Notez les films naphtalinés d'Avril
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Décorateur
- Messages : 3793
- Inscription : 13 avr. 03, 03:00
- Localisation : De mon canapé.
Notez les films naphtalinés d'Avril
Alors ?
Personne pour relancer la rubrique aujourd'hui ?
alors voilà, c'est fait.
Personne pour relancer la rubrique aujourd'hui ?
alors voilà, c'est fait.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99643
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
- Beule
- Réalisateur de seconde équipe
- Messages : 5742
- Inscription : 12 avr. 03, 22:11
Alors si hier revu Le chant du Missouri pour la deuxième soirée consécutive et également revu Tout ce que le ciel permet .
Si visuellement je trouve qu'il s'agit assurément du sommet sirkien (ah cette première plongée automnale sur le vieux moulin ), je ne peux m'empêcher de regretter les quelques gros sabots chaussés pour la satire sociale de cette bourgeoisie de province compassée, et de trouver quelque peu exagérées les qualités spirituelles et humaines dont est gratifié le personnage de Rock Hudson. Malgré tout l'alchimie fonctionne toujours, et comme le daim ou Cary je me laisse dompter par l'émouvante sincérité du moraliste Sirk.
Si visuellement je trouve qu'il s'agit assurément du sommet sirkien (ah cette première plongée automnale sur le vieux moulin ), je ne peux m'empêcher de regretter les quelques gros sabots chaussés pour la satire sociale de cette bourgeoisie de province compassée, et de trouver quelque peu exagérées les qualités spirituelles et humaines dont est gratifié le personnage de Rock Hudson. Malgré tout l'alchimie fonctionne toujours, et comme le daim ou Cary je me laisse dompter par l'émouvante sincérité du moraliste Sirk.
-
- Doublure lumière
- Messages : 367
- Inscription : 14 janv. 04, 09:29
- Localisation : dans mon bain
Revu hier L'homme à la caméra de Dziga Vertov, quelques jours après une première vision.
Première incursion dans le domaine du cinéma muet russe, jusqu'alors pour moi terra incognita.
Ce film me fascine totalement.
Il y a une intelligence sidérante dans la manière dont Vertov réalise ses intentions (clairement annoncées d'entrée de jeu) par l'agencement des plans en utilisant non seulement toutes les ressources du montage, mais en les mariant avec trucages, surimpressions, défilement à l'envers,...
Le résultat est d'une modernité incroyable et surtout d'une vitalité communicative impressionnante (on est très loin du pensum chiant).
(le dvd d'Arte est somptueux, avec un documentaire passionnant d'Eisenschitz sur le montage dans le cinémat muet russe).
Un film et un dvd indispensables.
Prochaine étape : l'intégrale Eisenstein (coffret commandé).
Première incursion dans le domaine du cinéma muet russe, jusqu'alors pour moi terra incognita.
Ce film me fascine totalement.
Il y a une intelligence sidérante dans la manière dont Vertov réalise ses intentions (clairement annoncées d'entrée de jeu) par l'agencement des plans en utilisant non seulement toutes les ressources du montage, mais en les mariant avec trucages, surimpressions, défilement à l'envers,...
Le résultat est d'une modernité incroyable et surtout d'une vitalité communicative impressionnante (on est très loin du pensum chiant).
(le dvd d'Arte est somptueux, avec un documentaire passionnant d'Eisenschitz sur le montage dans le cinémat muet russe).
Un film et un dvd indispensables.
Prochaine étape : l'intégrale Eisenstein (coffret commandé).
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 123
- Inscription : 3 févr. 04, 13:49
- Localisation : dans le métro
Un grand moment quand même, c'est quand les enfants offrent à leur mère une télévision, comme pour lui dire : reste à la maison, m'man, c'est ta place. Tête de la mère. Là je trouve pas du tout que la satire sociale a des gros sabots . Mais pour le reste c'est possible, je me souviens plus bien du film.
Sinon j'ai vu A kiss before dying de Gerd Oswald. Très bon petit thriller, Robert Wagner formidable en tueur psychopate (c'est pas un spoiler, on s'en doute dès le début ! Et Virginia Leith très bien aussi, je ne connaissais pas du tout cette actrice
Sinon j'ai vu A kiss before dying de Gerd Oswald. Très bon petit thriller, Robert Wagner formidable en tueur psychopate (c'est pas un spoiler, on s'en doute dès le début ! Et Virginia Leith très bien aussi, je ne connaissais pas du tout cette actrice
- Beule
- Réalisateur de seconde équipe
- Messages : 5742
- Inscription : 12 avr. 03, 22:11
Les rapports de mère à enfants sont effectivement très finement observés. Et la séquence que tu évoques est une des plus implacables et poignantes du film (c'est en fait le livreur qui lui indique qu'elle n'a qu'à tourner le boutin et qu'elle trouvera dès lors toute la compagnie qu'il lui faut. Adieu solitude!).Zazie a écrit :Un grand moment quand même, c'est quand les enfants offrent à leur mère une télévision, comme pour lui dire : reste à la maison, m'man, c'est ta place. Tête de la mère. Là je trouve pas du tout que la satire sociale a des gros sabots .
Par gros sabots je désignais surtout la description peu nuancée de tout l'environnement de Cary. Il y a en fait deux blocs qui s'affrontent: le clan "populaire" des amis de Don, paré de toutes les vertus humaines, et le clan "bourgeois" croupissant dans une étroitesse d'esprit et une médisance mesquine. Je trouve l'absence d'entre deux un peu dommageable et non avenu, d'autant que le conflit qui tiraille la crise de conscience de Cary n'y puise aucune racine. Ce sont ses propres réticences morales que doit vaincre la veuve et non celles issues d'une quelconque pression externe bien-pensante.
-
- Décorateur
- Messages : 3793
- Inscription : 13 avr. 03, 03:00
- Localisation : De mon canapé.
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd ... camera.htmJack Uzi a écrit :Revu hier L'homme à la caméra de Dziga Vertov, quelques jours après une première vision.
[...]
(le dvd d'Arte est somptueux, avec un documentaire passionnant d'Eisenschitz sur le montage dans le cinémat muet russe).
Un film et un dvd indispensables.
-
- A mes délires
- Messages : 9466
- Inscription : 3 janv. 04, 01:49
- Localisation : 17 Paseo Verde
-
- A mes délires
- Messages : 9466
- Inscription : 3 janv. 04, 01:49
- Localisation : 17 Paseo Verde
-
- Réalisateur
- Messages : 6506
- Inscription : 14 avr. 03, 09:44
- Localisation : paris
red peony gambler aka lady yakuza - 8/10
junko fuji c'est pas meiko kaji, c'est clair et son personnage de lady yakuza est moins fort qu'un lady snowblood ou sasori, de ce côté red peony est un poil decevant (surtout depuis le temps que requiem nous fait saliver sur ce film)
en revanche elle est bien entourée avec un tres grand ken katakura, un tomisaburo wakayama completement inhabituel et 2/3 autres tres bons second roles .
l'histoire un classique : vengeance, côte realisation c'est impeccable (la scene de jeu, le 1er combat au ralenti, ...) avec un final magnifique, des idees sympas autour des pivoines mais quelques temps morts dommage ..
bientot les episodes 2 et 3
junko fuji c'est pas meiko kaji, c'est clair et son personnage de lady yakuza est moins fort qu'un lady snowblood ou sasori, de ce côté red peony est un poil decevant (surtout depuis le temps que requiem nous fait saliver sur ce film)
en revanche elle est bien entourée avec un tres grand ken katakura, un tomisaburo wakayama completement inhabituel et 2/3 autres tres bons second roles .
l'histoire un classique : vengeance, côte realisation c'est impeccable (la scene de jeu, le 1er combat au ralenti, ...) avec un final magnifique, des idees sympas autour des pivoines mais quelques temps morts dommage ..
bientot les episodes 2 et 3
-
- David O. Selznick
- Messages : 12124
- Inscription : 13 avr. 03, 10:37
- Localisation : In the veins of the Dragon
A noter que le premier n'est de loin pas le meilleur ! On atteint la pefection quand Tai Kato passe derrière la caméra.noar13 a écrit :red peony gambler aka lady yakuza - 8/10
junko fuji c'est pas meiko kaji, c'est clair et son personnage de lady yakuza est moins fort qu'un lady snowblood ou sasori, de ce côté red peony est un poil decevant (surtout depuis le temps que requiem nous fait saliver sur ce film)
en revanche elle est bien entourée avec un tres grand ken katakura, un tomisaburo wakayama completement inhabituel et 2/3 autres tres bons second roles .
l'histoire un classique : vengeance, côte realisation c'est impeccable (la scene de jeu, le 1er combat au ralenti, ...) avec un final magnifique, des idees sympas autour des pivoines mais quelques temps morts dommage ..
bientot les episodes 2 et 3