Alan Parker (1944-2020)

[Kevin95]

Étrange, je n'avais jamais entendu parler de ce film, Shoot the Moon.

C'est en lisant la traduction des critiques de Pauline Kael que j'ai la première fois entendu parler du film. Malgré mon aversion pour le cinéma de Parker, l’engouement de la dame (elle qui admet que le style du réalisateur est loin d'être son dada) m'a rendu très curieux. Malheureusement, le DVD Warner vaut son pesant aujourd'hui.

[Jeremy Fox]

Mississippi Burning chroniqué par Claude Monnier

[Karras]

L'immense réalisateur britannique Alan Parker, à qui l'on doit Pink Floyd: The Wall, The Commitments , Midnight Express ou encore Mississippi Burning vient de mourir à l'âge de 76 ans des suite d'une longue maladie.

[Alexandre Angel]

J'ai revu Fame il y a pile un mois sans excès de plaisir , ni le contraire d'ailleurs mais comme un film un peu doudou (il a régné, entre autres, sur ma 3 ème), plein d'énergie et de passion mais aussi lourd de personnages échantillonnés et de clichés. La musique, dans l'ensemble, n'est pas terrible. La scène du réfectoire est assez réussie (c'était l'extrait qu'ils passaient tout le temps quand le film est sorti).
Avec ce film, on se sentait vraiment rentrer dans les années 80.

[mannhunter]

Il ne tourne plus depuis 12 ans...Il a pris sa retraite ou il a du mal à financer ses projets ?

Je croyais l'avoir posté ici mais il vient effectivement d'annoncer sa retraite il y a quelques semaines (je ne retrouve plus le lien).

Cinéaste populaire et controversé, voici ce qu'il déclarait dans "le grand entretien" de Studio Ciné Live 67 en 2015:

"Pour être franc, Hollywood n'a plus aucun intérêt. Dans les années 80-90, chaque studio produisait encore des drames, des blockbusters, des petits et des grands films pour séduire l'ensemble du public. Aujourd'hui, l'ensemble de la production est concentré sur les jeunes spectateurs. Tout est action, superhéros et effets spéciaux.
Mon fils adore tous ces CAPTAIN AMERICA, mais moi non. Je rêve à ce que pourrait produire Christopher Nolan aujourd'hui s'il n'avait pas à intégrer dans ses films, la nécessité de faire beaucoup d'entrées. J'aimerais le voir mettre en scène un film avec seulement trois millions de dollars.
Prenez Peter Jackson: il a une entière liberté de création, reçoit tout l'argent qu'il souhaite mais uniquement parce qu'il fabrique des blockbusters.
Il fait ce qu' Hollwyood attend de lui, pas un film sur le racisme en Nouvelle Zélande!
C'est la même chose avec Ridley et Tony Scott lorsqu'il était de ce monde. Nous n'avons pas suivi exactement le même chemin. Ils sont davantage entrés dans le système, ils ont intégré la nécessité de réaliser des films à grand succès.
Ridley Scott est un metteur en scène surdoué, sûrement l'un des plus influents de sa génération, mais il a fait de très mauvais films car il n'a plus rien à dire. Aujourd"hui, il est plus intéressé par la forme que par le fond."