rend pas son dernier souffle.
Un film surprise, un film qui souffle encore sa braise, qui refuse le pessimisme, et à défaut de draîner les foules, compte sur soi pour rester fidèle à lui-même sans refuser l'invitation à s'offrir au public. Il n'a pas suivi, dommage. J'avoue que j'étais pas super chaud, je comprends les autres de ce fait.
7.5/10
Matrubhoomi, un monde sans femmes : Dénoncer est une bonne chose quand ça s'accompagne d'une argumentation. Il faut qu'il y ait un équilibre, donc une certaine expérience pour que ça tienne debout. Or, le film n'en a pas, et pire se gaufre sur tous les plans. Que l'on dise qu'une situation donnée est intolérable est justifiable et légitime. Qu'on utilise la même violence visée pour arriver à ses fins montrent une double limite : on n'a rien prouvé de plus que ce qui était déjà annoncé par le sujet, et on utilise la même arme pour démolir ou contester sans apporter une solution.
A force de faire subir les pires sévices, mais en même temps en prenant le soin(sic) de ne rien montrer tout en s'écriant que c'est horrible, le cinéaste a tout faux. Démontrer qu'un geste est ignoble, sans montrer ce geste c'est une parole pas un acte, surtout pas engagé. Bref , il se contente de faire de la rhétorique, la plus insupportable et misérabiliste qui soit qui plus est. Ne reculant devant rien, ni sévices sexuelles, ni violences atroces, le film s'enfonce dans la pénibilité, dans la surenchère, et au détour de deux blagues salaces ou pompières, dans l'indigent.
Ce portrait de femme maltraitée qui aurait pu tendre à l'universel, se consume de lui-même, de son propre souffre par l'incapacité qu'il a à créer de l'empathie et mieux de la compassion. Resultat, on ne ressent rien à l'exception de l'irritabilité.
Il y aurait pu avoir de très beaux moments, agencés par la présence d'un homme plus fin et c'est pléonasme que les autres, et par la complicité qui venait de se nouer, mais tout est bousillé par une accumulation de tortures gratuites.
Reste la musique à sauver, et quelques plans de ci de là, émergeant d'une photo très banale.
Curieux qu'un metteur en scène qui veuille dénoncer la condition de la femme dans les villages reculés de l'Inde ne la fasse parler que deux minutes et pour lui faire sortir des banalités.
3/10
Contrairement à ce que je m'attendais sus aux échos desastreux, c'est tout à fait l'inverse que j'ai ressenti et à quoi j'ai eu affaire. On parlait d'un fim d'un type quasi grabataire, obsédé par sa propre image de réal mégalo tournant autour de ses comédiens pour faire chabadabada. J'y ai vu surtout une grosse envie de ciné, qui se perpétue, se développe, se poursuit. En plus il a été cherché un casting de seconds rôles plutôt obscurs ou de types relayés au rang de préhistoires de la série B française ou du comique de boulevard; on notera aussi la présence de Richard Gotainer (

Moi qui ai du mal pour rester poli avec Mathilde Seigner et Maïwenn, je n'ai pas eu à zapper leurs scènes.
Je me suis laissé porté par l'histoire, donc je n'ai pas vu le temps passé, et j'ai souvent ri. Bizarre ? Non, j'ai trouvé le film drôle, enlevé, alors qu'on me promettait de l'humour bien gras. Si certaines blagues et répliques peuvent provoquer un vif rejet ( le mini discours de Leeb sur le sperme en plein repas mondain

J'ai même trouvé que le portrait était souvent juste, tapait dans le mille, évoquant les fresques de ces trentenaires, quarantenaires ou cinquantenaires ( parfois partouzards comme lors d'une séquence boîte à touze qui ne cache rien) qui n'ont plus trop idée de ce qu'est l'amour, se cocufient, s'adultérisent ( j'aime bien ce néologisme), se trahissent ou s'aiment. Devant le regard fatigué et du coup émouvant, en fin de carrière de Ticky Holgado, dont c'est le dernier film. Cela aurait pu être sinistre, de fort mauvais goût, noyé dans son propre nombril.
J'y ai vu la flamme d'un cinéaste qui y croit toujours, mord la pelloche à pleines dents, avec ses qualités et ses défauts ( trop de chansons tuent la chanson), ses situations mi aigres mi douces, et ce Scope qui rutile encore, qui ne rend pas son dernier souffle.
Un film surprise, un film qui souffle encore sa braise, qui refuse le pessimisme, et à défaut de draîner les foules, compte sur soi pour rester fidèle à lui-même sans refuser l'invitation à s'offrir au public. Il n'a pas suivi, dommage. J'avoue que j'étais pas super chaud, je comprends les autres de ce fait.
7.5/10
Matrubhoomi, un monde sans femmes : Dénoncer est une bonne chose quand ça s'accompagne d'une argumentation. Il faut qu'il y ait un équilibre, donc une certaine expérience pour que ça tienne debout. Or, le film n'en a pas, et pire se gaufre sur tous les plans. Que l'on dise qu'une situation donnée est intolérable est justifiable et légitime. Qu'on utilise la même violence visée pour arriver à ses fins montrent une double limite : on n'a rien prouvé de plus que ce qui était déjà annoncé par le sujet, et on utilise la même arme pour démolir ou contester sans apporter une solution.
A force de faire subir les pires sévices, mais en même temps en prenant le soin(sic) de ne rien montrer tout en s'écriant que c'est horrible, le cinéaste a tout faux. Démontrer qu'un geste est ignoble, sans montrer ce geste c'est une parole pas un acte, surtout pas engagé. Bref , il se contente de faire de la rhétorique, la plus insupportable et misérabiliste qui soit qui plus est. Ne reculant devant rien, ni sévices sexuelles, ni violences atroces, le film s'enfonce dans la pénibilité, dans la surenchère, et au détour de deux blagues salaces ou pompières, dans l'indigent.
Ce portrait de femme maltraitée qui aurait pu tendre à l'universel, se consume de lui-même, de son propre souffre par l'incapacité qu'il a à créer de l'empathie et mieux de la compassion. Resultat, on ne ressent rien à l'exception de l'irritabilité.
Il y aurait pu avoir de très beaux moments, agencés par la présence d'un homme plus fin et c'est pléonasme que les autres, et par la complicité qui venait de se nouer, mais tout est bousillé par une accumulation de tortures gratuites.
Reste la musique à sauver, et quelques plans de ci de là, émergeant d'une photo très banale.
Curieux qu'un metteur en scène qui veuille dénoncer la condition de la femme dans les villages reculés de l'Inde ne la fasse parler que deux minutes et pour lui faire sortir des banalités.
3/10
Je vote pour Victoria Romanova
-
- Réponse rapide assurée
- Messages : 6435
- Inscription : 5 mai 05, 20:15
-
- Invité
- Messages : 112
- Inscription : 24 déc. 05, 13:51
Matrix reload sur TPS
Je ne me souvenais plus qu'il y avait autant de bastonnades. Je me suis demandé pendant un moment lequel j'étais en train de voir (le 2 ou le 3) jusqu'à ce que je vois Lambert Wilson. Là, à ce moment précis, j'ai dit à mon entourage, c'est bon, c'est le 3. Surtout qu'il y avait la multiplication des Smith et la course sur le Freeway. Le passage de l'architecte est passé comme une lettre à la poste alors qu'il m'avait semblé plutôt obscur la première fois. Et dix minutes plus tard, le film annonce To be ended (ou continued, je ne sais plus). Là, je réalise que j'ai tout faux, et qu'en plus, je n'ai pas vu le 3. Mais ça m'a donné envie de me replonger dans le 1.
Je ne me souvenais plus qu'il y avait autant de bastonnades. Je me suis demandé pendant un moment lequel j'étais en train de voir (le 2 ou le 3) jusqu'à ce que je vois Lambert Wilson. Là, à ce moment précis, j'ai dit à mon entourage, c'est bon, c'est le 3. Surtout qu'il y avait la multiplication des Smith et la course sur le Freeway. Le passage de l'architecte est passé comme une lettre à la poste alors qu'il m'avait semblé plutôt obscur la première fois. Et dix minutes plus tard, le film annonce To be ended (ou continued, je ne sais plus). Là, je réalise que j'ai tout faux, et qu'en plus, je n'ai pas vu le 3. Mais ça m'a donné envie de me replonger dans le 1.
-
- Invité
- Messages : 112
- Inscription : 24 déc. 05, 13:51
- AlexRow
- The cRow
- Messages : 25590
- Inscription : 27 mars 05, 13:21
- Localisation : Granville (50)
- Contact :