EddieBartlett a écrit : ↑10 mai 23, 21:13
Oooh la belle doublure de BB !!
Un mythe s'effondre. Heureusement que ce sera réparé dans Le mépris.
Major Dundee a écrit : ↑10 mai 23, 21:00
Par rapport au téléfilm j'ai lu qu'elle ne voulait même pas en entendre parler et qu'elle ne le visionnera même pas. Elle a aussi refuser de rencontrer l'actrice.
Elle a quand même répondu à Danielle Thomson avant le tournage qu'elle savait bien qu'un biopic était inévitable et que tant qu'à faire elle préférait que cela vienne de cette dernière. Vaut mieux qu'elle ne la voit pas effectivement, elle ne pourrait que critiquer alors que je ne doute pas que les Thomson se sont documentés en puisant dans ses mémoires.
Supfiction a écrit : ↑9 mai 23, 16:20Fauteuils d'orchestre était une comédie chorale très sympa
J'avais trouvé ça horrible. Une des pires séances de ma vie (en même temps, comment on avait pu s'infliger ? Hein Joshua, comment on avait pu ?).
Je ne sais pas non plus, si ce n'est qu'on était célibataires et qu'on avait le temps d'aller voir n'importe quoi. En tout cas un vrai calvaire. Je crois d'ailleurs n'avoir plus jamais tenté aucun film de la dame depuis.
manuma a écrit : ↑10 mai 23, 19:41
Envie de tenter ça (actuellement sur TV5 Monde) :
Ça tombe bien ; j'avais un peu peur de m'y lancer. J'attendrais ton avis.
Alors de mon côté, pas bon du tout. Bardot et Girardot en roue libre dans une comédie ni drôle, ni touchante, ni subversive, juste poussive. Au final, je ne retiens que la jolie partition musicale de De Roubaix.
Ça tombe bien ; j'avais un peu peur de m'y lancer. J'attendrais ton avis.
Alors de mon côté, pas bon du tout. Bardot et Girardot en roue libre dans une comédie ni drôle, ni touchante, ni subversive, juste poussive. Au final, je ne retiens que la jolie partition musicale de De Roubaix.
Ayant vu l’intégralité de la série Bardot, je trouve les premiers avis postés ici un peu expéditifs et sévères et suis nettement plus enthousiaste. Pas le chef-d'œuvre de la décennie, mais il y a suffisamment de qualités pour la recommander. On est dans un certain classicisme, avec un découpage intelligemment écrit. Danièle et Christopher Thompson ont eu la sagesse de se limiter à une période bien définie (1950 à 1960) et d’adopter un point de vue (privilégier les amours de Bardot et montrer sa volonté à affirmer sa liberté face à une société corsetée, une presse avide de ragots et la violence de certaines réactions, en laissant partiellement en arrière-plan sa carrière cinématographique) leur permettant d’éviter l’éparpillement et de donner une certaine épaisseur à leurs personnages. Certes, on peut être frustré par l’ellipse entre le 1er et le 2ème épisode, qui laisse dans l’ombre la quinzaine de films qu’elle a tournés avant Et Dieu créa la femme (ne reste que quelques allusions dans le dialogue au Trou normand, aux Grandes manœuvres et à Doctor at sea) et qui la transforme de brune en blonde. Ensuite, seuls Et Dieu créa la femme, En cas de malheur, Babette s’en va-t-en guerre et La Vérité seront évoqués : on peut regretter par exemple le fait que soit ignorées les retrouvailles avec Vadim pour Les Bijoutiers en 58 ou la rencontre avec Duvivier pour La Femme et le pantin.
Mais, en revanche, la série s’enrichit de pas mal de détails et notations qui donnent corps à l’époque et aux protagonistes, que ce soit dans les clins d’oeil (le tiroir des cravates à pois de Bécaud, la rencontre avec Mitterrand) ou les faits plus dramatiques (la guerre d’Algérie, le problème de l’avortement, intégrés sans lourdeur démonstrative). La sensibilité de Bardot à la souffrance animale se dessine au passage (les lapines sacrifiées pour des tests de grossesse).
L’interprétation est, dans son ensemble, très convaincante. Evidemment, lorsqu’un acteur doit personnifier quelqu’un que l’on a aussi souvent vu que Bardot ou Trintignant, on a tendance à repérer d’abord ce qui les en éloigne (par la voix ou le physique), d’où peut-être les réactions mitigées de certains, mais là encore les réalisateurs ont eu l’intelligence de chercher à faire exister leurs personnages et retrouver leur caractère plutôt que de pousser leurs interprètes à singer leurs modèles (on a ainsi évité l’imitation du phrasé de Bardot) ou de chercher à tout prix une ressemblance physique. Julia de Nunez (au-delà, pour le coup, d’une ressemblance assez étonnante dans certains plans) crève l’écran dans pas mal de scènes, étonnante de sincérité, que ce soit dans la rebellion de la fille de quinze ans ou le désarroi de la femme oppressée par une célébrité qui la dépasse. Victor Belmondo (Vadim), Oscar Lesage (Charrier), Yvan Attal (Raoul Lévy), Anne Le Ny (Olga Horstig), Géraldine Pailhas (la mère de BB), Noham Edje (Trintignant) sont tout aussi attachants et, n’étant pas réduits à de simples silhouettes, ont l’opportunité de conférer une réelle existence à l’entourage de Bardot.
Bref, par ses choix et parti-pris, la série a évité un certain nombre de pièges et, vue dans son ensemble, est une vraie réussite. Plusieurs séquences resteront en mémoire (BB traquée puis insultée par les passants l’ayant reconnue dans une boutique de Saint-Tropez, BB agressée par une infirmière dans l’ascenseur d’une clinique, etc) et c’est une belle idée d’avoir conclu le dernier épisode sur une forme de sérénité, avec une jolie chaonson peu connue de Bardot (A la fin de l’été).
Enfin, au rayon des clins d’oeil, on notera la présence, parmi les portraits affichés dans le bureau d’Olga Horstig, de celui de Jacqueline Roman (la maman de Danièle Thompson, qui eut une petite carrière d’actrice dans les années 40) et de Michèle Morgan, les deux compagnes de Gérard Oury (cité, lui, dans le dialogue).
Jeremy Fox a écrit : ↑2 mars 24, 22:19
Et Une parisienne vient le confirmer. C'est une comédie à l'américaine parfaitement rythmée, gentiment amorale et très charmante d'autant qu'elle est portée par une Brigitte Bardot absolument délicieuse.
manuma a écrit : ↑9 mars 24, 06:39UNE PARISIENNE (1957)
J'en ai également profité pour le découvrir. Fort sympathique petite comédie de mœurs, sans prétention et sans temps mort, à l'esprit frivole, voire un peu coquin, avec une BB sexy en diable, qui pète le feu. Charmant, en effet.
Anciennement dvd rené chateau, désormais chez TF1.