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Test dvd

Amour, Fleur Sauvage

DVD - Région 2
Sidonis / Calysta
Parution : 20 mars 2012

Image

J'ai assez souvent loué l'éditeur (et ce n'est pas fini, car sa collection western est tout simplement unique au monde) pour me permettre de lui mettre un carton rouge de temps en temps sans cependant lui en tenir rigueur. Comment se fait-il que personne, pas même Alain Carradore, Bertrand Tavernier ou Patrick Brion, n'ait remarqué que le DVD avait été mal encodé ? En gros, le film saccade tout du long comme s'il passait à 23 images/secondes au lieu de 24 et le visionnage en est rendu très pénible. Avec un lecteur DVD sur PC comme VLC, ce défaut est quasiment absent mais à la place nous avons droit à des effets de peigne du plus mauvais effet à chaque mouvement des personnages. Bref, pour pouvoir apprécier le film, mieux vaut le regarder sur son ordinateur en réduisant la taille de l'image au maximum... Fort dommage car même si la copie était loin d'être propre, les couleurs étaient dans l'ensemble assez pimpantes et la définition loin d'être mauvaise. Il est encore plus rageant que cela tombe sur un bon film ! Mais voilà !

Son

Deux versions sonores nous sont proposées : l'originale et la française (d'origine), toutes deux dans un sale état. On ne compte plus les craquellement et les grésillements, sans oublier le souffle intempestif. Les dialogues sont néanmoins clairs et l'on peut apprécier correctement la belle bande originale signée Carl Brandt.

Suppléments

En plus d'une galerie de photos, nous trouvons ici les habituelles présentations de Patrick Brion et Bertrand Tavernier, qui ont tous les deux grandement appréciés le film. Patrick Brion plus anecdotique et Bertrand Tavernier plus analytique, ce dernier nous servant une phrase qui lui fait une fois de plus honneur : « Tout film devrait être présumé innocent. » En effet, regrettant d'avoir vilipendé un peu trop rapidement Lesley Selander dans son 30 ans de cinéma américain (ayant même fait l'impasse sur le cinéaste dans son édition plus récente), il nous fait la leçon comme quoi nous ne devrions avoir d'a priori sur aucun film. Ce à quoi j'adhère totalement !

Par Erick Maurel - le 13 novembre 2012