John Ford (1894-1973)
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Mes deux préférés (qui sont aussi mes deux préférés de Ford toutes catégories confondues)
1. the searchers (mon deuxième film préféré de l'histoire du cinéma)
2. my darling clementine (un de mes dix films préférés de l'histoire du cinéma)
Après, c'est trop compliqué
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the searchers un choix au dessus de tous,j'adoreStar Maker a écrit :Mes deux préférés (qui sont aussi mes deux préférés de Ford toutes catégories confondues)
1. the searchers (mon deuxième film préféré de l'histoire du cinéma)
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je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Et voilà j'ai encore cru que cétait Jeremy qui disait ça, ce qui aurait été le comblejames a écrit :the searchers un choix au dessus de tous,j'adoreStar Maker a écrit :Mes deux préférés (qui sont aussi mes deux préférés de Ford toutes catégories confondues)
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James, change d'avatar s'il te plaît
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pas de problème pour moi je vais demandé valaStar Maker a écrit :Et voilà j'ai encore cru que cétait Jeremy qui disait ça, ce qui aurait été le comblejames a écrit : the searchers un choix au dessus de tous,j'adore
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je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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The Quiet man (L'Homme tranquille), John Ford, 1952
Aaahh... Moi aussi je veux refaire ma vie avec une belle rousse dans les verts pâturages irlandais, une pinte de bière brune à la main... Ford recompose l'Eire de ses rêves avec des paysages véritablement féériques, dans un technicolor flamboyant et dominé par le vert. On le sent plus à l'aise que jamais dans sa peinture d'une communauté pleine de drôlerie, gentiment comploteuse, entre chansons de comptoir et blagues d'ivrognes. Au milieu de ça, le Duke promène sa nonchalence américaine, tentant de trouver sa place au milieu de traditions qu'il ne comprend pas toujours.
Le film distille une euphorie quasi permanente, entre les scènes de séduction anticonventionelles au possible entre Wayne et O'Hara, la somptueuse course de chevaux sur la plage, la baston homérique entre Wayne et McLaglen qui dut inspirer Eastwood pour le final de Ça va cogner, des répliques souvent salées sur la consommation effective du mariage (et cette géniale dernière réplique inaudible, chuchotée par O'Hara dans le creux de l'oreille). En fait, c'est plein de clins d'oeil au spectateur, qui désamorcent sans cesse le sérieux qu'il pourrait y avoir dans le récit, un côté bigger than life dans les comportements des personnages. Et puis on y retrouve la scène à laquelle Spielberg rendait génialement hommage dans E.T.. On pourrait citer également la scène du flashback qui montre Wayne sur le ring, plastiquement superbe. Du Scorsese avant l'heure avec cette utilisation des flashes et du gros plan. Même la musique offre à l'occasion de très belles orchestrations.
Aaahh... Moi aussi je veux refaire ma vie avec une belle rousse dans les verts pâturages irlandais, une pinte de bière brune à la main... Ford recompose l'Eire de ses rêves avec des paysages véritablement féériques, dans un technicolor flamboyant et dominé par le vert. On le sent plus à l'aise que jamais dans sa peinture d'une communauté pleine de drôlerie, gentiment comploteuse, entre chansons de comptoir et blagues d'ivrognes. Au milieu de ça, le Duke promène sa nonchalence américaine, tentant de trouver sa place au milieu de traditions qu'il ne comprend pas toujours.
Le film distille une euphorie quasi permanente, entre les scènes de séduction anticonventionelles au possible entre Wayne et O'Hara, la somptueuse course de chevaux sur la plage, la baston homérique entre Wayne et McLaglen qui dut inspirer Eastwood pour le final de Ça va cogner, des répliques souvent salées sur la consommation effective du mariage (et cette géniale dernière réplique inaudible, chuchotée par O'Hara dans le creux de l'oreille). En fait, c'est plein de clins d'oeil au spectateur, qui désamorcent sans cesse le sérieux qu'il pourrait y avoir dans le récit, un côté bigger than life dans les comportements des personnages. Et puis on y retrouve la scène à laquelle Spielberg rendait génialement hommage dans E.T.. On pourrait citer également la scène du flashback qui montre Wayne sur le ring, plastiquement superbe. Du Scorsese avant l'heure avec cette utilisation des flashes et du gros plan. Même la musique offre à l'occasion de très belles orchestrations.
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FORT APACHE (FORD 1948) (Vu en version longue et vost).
Agréable surprise que ce 1er volet de la trilogie sur la cavalerie de John Ford.
Inspiré de la bataille de Little Big Horn, où Custer trouva la mort.
Le démarage est un peu lent s'attardant beaucoup sur le personnage de Shirley Temple (peu utile à l'intrigue) ainsi que sur l'incorporation des nouvelles recrues. Mais on sent déjà la fascination de Ford pour l'armée et ses usages (la vie en garnison), tout en démontrant ses contradictions et son entêtement. C'est là que repose d'avantage le film, l'opposition entre les personnages de John Wayne (droit et humaniste envers les indiens) et Henry FONDA (strict et optu). Loin d'être anti-militariste, le film propose juste une vision plus honnête vis à vis des indiens, présentés comme des victimes de la colonisation des blancs et non comme des sauvages.
A noter, d'après Wikipédia, que la position du Gal CUSTER (représenté par Fonda dans le film) sur les indiens était plus nuancé que dans le film (not il n'aurait pas prononcé cette phrase qu'on lui attribue souvent "Un bon indien est un indien mort").
Agréable surprise que ce 1er volet de la trilogie sur la cavalerie de John Ford.
Inspiré de la bataille de Little Big Horn, où Custer trouva la mort.
Le démarage est un peu lent s'attardant beaucoup sur le personnage de Shirley Temple (peu utile à l'intrigue) ainsi que sur l'incorporation des nouvelles recrues. Mais on sent déjà la fascination de Ford pour l'armée et ses usages (la vie en garnison), tout en démontrant ses contradictions et son entêtement. C'est là que repose d'avantage le film, l'opposition entre les personnages de John Wayne (droit et humaniste envers les indiens) et Henry FONDA (strict et optu). Loin d'être anti-militariste, le film propose juste une vision plus honnête vis à vis des indiens, présentés comme des victimes de la colonisation des blancs et non comme des sauvages.
A noter, d'après Wikipédia, que la position du Gal CUSTER (représenté par Fonda dans le film) sur les indiens était plus nuancé que dans le film (not il n'aurait pas prononcé cette phrase qu'on lui attribue souvent "Un bon indien est un indien mort").
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La version longue apporte quoi par rapport à celle que l'on connâit ?pascal45 a écrit :FORT APACHE (FORD 1948) (Vu en version longue et vost).
Agréable surprise que ce 1er volet de la trilogie sur la cavalerie de John Ford.
Inspiré de la bataille de Little Big Horn, où Custer trouva la mort.
Le démarage est un peu lent s'attardant beaucoup sur le personnage de Shirley Temple (peu utile à l'intrigue) ainsi que sur l'incorporation des nouvelles recrues. Mais on sent déjà la fascination de Ford pour l'armée et ses usages (la vie en garnison), tout en démontrant ses contradictions et son entêtement. C'est là que repose d'avantage le film, l'opposition entre les personnages de John Wayne (droit et humaniste envers les indiens) et Henry FONDA (strict et optu). Loin d'être anti-militariste, le film propose juste une vision plus honnête vis à vis des indiens, présentés comme des victimes de la colonisation des blancs et non comme des sauvages.
A noter, d'après Wikipédia, que la position du Gal CUSTER (représenté par Fonda dans le film) sur les indiens était plus nuancé que dans le film (not il n'aurait pas prononcé cette phrase qu'on lui attribue souvent "Un bon indien est un indien mort").
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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D'après mes sources, cette citation est attribuée au général Philip Sheridan en 1869.pascal45 a écrit :A noter, d'après Wikipédia, que la position du Gal CUSTER (représenté par Fonda dans le film) sur les indiens était plus nuancé que dans le film (not il n'aurait pas prononcé cette phrase qu'on lui attribue souvent "Un bon indien est un indien mort").
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La version française diffusée sur arte en prime time faisait 108 min, celle rediffusée dans la nuit en vost 127min. Je n'ai pas vu la 1ere, je ne peux donc faire de comparaison.frédéric a écrit : La version longue apporte quoi par rapport à celle que l'on connâit ?
Si tu es curieux l'édition Montparnasse présente les 2 versions
http://www.dvdfr.com/dvd/f2592_le_massa ... pache.html
Coffret John Ford Opening Vol. 2
Voici la chronique de Steamboat Road the Bend / Quatre hommes et une prière / What Price Glory.
Bonne lecture !
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Bonne lecture !
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- Jeremy Fox
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Excellent texte qui vient à point vu que je suis justement en train de découvrir les films du coffret
Si je suis en phase avec toi sur Steamboat Round the Bend, l'un de ses meilleurs films des années 30 avec Vers sa destinée (grâce certainement à Lamar Trotti, scénariste d'une toute autre trempe et ayant la patte beaucoup moins lourde que Dudley Nichols à mon avis), en revanche, je ne partage pas vraiment ta déception quant à 4 hommes et une prière que je trouve justement tout sauf pesant. Ce mélange rocambolesque de film d'espionnage, film d'aventure, comédie et film policier me semble au contraire d'une grande légèreté. Mineur certes, absolument pas fordien d'accord, mais superbement interprété (Loretta Young en tête qui emporte tout sur son passage) et mené à 100 à l'heure sur un scénario tiré par les cheveux mais constamment plaisant. Bref, j'ai marché à fond et j'ai été agréablement surpris par ce mélange constant de ton (scène effectivement assez étonnante au milieu de ce joyeux foutoir de l'exécution des rebelles sud américains)
De toute manière, pour les années 30, je préfère beaucoup de ses films mineurs (Mary Stuart, Four men...) à ses films plus réputés tels Le mouchard et La Patrouille perdue qui m'ennuient profondément et que je trouve par contre, eux, très pesants.
Me reste à voir What Price Glory et je reviendrais faire un tour par ici
Si je suis en phase avec toi sur Steamboat Round the Bend, l'un de ses meilleurs films des années 30 avec Vers sa destinée (grâce certainement à Lamar Trotti, scénariste d'une toute autre trempe et ayant la patte beaucoup moins lourde que Dudley Nichols à mon avis), en revanche, je ne partage pas vraiment ta déception quant à 4 hommes et une prière que je trouve justement tout sauf pesant. Ce mélange rocambolesque de film d'espionnage, film d'aventure, comédie et film policier me semble au contraire d'une grande légèreté. Mineur certes, absolument pas fordien d'accord, mais superbement interprété (Loretta Young en tête qui emporte tout sur son passage) et mené à 100 à l'heure sur un scénario tiré par les cheveux mais constamment plaisant. Bref, j'ai marché à fond et j'ai été agréablement surpris par ce mélange constant de ton (scène effectivement assez étonnante au milieu de ce joyeux foutoir de l'exécution des rebelles sud américains)
De toute manière, pour les années 30, je préfère beaucoup de ses films mineurs (Mary Stuart, Four men...) à ses films plus réputés tels Le mouchard et La Patrouille perdue qui m'ennuient profondément et que je trouve par contre, eux, très pesants.
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- Jeremy Fox
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Et bien rien à rajouter avec ce que tu as si bien décris. Et une autre très bonne surprise pour ma part avec un duo gouailleur Cagney, Dailey absolument formidable. Mineur mais fordien en diable.Jeremy Fox a écrit : Me reste à voir What Price Glory et je reviendrais faire un tour par ici
Et encore bravo à Opening pour la qualité étonnante de ces copies. Les couleurs de What Price Glory sont splendides