la diffusion d’un film en noir et blanc et en version originale en prime time sur une chaine hertzienne est devenue une denrée tellement rare qu’il serait dommage de la bouder ! Quoi qu’il en soit, dans tous les cas de figure, Arte nous gâte !
Casablanca repose presque entièrement sur les acteurs.
Il faut savoir qu'ils recevaient leurs répliques au jour le jour, et jusqu'au dernier moment du tournage ils n'ont pas su la comment l'histoire finissait ...
Les 3 personnages principaux sont fascinants.
Humphrey Bogart change interpréte comme d'habitude un homme fort, toujours super compétent et cool, mais aussi un homme blessé, qui cache sa fragilité derrière un cynisme.
Ingrid Bergman, qui n'a jamais été plus belle, capte la lumière d'inoubliable sourire triste.
Paul Henreid, représente la volonté de résister, inébranlable, forcément admirable.
Mais les autres personnages sont aussi impressionants.
Claude Rains, qui interprète un commissaire français trés ambigu mais attachant (il ne meurt même pas à la fin du film, ce qui est vraiment surprenant, et loin de figurer un film de propagande).
Peter Lorre, en petit profiteur de guerre, toujours aussi bizarre.
Et bien sûr, Sam, le pianiste jouant "As time goes by", qui, pour moi, joue
également un des premiers rôles de cette histoire (j'imagine qu'un Noir dans un rôle majeur, c'était assez nouveau dans le cinéma de 1942 !)
Ceux-ci : le couple Bogart/Bergman, mais aussi les autres, ont fait entrer Casablanca dans la légende.
CHRISLYNCH a écrit :Faut toujours revisiter les classiques...
Je crois que c'est ce que je vais faire ce soir. J'en garde un souvenir assez laborieux, mais j'étais peut-être trop jeune... voilà une occasion rêvée pour me refaire un avis sur ce classique des classiques.
Résultat dans la soirée...
Stalker a écrit :Je crois que c'est ce que je vais faire ce soir. J'en garde un souvenir assez laborieux, mais j'étais peut-être trop jeune... voilà une occasion rêvée pour me refaire un avis sur ce classique des classiques.
Résultat dans la soirée...
Dans Casablanca le cynique Bogey trouve encore plus cynique que lui dans la personne ô combien représentative d'une certaine France d'alors et qui n'hésite pas à jouer sur les deux tableaux et qui n'est autre que le magnifique et complexe Claude Rains.
Si l'on passe outre au happy end hollywoodien évidemment de commande et de circonstance (la guerre n'est pas terminée) je me suis toujours demandé si Claude Rains en campant ce commissaire français quelque peu attentiste n'était pas en somme la vraie vision qu'avait les Etats-Unis et donc son cher président Roosevelt de la France sous l'occupation.
Casablanca ne se termine pas vraiment par un happy end (combien de spectateurs auraient voulu que Bogart et Bergman repartent ensemble, si ce n'est la grande majorité ?).
Et vu les conditions de tournage - personne ne savait comment finir le film jusqu'au dernier moment - on ne peut pas sérieusement parler de "happy end de commande".
Je sais pas si c'était la fatigue mais moi je me suis ennuyé la première (et seul ) fois que je l'ai vu ! Je n'arrivais plus à suivre l'histoire avec ses flash backs. Je vois que je ne suis pas le seul de cet avis !
abandapart a écrit :Je sais pas si c'était la fatigue mais moi je me suis ennuyé la première (et seul ) fois que je l'ai vu ! Je n'arrivais plus à suivre l'histoire avec ses flash backs. Je vois que je ne suis pas le seul de cet avis !
Ho, mais tu es le Tim qui est passé sur mon blog! Bienvenue!
La première (et seule) fois que j'ai vu ce film, j'étais fatigué et je commencais à m'endormir. (et j'avais vu juste avant "Le facteur sonne toujours 2 fois". J'ai dit mon avis sur le film, je n'aurais peut être pas du. je me suis promis de le revoir en tout cas .
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