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Test dvd
Image de la jaquette

Le Kid

DVD - Région 2
Mk2
Parution : 5 novembre 2003

Image

Ce ne sera pas une surprise, l’image est très belle. Le grand mérite des éditions MK2 est justement de ne pas polir l’image, de ne pas trop la numériser pour au final la rendre trop artificielle et supprimer ainsi le grain d’origine. Le master est superbement dépoussiéré, les contrastes sont bons, la définition impeccable. Une image qui respecte autant les standards récents de qualité numérique que l’œuvre d’origine. Du très bon travail.

Son

Deux pistes sont proposées, le mono d’origine et son alter ego en 5.1. Que les "anti-remixage" soient rassurés, pas d’esbroufe ici. La piste 5.1 est sobre, axée sur les trois voies centrales et donne un certain panache à l’ensemble sans qu’à aucun instant le spectateur ne se fasse la réflexion que l’on a affaire à du dolby digital. Les enceintes arrières sont intelligemment exploitées, discrètes mais bien présentes. La piste mono est elle aussi présente sur le DVD mais les possesseurs de Home-Cinema se doivent de privilégier le remix.

Suppléments

Préface (5’) : Présentation rapide et succincte du contexte difficile dans lequel s’est réalisé le film et son histoire par David Robinson.

Chaplin Aujourd’hui (26’) : Ce documentaire commenté par Alain Bergela développe ce qui a déjà été dit dans la courte préface, à savoir l’histoire du film de sa création à sa sortie. Le documentaire fourmille d’anecdotes, d’images d’archives, de screen-tests. Pêle-mêle on y trouve des films de familles où l’on voit un Chaplin vieilli mais toujours souriant jouant avec ses petits-enfants ou encore des images de Jackie Coogan en public lors de la sortie triomphale du film. Mais le point fort de ce documentaire reste le commentaire du réalisateur iranien Abbas Kiarostami qui revoie le film pour l’occasion accompagné d’un de ses acteurs fétiches et de son fils. Le parallèle effectué entre son œuvre et celle de Chaplin est plus qu’enrichissant, certaines scènes chez Kiarostami se retrouvant quasi à l’identique chez Chaplin. Le documentaire nous donne aussi la possibilité de voir l’influence de Chaplin en Iran. A la fois amusant et émouvant. Le point fort de ces bonus.

Scènes coupées en 1971 : Au nombre de trois, il s’agit, comme mentionné dans le documentaire précédent, de scènes mettant en lumière les relations mère/fils. Si elles semblent superflues et alourdir le reste du film, elles n’en restent pas moins intéressantes lorsque l’on connaît les difficultés familiales du cinéaste, et plus particulièrement ses relations avec sa mère.

Comment faire des films (1918) : Ce petit film étrange, produit et écrit par Chaplin, met en lumière pendant 15 minutes des images du cinéaste au travail avec ses collaborateurs, en plein montage ou nous montre encore la construction de son propre studio. Le film est en outre parsemé de gags. Pas indispensable mais surprenant.

My Boy (1921) : D’une durée de 55 minutes, il s’agit ni plus ni moins que du cinquième film du jeune acteur présenté ici dans son intégralité ; la copie est très mauvaise mais ne faisons pas la fine bouche !

Documents : Cette section évoque en segments l’histoire du film à travers le temps.

Jackie Coogan danse (1920 - 5’) : Ce petit film nous montre comment de façon amusante Chaplin a réussi à convaincre les producteurs de son film de mener à bien son projet sans entraves.

Nice&Friendly (1922 - 10’) : Court-métrage présentant la première collaboration entre Jackie Coogan et Charlie Chaplin. Une certaine noirceur se fait clairement sentir dont la morbidité rappelle en partie le contenu de The Kid.

Charlie sur l’océan (1921 - 4’) : On suit le cinéaste pendant 4 minutes dans son voyage à New-York en tant qu’immense star. Il suffit de voir le nombre d’autographes qu’il signe et l’accueil qui lui est réservé à son arrivée.

Jackie Coogan à Paris (1924 - 2’) : Un des nombreux voyages de Coogan l’amena à Paris où là encore, le succès fut au rendez-vous. Un triomphe lui est logiquement réservé.

Nouvelle partition (71 - 2’) : On voit pendant quelques instants le réalisateur se muer en compositeur, vieilli mais toujours capable d’assurer son rôle d’artiste.

Bandes-annonces : Elles sont au nombre de trois. Une américaine de très mauvaise qualité proposant un patchwork d’images fixes et animées. La deuxième est allemande et la troisième néerlandaise et a la particularité de ne pas montrer d’images du films. Des panneaux donnant envie au spectateur de faire le déplacement. Original.

Galerie de photos : Elles se présentent sous forme déroulante pendant trois minutes et nous montre un mélange de photos de tournage et du film en lui-même.

Affiches du film : 15 affiches provenant de différents pays.

La Collection Chaplin (10’43") : Comme à son habitude, MK2/Warner nous propose un florilège de bandes-annonces. Y figurent celles de : Le Kid, L’opinion publique, La ruée vers l’or, Le cirque, Les lumières de la ville, Les temps modernes, Le dictateur, Monsieur Verdoux, Les feux de la rampe, Un roi à New York et La grande revue de Charlot.

Par Leopold Saroyan - le 22 octobre 2003