Howard Hawks (1896-1977)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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John Holden
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

O'Malley a écrit : 2 mars 22, 23:13
Alexandre Angel a écrit : 2 mars 22, 13:43 18 ans après, on en est au même point.
Ca va bientôt changer avec la restauration effectuée par Warner et The Film Foundation.
Ce film le mérite tellement !
Il y a en effet de quoi faire au vu de la copie 35mm présentée ce soir pour la rétrospective Hawks à la Cinémathèque, issue de sa propre collection. Néanmoins, pas certain qu'il reste beaucoup d'éléments de qualité à disposition pour combler les quelques lacunes encore regrettables.
Quoiqu'il en soit, ce sera un tout autre film que ce salmigondis infame mis à disposition des vidéophiles depuis des lustres. La copie ce soir était parfois resplendissante.
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John Holden
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

En complément de l'excellent bouquin de Todd McCarthy (Actes Sud/Institut Lumière), cette émission passionnante de L'humeur vagabonde, truffée d'anecdotes, souvent tirées de l'imaginaire de Hawks lui même comme celle ci :
Sur le tournage de L'impossible Mr Bébé, Hawks interrompt le tournage pour reprendre Katharine Hepburn, lui demandant si ça ne la dérange pas de débiter son texte comme un perroquet. Hepburn s'offusque et menace Hawks de ne plus lui parler sur ce ton s'il ne veut pas recevoir un projecteur sur la tête. Hawks lève la tête vers un machiniste à qui il demande, s'il avait le choix, sur qui il laisserait choir ce projecteur. Le machiniste : "Veuillez vous écartez vous Monsieur Hawks..." :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Jeremy Fox »

beb
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par beb »

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Jeremy Fox
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Jeremy Fox »

beb a écrit : 22 juin 22, 13:53
Excellente chronique, sur un de mes films fétiches.
J'aime beaucoup l'idée de "solitude existentielle qui frôle l’absurde", et des "personnages qui semblent une génération d'adultes spontanée"
C'est l'essence meme des films de Hawks
Toujours pas pu le découvrir car la copie qui passe parfois sur TCM est pan et scannée ou uniquement en VF ; je ne me souviens plus mais l'un ou l'autre sont pour moi rédhibitoires.
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par beb »

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bogardofan
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par bogardofan »

Une question à propos de ses films. Je viens de lire le livre de Pierre Berthomieu sur Hollywood, le Temps des Géants 'formidable livre !) et il cite à la page 275 toute une liste de personnages de ses films aux noms étranges et amusants. J'en ai reconnu certains comme Pockets ou Feathers. Mais j'aimerais savoir dans quels films on rencontre Skip, Skeely, Doghouse Reilly chez ces messieurs, et chez les femmes, Texas et Easy. Je vois beaucoup d'hawksiens ici alors...
Je suis une grande lectrice Positif et pourtant j'aime à la fois Hitchcock/Hawks et Huston...
Une dernière chose ; dans ce livre que je cite, il parle d'un leopard dans Hatari, film que j'adore... Le léopard, c'est l'Impossible Monsieur Bébé (j'adore aussi ce film dont je reparlerai un de ces jours) et Berthomieu s'est mélangé les pinceaux ! Il a pris Sonia, nom de cette charmante bestiole, pour un léopard alors que c'est un guépard !
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par franzgehl »

Doghouse Reilly c'est dans le Grand sommeil: c'est la plus jeune des soeurs Sternwood qui nomme Bogart comme ca.
"Or maybe juste whistle..."
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Alexandre Angel
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Alexandre Angel »

bogardofan a écrit : 26 mars 24, 09:55 Le léopard, c'est l'Impossible Monsieur Bébé (j'adore aussi ce film dont je reparlerai un de ces jours) et Berthomieu s'est mélangé les pinceaux ! Il a pris Sonia, nom de cette charmante bestiole, pour un léopard alors que c'est un guépard !
Exac..mais les deux félins sont également sympas et terrifient comiquement ceux et celles qui ne le savent pas.

D'ailleurs, as-tu remarqué comme la pauvre Sonia est effrayée quand Pockets déboule en se cassant la gueule avec un plat dans la salle de bain ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
bogardofan
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par bogardofan »

Dans le chef d'oeuvre d'Hawks, Bringing up Baby, Cary Grant a affaire non seulement au Baby en question mais à une belle héritière enquiquineuse et à un chien plutôt envahissant. Et comme si ça ne suffisait pas, il y a aussi le dinosaure ! enfin l"os de dinosaure qui lui manquait... J'adore la scène finale avec le squelette qui s'effondre, lui dans le vide et tout cela à cause du chien terrifié par le léopard !

Toute jeune, à 16 ans, je vois dans un livre la photo de cette scène finale : j'ai tout de suite pensé que ce film devait être plus qu'amusant ! Dès que j'ai pu le voir quelque temps plus tard, j'ai découvert avec plaisir que je ne m'était pas trompé : un bonheur ce film !

Je trouve le titre bien plus drôle : Bringing up Baby avec sur le générique du film des dessins montrant les deux héros donnant à manger à M. Baby langé comme un vrai bébé et le promenant dans une poussette !

Enfin j'ai lu que pendant le tournage Cary Grant s'écartait le plus possible de la charmante panthère et qu'au contraire Hepburn, elle, avait noué de solides "relations" avec la panthère pendant très longtemps. Rien ne lui faisait peur ! Il faut dire que M. Bébé était plus sympa que les moustiques d'African Queen !
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